Nouvelles orientales

Par : Marguerite Yourcenar

Disponible d'occasion :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages149
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-07-029973-2
  • EAN9782070299737
  • Date de parution07/06/2006
  • CollectionL'Imaginaire
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Orientales, toutes les créatures de Marguerite Yourcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Œuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande médiation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste.
Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ".
Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait tromper les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIè siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de Vania l'Albanaise ou le deuil sacrilège de la veuve Aphrodissia répondent au sacrifice de la déesse Kâli, " nénuphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin " l'inanité du désir...
". Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.
Orientales, toutes les créatures de Marguerite Yourcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Œuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande médiation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste.
Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ".
Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait tromper les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIè siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de Vania l'Albanaise ou le deuil sacrilège de la veuve Aphrodissia répondent au sacrifice de la déesse Kâli, " nénuphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin " l'inanité du désir...
". Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 7 notes dont 1 avis lecteur
5/5
Bijou poétique et onirique
C'est le livre qui m'a mené à la lecture je pense, un bijou féminin avec une écriture fascinante qui transporte, fait espérer et fait rêver. http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/04/nouvelles-orientales-marguerite-yourcenar.html
C'est le livre qui m'a mené à la lecture je pense, un bijou féminin avec une écriture fascinante qui transporte, fait espérer et fait rêver. http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/04/nouvelles-orientales-marguerite-yourcenar.html
L'Oeuvre au Noir
4.3/5
4.2/5
Marguerite Yourcenar
Poche
10,00 €
L'Oeuvre au Noir
4.3/5
4.2/5
Marguerite Yourcenar
E-book
9,99 €
Comment Wang-Fô fut sauvé
4/5
Marguerite Yourcenar
E-book
9,99 €
Nouvelles orientales
4/5
4/5
Marguerite Yourcenar
E-book
8,99 €
Le coup de grâce
3.5/5
Marguerite Yourcenar
Poche
3,00 €
Le coup de grâce
Marguerite Yourcenar
E-book
2,99 €
Les Vagues
4.7/5
4/5
Virginia Woolf
Poche
8,40 €
Feux
4.7/5
Marguerite Yourcenar
Poche
10,00 €