Mourir, à quoi bon ?. Sur la question du bonheur éternel

Par : Bernard Jolibert
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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.216 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-25586-6
  • EAN9782343255866
  • Date de parution25/02/2022
  • CollectionHippocrate et Platon
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Mourir, à quoi bon ? Ce titre ironique invite d'abord à questionner notre crainte de mourir et, conjointement, notre aspiration au bonheur éternel. On peut se demander si, en dépit de promesses religieuses apaisantes ou d'espoirs scientifiques téméraires, l'aspiration à l'immortalité ne serait pas un leurre. Souhaiter une existence à la fois sans fin et parfaitement heureuse peut paraître rassurant à première vue.
L'immortalité semble si consolante à celui qui se sait condamné à mourir et qui ignore en quoi consiste exactement cet événement inévitable. A y regarder de plus près, on se rend vite compte que cette vie éternelle, apparemment si consolante, ne contiendrait en guise de bonheur que l'interminable ennui d'une condamnation à revivre sans cesse les mêmes événements. A moins qu'on ne doive se la représenter comme l'insensible immobilité d'un univers figé à jamais dans l'instant.
Ce qui n'est guère plus encourageant. Alors, Mourir, à quoi bon ? Peut-être simplement à nous inviter à mieux aimer la vie dans ce qu'elle a de fragile et d'éphémère.
Mourir, à quoi bon ? Ce titre ironique invite d'abord à questionner notre crainte de mourir et, conjointement, notre aspiration au bonheur éternel. On peut se demander si, en dépit de promesses religieuses apaisantes ou d'espoirs scientifiques téméraires, l'aspiration à l'immortalité ne serait pas un leurre. Souhaiter une existence à la fois sans fin et parfaitement heureuse peut paraître rassurant à première vue.
L'immortalité semble si consolante à celui qui se sait condamné à mourir et qui ignore en quoi consiste exactement cet événement inévitable. A y regarder de plus près, on se rend vite compte que cette vie éternelle, apparemment si consolante, ne contiendrait en guise de bonheur que l'interminable ennui d'une condamnation à revivre sans cesse les mêmes événements. A moins qu'on ne doive se la représenter comme l'insensible immobilité d'un univers figé à jamais dans l'instant.
Ce qui n'est guère plus encourageant. Alors, Mourir, à quoi bon ? Peut-être simplement à nous inviter à mieux aimer la vie dans ce qu'elle a de fragile et d'éphémère.