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À découvrir
Et bien je me lance sans avoir lu les autres critiques.
Il est de ces romans qui touchent au plus profond de nous. La dernière page tournée, reste un sentiment de mélancolie qui accompagne la fin de l'enfance brièvement retrouvée.
Scout, la narratrice, parle des choses les plus complexes et des plus simples de l'Humanité, les petites mesquineries et les petits bonheurs, les grands principes (Justice, Humanité), les multiples ségrégations (pigmentaires, sociales, économiques, intellectuelles, la mise au ban des différences), la bigoterie pleine de bons sentiments, mais aussi ridicule,
présentes dans la société d'une petite ville de l'Alabama du début du XXeme siècle, mais que l'on retrouve universellement dans les sociétés humaines.
Trois ans de vies d'enfants, (Scout et son frère), lors du passage critique de l'âge de l'innocence à l'âge adulte, du fait des évènements qui se déroulent, mais aussi et simplement du fait de l'écoulement du temps.
L'auteure touche au but, et pour moi, la lecture de ce roman ne peut pas laisser indifférent.
Excellent roman américain, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est à la fois un récit initiatique, un roman à « clefs », un état des lieux de L'Amérique de l'entre-deux-guerres. Ce texte présente plusieurs intérêts : d’abord le récit est fait par la fillette de 8 ans, adorable "garçon manqué" au caractère bien trempé qui est l'enfant de l’avocat chargé de défendre un Noir accusé d’avoir violé une femme blanche; ensuite, l’un des personnages les plus intéressants est celui du père, personnage à la fois discret et fort, un homme juste; enfin, c’est un récit initiatique
car on y voit l’éclosion de l’esprit critique chez des enfants (le personnage de Jem, le grand frère, se construit peu à peu comme une sorte de double de son père, apprenant le sens de la justice)
Ce roman nous apprend à ne pas juger sur les apparences, les rumeurs et les a priori; il est à conseillé à tous les adolescents.
Roman d'apprentissage, roman politique, roman universel sur le doublé visage de l'Homme et de nos sociétés humaines.
La beauté de l'innocence et des bons sentiments de Scout, la petite fille narratrice de cette histoire.
L'horreur du racisme ordinaire fondé sur l' hypocrisie, le rejet de la différence, les inégalités sociales dont l'accès à l'éducation (je lis donc je suis !)... Allons voir le deuxième livre d'Harper Lee...
D'un point de vue littéraire, ce roman pourrait aujourd'hui être classé en "young adults". Mais ce n'était pas un genre en soit en 1960. Je pense que la
simplicité de la narration, par Scout, renforce la puissance du message humaniste, politique du livre. Scout nomme les faits sans s'appesantir, sans discourir, avec un sens moral qui n'implique pas de réactions d'adultes comme "c'est compliqué". Cela permet de se rappeler qu'il n'y a pas à transiger sur certaines valeurs.
Pour poursuivre sur les États-Unis, je conseille le roman de Grace Metalious "Peyton place" et l'essai contemporain de JD Vance "Hillbilly élégie"... La lecture continue...
Un livre vraiment agréable à lire plein d’émotions qui nous plonge dans l’Amérique des années 30. Bref, un très bon moment de lecture
Très intéressée par la 4ème de couverture, j'ai déchanté à la lecture des premiers chapitres. Après 50 pages, on est encore aux histoires de voisinage et de vacances des enfants.... Ca ne colle pas avec le résumé du livre.
Par ailleurs, mais là c'est une question de goût, je n'apprécie que très peu les romans "écrits" par des enfants.
J'attaque "va et poste une sentinelle" pour donner une chance à Harper Lee.
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee a été qualifié de plus beau livre jamais écrit. Malheureusement, ce livre est une déception. Malgré de très bonnes idées de la part de l'auteure, elle a perdu son axe principal et s'est embourbée dans toute une première partie clairement longue, lourde et lassante... Cette auteure prometteuse a commis de nombreuses erreurs : une prise de parole trop élaborée pour une petite fille qui est sensée raconter l'histoire, le noeud du problème - ce pourquoi nous achetons le livre - n'arrive qu'au bout de 180 pages, nous ne comprenons pas
pourquoi elle s'attarde sur des détails de voisinage et tous ses personnages ont l'air déments. Retour sur un roman phénomène qui a marqué bien des lecteurs et s'inscrit comme l'un des meilleurs depuis les années 1960, mais qui, comme tant d'autres, ne fait pas l'unanimité. Dommage...
