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  • Nombre de pages265
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-045661-1
  • EAN9782070456611
  • Date de parution13/03/2014
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurMarie-Claire Pasquier

Résumé

Situé dans les environs de Newark, à l'époque où éclate une terrible épidémie de polio, Némésis décrit avec précision le jeu des circonstances sur nos vies. Pendant l'été 1944, Bucky Cantor, un jeune homme de vingt-trois ans, vigoureux, doté d'un grand sens du devoir, anime et dirige un terrain de jeu. Lanceur de javelot, haltérophile, il a honte de ne pas avoir pris part à la guerre aux côtés de ses contemporains en raison de sa mauvaise vue.
Tandis que la maladie provoque des ravages parmi les enfants qui jouent sur le terrain, Roth nous fait sentir chaque parcelle d'émotion que peut susciter une telle calamité : peur, panique, colère, perplexité, souffrance et peine. Des rues de Newark au camp de vacances rudimentaire, haut dans les Poconos, Némésis dépeint avec tendresse le sort réservé aux enfants, le glissement de Cantor dans la tragédie personnelle et les effets terribles que produit une épidémie de polio sur la vie d'une communauté de Newark, étroitement organisée autour de la famille.
Situé dans les environs de Newark, à l'époque où éclate une terrible épidémie de polio, Némésis décrit avec précision le jeu des circonstances sur nos vies. Pendant l'été 1944, Bucky Cantor, un jeune homme de vingt-trois ans, vigoureux, doté d'un grand sens du devoir, anime et dirige un terrain de jeu. Lanceur de javelot, haltérophile, il a honte de ne pas avoir pris part à la guerre aux côtés de ses contemporains en raison de sa mauvaise vue.
Tandis que la maladie provoque des ravages parmi les enfants qui jouent sur le terrain, Roth nous fait sentir chaque parcelle d'émotion que peut susciter une telle calamité : peur, panique, colère, perplexité, souffrance et peine. Des rues de Newark au camp de vacances rudimentaire, haut dans les Poconos, Némésis dépeint avec tendresse le sort réservé aux enfants, le glissement de Cantor dans la tragédie personnelle et les effets terribles que produit une épidémie de polio sur la vie d'une communauté de Newark, étroitement organisée autour de la famille.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 12 notes dont 4 avis lecteurs
Le Javelot de Cantor et (est) la Plume de Roth
Testament de Roth ? La Jeunesse, L'Amour, la Mort, le Handicap : si Dieu existe il est forcément mauvais... Désespoir, culpabilité, renoncement, pour l'homme simple devant l'incompréhensible colère divine. A ce mystère répond la beauté essentielle du corps de l'athlète, l'absolue perfection du geste ... N'est ce pas l'écrivain qui tient ce javelot, lancé au ciel ?
Testament de Roth ? La Jeunesse, L'Amour, la Mort, le Handicap : si Dieu existe il est forcément mauvais... Désespoir, culpabilité, renoncement, pour l'homme simple devant l'incompréhensible colère divine. A ce mystère répond la beauté essentielle du corps de l'athlète, l'absolue perfection du geste ... N'est ce pas l'écrivain qui tient ce javelot, lancé au ciel ?
