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En ce jour de réception du prix Nobel de littérature, c'est la raconteuse d'histoires que l'Académie a choisi de couronner en Annette Comte. Et celle-ci en a une, en retour, à leur narrer... Une histoire de rien, une histoire de tout. De chagrin d'amour et de littérature. C'était en 1972, un été à Saint-Paul-de-Vence. Annette avait 10 ans et Magnus tout autant : blond comme les blés, la peau caramel, un petit Dieu nordique...
Pour lui, autour de la piscine, elle a composé ses premiers poèmes. Par lui, elle a goûté l'amertume des premières trahisons. Et trouvé - ces Messieurs de Stockholm le croiront-ils ? - sa vocation.
Un bel été, une belle histoire...
J'ai aimé ce beau récit de vacances, tout en simplicité. C'est avec des paroles justes que l'auteur nous dépeint l'enfance, le monde des adultes vu par une enfant et également l'acte de création d'une oeuvre littéraire.
Annette Comte reçoit le prix Nobel de littérature et se souvient de l'été de ses 10 ans...
Elle raconte la mort de son grand-père peu avant son anniversaire.
Elle évoque son caractère bien trempé pour une petite de dix ans et son talent pour les poèmes...qu'elle aime mettre en avant.
La famille part dans le sud pour se distraire et Annette découvre l'amour, le plaisir d'écrire, la différence, mais aussi la trahison, la culpabilité, la résilience...Tous ces sentiments vont se mêler à son talent créatif dans une belle histoire avec une belle morale.
Je recommande vraiment ce livre pour les amoureux de l'écriture, c'est un hommage à la langue et à son pouvoir émotionnel.