
Progrès
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- Nombre de pages109
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.108 kg
- Dimensions10,4 cm × 19,3 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-38191-121-2
- EAN9782381911212
- Date de parution27/03/2025
- CollectionLe mot est faible
- ÉditeurAnamosa
Résumé
Comment en est-on arrivé là ? Quelles valeurs lui sont attachées ? Ce fait est-il nouveau ? Ceux et celles qui voient dans la technologie l'avenir de l'humanité font du " progrès " un étendard. Mais beaucoup en sont convaincus : à un temps où le progrès faisait l'unanimité aurait succédé une époque où il faudrait se méfier de la foi dans le progrès. A gauche, nombreux sont ceux qui considèrent encore le progrès social comme un idéal.
Mais comment l'atteindre sans prendre en compte des objectifs économiques (la croissance et la plus-value) dont les conséquences sociales, géopolitiques et écologiques sont désastreuses ? Ceux qui, à droite, le pourfendent y voient un primat du matérialisme, de l'individualisme et du consumérisme auxquels il faudrait opposer l'importance des traditions. Pour y voir plus clair et ne pas être victime des usages polémiques du terme, il est crucial de saisir combien depuis le XVIIIe siècle, " progrès " n'a cessé d'être un mot débattu.
Pour comprendre ces controverses, il faut retraverser ses usages et ses adjectivations : progrès scientifique, technologique, économique, industriel, social voire écologique. Il faut également s'arrêter sur son substantif associé " progressisme ". Terrain de lutte, le mot " progrès " offre une clé de lecture des trois derniers siècles et des conflits sociaux et de principes.
Comment en est-on arrivé là ? Quelles valeurs lui sont attachées ? Ce fait est-il nouveau ? Ceux et celles qui voient dans la technologie l'avenir de l'humanité font du " progrès " un étendard. Mais beaucoup en sont convaincus : à un temps où le progrès faisait l'unanimité aurait succédé une époque où il faudrait se méfier de la foi dans le progrès. A gauche, nombreux sont ceux qui considèrent encore le progrès social comme un idéal.
Mais comment l'atteindre sans prendre en compte des objectifs économiques (la croissance et la plus-value) dont les conséquences sociales, géopolitiques et écologiques sont désastreuses ? Ceux qui, à droite, le pourfendent y voient un primat du matérialisme, de l'individualisme et du consumérisme auxquels il faudrait opposer l'importance des traditions. Pour y voir plus clair et ne pas être victime des usages polémiques du terme, il est crucial de saisir combien depuis le XVIIIe siècle, " progrès " n'a cessé d'être un mot débattu.
Pour comprendre ces controverses, il faut retraverser ses usages et ses adjectivations : progrès scientifique, technologique, économique, industriel, social voire écologique. Il faut également s'arrêter sur son substantif associé " progressisme ". Terrain de lutte, le mot " progrès " offre une clé de lecture des trois derniers siècles et des conflits sociaux et de principes.