  • Eblouissant
  • Bouleversant
Hasard ou responsabilité
Eugène, dit Bucky, Cantor a vingt trois ans. C’est un grand sportif, spécialiste du lancer de javelot et de plongeons. Il est professeur de gymnastique et directeur du terrain de jeux de Chancellor dans le quartier juif de Newark. Élevé par des grands-parents très affectueux suite à la mort de sa mère et l’emprisonnement de son père, il possède un grand sens moral. Déçu de ne pouvoir suivre ses deux amis, Jake et Dave à la guerre à cause de sa myopie, il mettra un point d’honneur à se rendre utile auprès des jeunes en cet été 1944. Ses qualités humaines vont être fortement sollicitées avec l’arrivée de l’épidémie de poliomyélite, une guerre injuste qui frappe les jeunes du quartier. A l’annonce des deux premières victimes, deux jeunes du terrain de jeu, les esprits s’enflamment, les habitants du quartier cherchent des boucs émissaires. Qui a transmis ce virus? Sont-ce les italiens venus se venger sur le quartier juif, ce marchand de hot-dog, les chats, les mouches, Horace le "dingo" du quartier ou Bucky qui regroupe les jeunes au stade sous ce soleil insoutenable ? Bucky cherche à comprendre pourquoi ce Dieu envoie les jeunes gens se faire tuer à la guerre, terrasse de jeunes enfants avec ce microbe injuste. Ses états d’âme s’accroissent lorsque Marcia, sa petite amie lui demande de le rejoindre au camp d’été d’ Indian Hill comme responsable des sports nautiques, un lieu privilégié loin de l’épidémie. Peut-il une fois de plus s’éloigner du combat ou rester au risque de décevoir Marcia qu’il aime tant ? C’est un de ses élèves, Arnold, lui aussi touché par la polio qui raconte l’été 44 de Mr Cantor. Un été qui anéantira cet homme responsable, d’une grande bonté, déjà bien marqué par un début de vie difficile mais heureusement aimé de tous. Philip Roth fait de chaque évènement un fait essentiel pour la réflexion de Bucky. Cette belle histoire se met en place pour illustrer le sens du devoir et de la responsabilité mais surtout le sentiment de culpabilité et la remise en question de la foi en Dieu. " Parfois on a de la chance, et parfois on n’en a pas. Toute biographie tient du hasard et, dès le début de la vie, tout relève du hasard, de la tyrannie de la contingence. Le hasard, je crois que c’est ce que Mr Cantor voulait dire quand il accusait ce qu’il appelait Dieu."
Eugène, dit Bucky, Cantor a vingt trois ans. C’est un grand sportif, spécialiste du lancer de javelot et de plongeons. Il est professeur de gymnastique et directeur du terrain de jeux de Chancellor dans le quartier juif de Newark. Élevé par des grands-parents très affectueux suite à la mort de sa mère et l’emprisonnement de son père, il possède un grand sens moral. Déçu de ne pouvoir suivre ses deux amis, Jake et Dave à la guerre à cause de sa myopie, il mettra un point d’honneur à se rendre utile auprès des jeunes en cet été 1944. Ses qualités humaines vont être fortement sollicitées avec l’arrivée de l’épidémie de poliomyélite, une guerre injuste qui frappe les jeunes du quartier. A l’annonce des deux premières victimes, deux jeunes du terrain de jeu, les esprits s’enflamment, les habitants du quartier cherchent des boucs émissaires. Qui a transmis ce virus? Sont-ce les italiens venus se venger sur le quartier juif, ce marchand de hot-dog, les chats, les mouches, Horace le "dingo" du quartier ou Bucky qui regroupe les jeunes au stade sous ce soleil insoutenable ? Bucky cherche à comprendre pourquoi ce Dieu envoie les jeunes gens se faire tuer à la guerre, terrasse de jeunes enfants avec ce microbe injuste. Ses états d’âme s’accroissent lorsque Marcia, sa petite amie lui demande de le rejoindre au camp d’été d’ Indian Hill comme responsable des sports nautiques, un lieu privilégié loin de l’épidémie. Peut-il une fois de plus s’éloigner du combat ou rester au risque de décevoir Marcia qu’il aime tant ? C’est un de ses élèves, Arnold, lui aussi touché par la polio qui raconte l’été 44 de Mr Cantor. Un été qui anéantira cet homme responsable, d’une grande bonté, déjà bien marqué par un début de vie difficile mais heureusement aimé de tous. Philip Roth fait de chaque évènement un fait essentiel pour la réflexion de Bucky. Cette belle histoire se met en place pour illustrer le sens du devoir et de la responsabilité mais surtout le sentiment de culpabilité et la remise en question de la foi en Dieu. " Parfois on a de la chance, et parfois on n’en a pas. Toute biographie tient du hasard et, dès le début de la vie, tout relève du hasard, de la tyrannie de la contingence. Le hasard, je crois que c’est ce que Mr Cantor voulait dire quand il accusait ce qu’il appelait Dieu."
