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  • Nombre de pages480
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-07-031593-2
  • EAN9782070315932
  • Date de parution28/05/2004
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurJosée Kamoun

Résumé

À la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques, accusé d'avoir tenu des propos racistes envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l'innocenter. Tandis que l'affaire Lewinski défraie les chroniques bien-pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l'ancien doyen un passé inouï, celui d'un homme qui s'est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur : sa liaison avec la sensuelle Faunia, femme de ménage et vachère de trente-quatre ans, prétendument illettrée, et talonnée par un ex-mari vétéran du Vietnam, obsédé par la vengeance et le meurtre.
Après Pastorale américaine et J'ai épousé un communiste, La tache, roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique de l'après-guerre, où tout est équivoque et rien n'est sans mélange, car la tache " est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui préexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension.
C'est pourquoi laver cette souillure n'est qu'une plaisanterie de barbare et le fantasme de pureté terrifiant ".
À la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques, accusé d'avoir tenu des propos racistes envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l'innocenter. Tandis que l'affaire Lewinski défraie les chroniques bien-pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l'ancien doyen un passé inouï, celui d'un homme qui s'est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur : sa liaison avec la sensuelle Faunia, femme de ménage et vachère de trente-quatre ans, prétendument illettrée, et talonnée par un ex-mari vétéran du Vietnam, obsédé par la vengeance et le meurtre.
Après Pastorale américaine et J'ai épousé un communiste, La tache, roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique de l'après-guerre, où tout est équivoque et rien n'est sans mélange, car la tache " est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui préexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension.
C'est pourquoi laver cette souillure n'est qu'une plaisanterie de barbare et le fantasme de pureté terrifiant ".

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
4/5
Un roman de révolte contre les hypocrisies de la société américaine
Philip Roth nous présente un personnage mémorable avec ce Coleman Silk, vieil universitaire bien décidé à lutter pour sa liberté d'homme quitte à briser bien des tabous. Attention aux autres commentaires qui révèlent une surprise de taille que réserve le roman. Le texte laisse la place à des personnages de divers horizons, des intellectuels aux gens les plus humbles. Chacun pour differentes raisons, la colère anime ces personnages. On se laisse emporté par le style direct voir brutal mais toujours scintillant d'intelligence de Roth.
Philip Roth nous présente un personnage mémorable avec ce Coleman Silk, vieil universitaire bien décidé à lutter pour sa liberté d'homme quitte à briser bien des tabous. Attention aux autres commentaires qui révèlent une surprise de taille que réserve le roman. Le texte laisse la place à des personnages de divers horizons, des intellectuels aux gens les plus humbles. Chacun pour differentes raisons, la colère anime ces personnages. On se laisse emporté par le style direct voir brutal mais toujours scintillant d'intelligence de Roth.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 19 notes dont 3 avis lecteurs
4/5
la tache
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-tache-philip-roth.html Le mot de la fin : Une fois encore, Philip Roth nous livre un ouvrage dénonciateur de la société. L’affaire Lewinski, le racisme, la guerre du Vietnam, rien n’est épargné. L’identité et les difficultés inhérentes à l’appartenance à des communautés ethniques ou religieuses sont au cœur de ce roman. J’ai été très abasourdie par l’entêtement de Coleman à ne pas révéler ce noir secret qui aurait pu lui sauver la vie.
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-tache-philip-roth.html Le mot de la fin : Une fois encore, Philip Roth nous livre un ouvrage dénonciateur de la société. L’affaire Lewinski, le racisme, la guerre du Vietnam, rien n’est épargné. L’identité et les difficultés inhérentes à l’appartenance à des communautés ethniques ou religieuses sont au cœur de ce roman. J’ai été très abasourdie par l’entêtement de Coleman à ne pas révéler ce noir secret qui aurait pu lui sauver la vie.
