Oedipe athée. Les hommes abandonnés des dieux

Par : Marc Lebiez

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-343-08152-6
  • EAN9782343081526
  • Date de parution01/02/2016
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Chez Sophocle, la tragédie d'OEdipe vient de ce qu'il est sans-dieu. Ce souverain exemplaire n'est pas athée au sens d'une irréligiosité, il est même un modèle de piété. Mais, quoi qu'il fasse, les dieux se détournent de lui et le poussent à la faute. Il est athée en ce sens objectif. Ce sentiment d'être abandonné, Jésus lui-même l'a ressenti au Golgotha : vers la neuvième heure, il s'écria Eli, Eli, lama sabachtani, ce qui signifie : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ".
Brünnhilde aussi connaît ce triste sort d'être abandonnée par son divin père — et elle livre au feu la demeure des dieux. Pascal avait évoqué la "misère de l'homme sans dieu". Après Hölderlin et le romantisme allemand, et jusqu'à Nietzsche et Heidegger, ce délaissement serait perçu comme le tragique par excellence. D'autres allaient bâtir une théologie de la mort de Dieu. Si le sentiment du tragique mène à la catastrophe, est-ce vraiment notre destin ? Sommes-nous condamnés à ressentir l'absence de Dieu comme un manque ? Plutôt nous tourner vers Ernst Bloch et sa pensée de l'espérance !
Chez Sophocle, la tragédie d'OEdipe vient de ce qu'il est sans-dieu. Ce souverain exemplaire n'est pas athée au sens d'une irréligiosité, il est même un modèle de piété. Mais, quoi qu'il fasse, les dieux se détournent de lui et le poussent à la faute. Il est athée en ce sens objectif. Ce sentiment d'être abandonné, Jésus lui-même l'a ressenti au Golgotha : vers la neuvième heure, il s'écria Eli, Eli, lama sabachtani, ce qui signifie : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ".
Brünnhilde aussi connaît ce triste sort d'être abandonnée par son divin père — et elle livre au feu la demeure des dieux. Pascal avait évoqué la "misère de l'homme sans dieu". Après Hölderlin et le romantisme allemand, et jusqu'à Nietzsche et Heidegger, ce délaissement serait perçu comme le tragique par excellence. D'autres allaient bâtir une théologie de la mort de Dieu. Si le sentiment du tragique mène à la catastrophe, est-ce vraiment notre destin ? Sommes-nous condamnés à ressentir l'absence de Dieu comme un manque ? Plutôt nous tourner vers Ernst Bloch et sa pensée de l'espérance !
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