  • Passionnant
  • XXe siècle
  • Newark
  • Eugène Cantor
Superbe !
Newark dans les années 40. Cas rare parmi les jeunes de sa classe d’âge, Eugene « Bucky » Cantor n’a pas été incorporé dans l’armée américaine, à cause de sa mauvaise vue. Il en conçoit une certaine amertume, mais se consacre tout de même avec enthousiasme aux jeunes en tant que professeur de sport et directeur de centre aéré. Jusqu’au moment où, par cet été 1944 très chaud, la poliomyélite frappe la région de Newark, et les enfants en particulier. Mr Cantor, comme il est nommé au long de la première partie par un narrateur restant presque inconnu, prend très à cœur son rôle, qui est de donner aux enfants l’activité et le bon air, sensés éloigner d’eux la maladie. En trois parties, le roman frappe très fort en décrivant en détail réactions et sentiments provoqués par le fléau, maladie terriblement invalidante, voire mortelle. Les habitants de Newark se referment sur leur famille, leur communauté, mais toutes sortes de comportements, toutes sortes de nuances s’observent. Rien de manichéen chez Philip Roth. Et la fatalité poursuivra Bucky Cantor jusque dans un camp de vacances au bord d’un lac, jusque dans les bras de sa fiancée… Si parmi les romans courts de Philip Roth, vous avez comme moi aimé Indignation, je vous conseille urgemment celui-ci ! Et j’ajoute que la traduction doit être excellente, parce qu’à aucun moment, je n’ai justement ressenti avoir affaire à un livre traduit.
Newark dans les années 40. Cas rare parmi les jeunes de sa classe d’âge, Eugene « Bucky » Cantor n’a pas été incorporé dans l’armée américaine, à cause de sa mauvaise vue. Il en conçoit une certaine amertume, mais se consacre tout de même avec enthousiasme aux jeunes en tant que professeur de sport et directeur de centre aéré. Jusqu’au moment où, par cet été 1944 très chaud, la poliomyélite frappe la région de Newark, et les enfants en particulier. Mr Cantor, comme il est nommé au long de la première partie par un narrateur restant presque inconnu, prend très à cœur son rôle, qui est de donner aux enfants l’activité et le bon air, sensés éloigner d’eux la maladie. En trois parties, le roman frappe très fort en décrivant en détail réactions et sentiments provoqués par le fléau, maladie terriblement invalidante, voire mortelle. Les habitants de Newark se referment sur leur famille, leur communauté, mais toutes sortes de comportements, toutes sortes de nuances s’observent. Rien de manichéen chez Philip Roth. Et la fatalité poursuivra Bucky Cantor jusque dans un camp de vacances au bord d’un lac, jusque dans les bras de sa fiancée… Si parmi les romans courts de Philip Roth, vous avez comme moi aimé Indignation, je vous conseille urgemment celui-ci ! Et j’ajoute que la traduction doit être excellente, parce qu’à aucun moment, je n’ai justement ressenti avoir affaire à un livre traduit.
Philip Roth
Philip Roth est né à Newark (États-Unis) en 1933 et vit dans le Connecticut. Tous ses livres sont traduits aux Éditions Gallimard, notamment la trilogie et l’épilogue qui composent Zuckerman enchaîné, les romans Laisser courir, Ma vie d’homme, Professeur de désir, Portnoy et son complexe, Pastorale américaine (prix Pulitzer et, en France, prix du Meilleur Livre étranger), La tache (prix Médicis étranger 2002), Le complot contre l’Amérique (consacré meilleur livre de l’année par la New York Times Book Review), Un homme, Exit le fantôme, Indignation… Entre autres distinctions, le PEN Nabokov Award 2006 et le PEN Saul Bellow Award 2007 ont récompensé le romancier pour l’ensemble de son oeuvre.
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