La tache
Troisième épisode la trilogie américaine de Philip Roth mais sixième du cycle Nathan Zuckerman (comme je viens de le découvrir !), La Tache raconte la vie de Coleman Silk, ancien doyen de l'université, qui vient trouver le narrateur, Nathan Zuckerman à la mort de sa femme pour lui demander d'écrire son histoire. Nathan Zuckerman refuse... c'est là que commence le livre de Zuckerman sur Coleman. Ce-dernier est un homme révolté, qui a tout perdu suite à des accusations de racisme. Ironique pour un homme noir qui profite de son teint de peau clair pour se faire passer pour un blanc. Comme à chaque épisode de cette trilogie, l'histoire prend vie dans un contexte particulier de l'histoire américaine. Ici, le roman débute sur l'affaire Lewinsky mais j'ai trouvé que le contexte était moins présent dans ce roman que dans les deux précédents (Pastorale américaine, J'ai épousé un communiste). Alors bien sûr il y a un lien entre la relation que Coleman entretien avec Faunia Farley, femme de ménage de l'université, au passé sombre et bien loin de l'univers intellectuel de Coleman et la relation Clinton/Lewinsky, mais j'ai trouvé que le contexte était nettement plus accessoire malheureusement. Le livre reste quand même une vraie réussite, grâce aux jeux des flashbacks, aux différentes voix qui s'entrecroisent, le personnage de Colement prend peu à peu toute son ampleur. Comme à chaque livre de Roth que j'ai pu lire jusqu'à présent, il faut s'accrocher au début, le temps que l'auteur plante son décor et surtout ses personnages et leurs motivations. Même s'il ne restera pas mon préféré de ce cycle, La Tache m'a encore donné envie de lire plus de Philip Roth, c'est plutôt bon signe ! Sa plume est acérée et pourtant fluide, forte et plein de belles formules (que l'on aurait aimé écrire !)
Troisième épisode la trilogie américaine de Philip Roth mais sixième du cycle Nathan Zuckerman (comme je viens de le découvrir !), La Tache raconte la vie de Coleman Silk, ancien doyen de l'université, qui vient trouver le narrateur, Nathan Zuckerman à la mort de sa femme pour lui demander d'écrire son histoire. Nathan Zuckerman refuse... c'est là que commence le livre de Zuckerman sur Coleman. Ce-dernier est un homme révolté, qui a tout perdu suite à des accusations de racisme. Ironique pour un homme noir qui profite de son teint de peau clair pour se faire passer pour un blanc. Comme à chaque épisode de cette trilogie, l'histoire prend vie dans un contexte particulier de l'histoire américaine. Ici, le roman débute sur l'affaire Lewinsky mais j'ai trouvé que le contexte était moins présent dans ce roman que dans les deux précédents (Pastorale américaine, J'ai épousé un communiste). Alors bien sûr il y a un lien entre la relation que Coleman entretien avec Faunia Farley, femme de ménage de l'université, au passé sombre et bien loin de l'univers intellectuel de Coleman et la relation Clinton/Lewinsky, mais j'ai trouvé que le contexte était nettement plus accessoire malheureusement. Le livre reste quand même une vraie réussite, grâce aux jeux des flashbacks, aux différentes voix qui s'entrecroisent, le personnage de Colement prend peu à peu toute son ampleur. Comme à chaque livre de Roth que j'ai pu lire jusqu'à présent, il faut s'accrocher au début, le temps que l'auteur plante son décor et surtout ses personnages et leurs motivations. Même s'il ne restera pas mon préféré de ce cycle, La Tache m'a encore donné envie de lire plus de Philip Roth, c'est plutôt bon signe ! Sa plume est acérée et pourtant fluide, forte et plein de belles formules (que l'on aurait aimé écrire !)