Tout d'abord, l'intrigue est très longue à se mettre en place, et si nous avons été séduits par la quatrième de couverture, nous commençons par croire que nous nous sommes trompés de livre, ou bien que l'éditeur nous a menti. Car c'est seulement au bout de la 180 ième page qu'il se passe enfin quelque chose ! Et ce, en terminaison d'un style très particulier... Certes, de ce point de vue là, Harper Lee est novatrice et a ouvert la voie aux romans riches en souvenirs d'enfance et en images, ce que les critiques ont nommé une court story américaine - même si le roman est long. Toute la première partie du roman semble donc avoir été écrite pour étoffer un roman qui sans ça, aurait sans doute été trop court. Même si - et c'est peut-être là que Harper Lee a fait une erreur - ce n'est pas la longueur d'un roman qui compte, mais bien sa qualité.
Ensuite, nous sommes sensés lire une histoire racontée par une petite fille de neuf ans, Jean-Louise, - quel drôle de prénom ! - dites "Scout". Mais son langage est beaucoup trop élaboré, trop littéraire et trop complexe ! le lecteur n'est pas dupe et comprend bien qu'à travers ce personnage de jeune fille intrépide, c'est bien Harper Lee qui parle. Sans doute oublions nous au fil de notre lecture que c'est une Scout plus âgée qui nous raconte son enfance...
Qui plus est, pourquoi les enfants appellent-ils leur père par son prénom ? Ce fameux Atticus Finch, "avocat intègre et rigoureux" qui en réalité, est un personnage effacé... Ce manque d'explications sur cette manière de s'adresser à leur père - était-ce le cas en 1930 dans le sud des États-Unis ? - fait grincer les dents du lecteur qui a l'impression d'être laissé de côté. L'auteure écrit son histoire comme elle l'entend, sans tenir compte de l'avis du lecteur... et même de l'éditeur ? Car ce roman nous laisse entendre qu'il n'a pas été assez retravaillé par un éditeur, laissant Harper Lee libre de ses choix. Pas toujours judicieux pour son histoire...
Atticus Finch est donc un homme effacé, alors même qu'il est sensé être au coeur de ce roman ! Comme Scout l'appelle par son prénom, nous ne comprenons pas tout de suite de qui il s'agit et il est mis en retrait. Il n'a de véritable présence que lors du jugement de Tom Robinson au tribunal, ce que nous attendons depuis le début ! Sans parler du grand frère de Scout, Jem, en pleine crise d'adolescence, d'une irritabilité et d'une méchanceté qui agaceront le lecteur...
En revanche, c'est une fois notre lecture terminée que nous comprenons un point essentiel : entre le jugement discriminatoire de ce Noir accusé d'avoir violé une Blanche, et la double intrigue autour de Boo Radley, ce fameux voisin si mystérieux apparemment mort ou enfermé dans sa propre maison sur le point de s'effondrer, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est une histoire sur la différence où les apparences sont souvent trompeuses. Il défend - et donc son auteure aussi - les droits civiques et l'égalité des hommes, peu importe leur couleur, dans un pays où la ségrégation fait des ravages. C'est donc un combat d'idées qui nous est proposé ici, sous le regard d'une petite fille qui croit pouvoir changer le monde en nous donnant sa vision. Peut-être pas...
Malheureusement un racisme toujours d'actualité cette histoire est tirée de faits réels et notre petite héroïne est très proche de l'auteure semble t'il
Un livre unique et pourtant une écriture de pro .
Ce roman m'a beaucoup touchée, par la fraîcheur et l'authenticité du regard de la jeune Scout (Jean-Louise 9ans) On y évoque le racisme ordinaire des années 30 dans le Sud des USA. C'est un livre attachant, qui pose les problèmes sans tomber dans le pathos, qui laisse le lecteur tirer ses conclusions.