Un roman fourre-tout
La Tache, le vingt-quatrième roman de Philip Roth (sans compter ses autres travaux), ressemble à un agglomérat de thèmes et de personnages qui lui tenaient à cœur et qu’il n’était pas parvenu à caser dans un précédent roman. Coleman Silk, le doyen de l’université d’Athena, en Nouvelle-Angleterre, est un professeur reconnu de littérature antique, qui, du jour au lendemain, est accusé de propos racistes. Sans le soutien de la part des professeurs de sa génération, rejeté par les plus jeunes, il se retrouve seul sur le banc des accusés, à une époque où le racisme est fustigé. Vaincu, il prend sa retraite et vit isolé. C’est en 1998 que l’écrivain Nathan Zuckermann, le héros de quelques uns des romans de Philip Roth, rencontre Coleman, son voisin à présent retraité, et s’intéresse de près à son histoire. La narration, qui fait de Nathan le témoin du naufrage personnel d’un autre personnage, est on ne peut plus classique : parfois, le « classique » a du bon ; parfois non. Les personnages « tiennent debout » davantage parce qu’ils sont brisés par un passé tragique que parce qu’ils sont décrits avec succès par Philip Roth (et la traductrice). À travers Nathan qui raconte à la première personne, on découvre que Philip Roth ressort une énième fois la topique de l’identité : Coleman Silk n’est pas ce qu’il donne à voir. À l’âge adulte, il a enterré au fond de son être un secret, que ni sa femme ni ses enfants ne connaissent, au prix du sacrifice. Cet homme, en se réinventant, met en scène le rêve américain. Comment, lorsqu’on est défavorisé par une origine sociale ou ethnique, parvient-on à s’élever au-delà des « handicaps » et à réaliser son rêve ? Par ailleurs, l’individu qui occupe de hautes fonctions sociales ou professionnelles se doit d’avoir une vie privée irréprochable (marié et bon père de famille) ; et lorsque la vie privée entache l’image de l’homme publique, les répercussions sociales, familiales et psychologiques peuvent être irréparables. Philip Roth a su capter l’air du temps et le puritanisme américain. Mais il a également ajouté à l’ensemble une petite touche faussement contestataire (« c’était mieux avant ») surtout à partir du dernier quart, longtemps après que l’intrigue soit tassée – quand le livre tarde vraiment à se refermer. La suite de la critique sur mon blog : http://bibliolingus.over-blog.fr/article-la-tache-philip-roth-115381989.html
La Tache, le vingt-quatrième roman de Philip Roth (sans compter ses autres travaux), ressemble à un agglomérat de thèmes et de personnages qui lui tenaient à cœur et qu’il n’était pas parvenu à caser dans un précédent roman. Coleman Silk, le doyen de l’université d’Athena, en Nouvelle-Angleterre, est un professeur reconnu de littérature antique, qui, du jour au lendemain, est accusé de propos racistes. Sans le soutien de la part des professeurs de sa génération, rejeté par les plus jeunes, il se retrouve seul sur le banc des accusés, à une époque où le racisme est fustigé. Vaincu, il prend sa retraite et vit isolé. C’est en 1998 que l’écrivain Nathan Zuckermann, le héros de quelques uns des romans de Philip Roth, rencontre Coleman, son voisin à présent retraité, et s’intéresse de près à son histoire. La narration, qui fait de Nathan le témoin du naufrage personnel d’un autre personnage, est on ne peut plus classique : parfois, le « classique » a du bon ; parfois non. Les personnages « tiennent debout » davantage parce qu’ils sont brisés par un passé tragique que parce qu’ils sont décrits avec succès par Philip Roth (et la traductrice). À travers Nathan qui raconte à la première personne, on découvre que Philip Roth ressort une énième fois la topique de l’identité : Coleman Silk n’est pas ce qu’il donne à voir. À l’âge adulte, il a enterré au fond de son être un secret, que ni sa femme ni ses enfants ne connaissent, au prix du sacrifice. Cet homme, en se réinventant, met en scène le rêve américain. Comment, lorsqu’on est défavorisé par une origine sociale ou ethnique, parvient-on à s’élever au-delà des « handicaps » et à réaliser son rêve ? Par ailleurs, l’individu qui occupe de hautes fonctions sociales ou professionnelles se doit d’avoir une vie privée irréprochable (marié et bon père de famille) ; et lorsque la vie privée entache l’image de l’homme publique, les répercussions sociales, familiales et psychologiques peuvent être irréparables. Philip Roth a su capter l’air du temps et le puritanisme américain. Mais il a également ajouté à l’ensemble une petite touche faussement contestataire (« c’était mieux avant ») surtout à partir du dernier quart, longtemps après que l’intrigue soit tassée – quand le livre tarde vraiment à se refermer. La suite de la critique sur mon blog : http://bibliolingus.over-blog.fr/article-la-tache-philip-roth-115381989.html
  • XXe siècle
Philip Roth
Philip Roth est né à Newark (États-Unis) en 1933 et vit dans le Connecticut. Tous ses livres sont traduits aux Éditions Gallimard, notamment la trilogie et l’épilogue qui composent Zuckerman enchaîné, les romans Laisser courir, Ma vie d’homme, Professeur de désir, Portnoy et son complexe, Pastorale américaine (prix Pulitzer et, en France, prix du Meilleur Livre étranger), La tache (prix Médicis étranger 2002), Le complot contre l’Amérique (consacré meilleur livre de l’année par la New York Times Book Review), Un homme, Exit le fantôme, Indignation… Entre autres distinctions, le PEN Nabokov Award 2006 et le PEN Saul Bellow Award 2007 ont récompensé le romancier pour l’ensemble de son oeuvre.
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