Une douce histoire du racisme ordinaire, dans une petite ville de l'Alabama, vue a travers le regard moqueur d'une petite fille qui aurait préféré être un petit garçon. Les personnages sont plutôt attendrissants et sympathique, mais le racisme est là, lourd et prégnant.
Il m'a laissé un goût d'amertume...je voulais rester dans l'histoire pour aller aider ce pauvre homme...quelle tristesse. On a l’impression qu'il se bat contre des moulins...le délit de sale gueule (ici la couleur de peau) existe encore de nos jours...à lire!
Elle est touchante la jeune Scout et son père est un personnage si sympathique qu'on a envie qu'il réussisse à prouver l'innocence de son client. Ce qu'il fait d'ailleurs mais cela ne change rien car à cette époque, un noir accusé d'avoir violé une blanche ne peut sortir libre d'un tribunal. Cependant, malgré ces deux personnages attachants, je n'ai pas réussi à tout à fait comprendre l'engouement que suscite ce roman. Je me suis un peu ennuyée, surtout lors des passages concernant les enfants, je n'ai pas trouvé très original, ni finalement si émouvant. Bref, vous l'aurez compris,
j'ai eu l'impression de passer à côté. C'est pourquoi j'attends vraiment que vous me disiez pourquoi vous l'avez tant aimé. Le seul passage que j'aime énormément, c'est celui qui se déroule au tribunal. .
En 1961, Harper Lee a obtenu le Prix Pulitzer pour ce roman et pourtant, elle n'en a pas publié d'autres. Il semble que de nombreux éléments soient autobiographiques dans ce roman: son père fut aussi un avocat qui défendit deux noirs lors du même procès, il ne plaida plus après ce cas. J'ai été surprise de découvrir que le personnage qui a inspiré son grand ami Drill n'est autre que Truman Capote qui s'est lui aussi inspiré de Harper Lee pour un personnage présent dans son premier roman.
A travers le regard de Scout, le roman raconte l'enfance confrontée aux préjugés et au mal. A la manière de La nuit du chasseur (réalisateur Charles Laughton - 1955 ) dont le récit plaçait les deux enfants au coeur du conte, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur évolue dans un univers onirique créé par Scout, ses peurs, ses incompréhensions, ses doutes et ses peines.
Un roman initiatique sur le passage à l'âge adulte, l'intégrité et le choix de rester fidèle ou non à ses principes et à son éducation. Un récit intelligent et savamment construit autour de l'importante figure du
père, homme de principe et intègre, qui porte en lui des valeurs d'humanité et d'empathie propre à l'universalité. A découvrir !
http://art-enciel.over-blog.com/article-ne-tirez-pas-sur-l-oiseau-moqueur-de-harper-lee-112400930.html
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est un récit universel et sensible sur l'enfance, l'injustice et la ségrégation, dans l'Alabama des années 30, au coeur du sud profond, où le poids du soleil et des préjugés pèse lourd sur les épaules.
Le procédé utilisé par Harper Lee est particulièrement habile et intéressant; Elle utilise la naïveté et les yeux d'une enfant pour mettre ne lumière plus nettement encore les points essentiels de son récit: l'injustice d'un système, les compromissions et la mauvaise foi dont sont capables les adultes pour préserver la tranquillité de leur
petit monde bien ordonné.
Mention spéciale à Marie de m'en avoir parlé et à Anne de me l'avoir offert :o)
Tout devait être réuni pour que j'aime ce roman : le thème, les très très bonnes critiques entre autres. Pourtant je n'ai pas aimé du tout. Je n'ai pas été touchée, j'ai trouvé cela très long. Ma déception est à la hauteur de ce que j'espérai avant de le lire. A vous de juger.
Essentiel!
Tout ou presque a été dit sur ce chef-d’œuvre absolu. Attention néanmoins sa lecture est moins abordable qu'il n'y paraît. Si vous ne vous accrochez pas vous risquez de passer à côté.