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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7465-2516-0
  • EAN9782746525160
  • Date de parution17/08/2022
  • ÉditeurLe Pommier

Résumé

Algérie, années 1950. Mokhtar grandit à l'ombre du figuier de son douar, contre lequel son grand-père Kouider aime s'adosser pour faire la sieste. Aussi vieux que le grand-père, peut-être plus, le figuier est un membre à part entière de la famille, prodiguant ses fruits deux fois l'an et une sève dont on fait des cataplasmes. Mais un jour, Moussa, le père, part avec femme et enfants vivre à la ville.
Là, Mokhtar découvre la mer et ses poissons, le cinéma Lux, le hammam, les premières lectures et surtout l'écriture. Quand, un soir où il fait ses devoirs, sa mère lui trace maladroitement dans la paume les huit lettres de leur nom, il comprend qu'à ces lettres il faudra en ajouter beaucoup d'autres... A hauteur d'enfant, Abdelkader Djemaï nous restitue l'Algérie à la veille de l'indépendance. Ses pages sentent l'encens et le benjoin qui se consument sur le kanoun ; la lumière y est celle des murs blanchis à la chaux et des paysages parcourus par un bus jaune de la compagnie L'Hirondelle.
Non loin s'étend la ferme de Manhès, le Pied-noir dont la femme Martine arbore de belles toilettes. Et plus loin encore, mais à l'approche : le bourdonnement des hélicoptères et la danse des convois militaires...
Algérie, années 1950. Mokhtar grandit à l'ombre du figuier de son douar, contre lequel son grand-père Kouider aime s'adosser pour faire la sieste. Aussi vieux que le grand-père, peut-être plus, le figuier est un membre à part entière de la famille, prodiguant ses fruits deux fois l'an et une sève dont on fait des cataplasmes. Mais un jour, Moussa, le père, part avec femme et enfants vivre à la ville.
Là, Mokhtar découvre la mer et ses poissons, le cinéma Lux, le hammam, les premières lectures et surtout l'écriture. Quand, un soir où il fait ses devoirs, sa mère lui trace maladroitement dans la paume les huit lettres de leur nom, il comprend qu'à ces lettres il faudra en ajouter beaucoup d'autres... A hauteur d'enfant, Abdelkader Djemaï nous restitue l'Algérie à la veille de l'indépendance. Ses pages sentent l'encens et le benjoin qui se consument sur le kanoun ; la lumière y est celle des murs blanchis à la chaux et des paysages parcourus par un bus jaune de la compagnie L'Hirondelle.
Non loin s'étend la ferme de Manhès, le Pied-noir dont la femme Martine arbore de belles toilettes. Et plus loin encore, mais à l'approche : le bourdonnement des hélicoptères et la danse des convois militaires...

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Nostalgie d'un autre monde
"L'air et le paysage avait changé". "Il se promit de raconter, plus tard, le monde des siens dans lequel il n'avait pas fini de grandir". ll y a sous cette couverture et dans à peine 126 pages, un trésor. Où l'illusion totale d'un trésor car il n'est fait mention nulle part de récit ou d'autobiographie. Ce pourrait être un livre de souvenirs, un de ceux qu'on laisse en partant, vingt et un fragments pour mémoire. Souvenirs d'un pays et de deux mondes, campagne et ville aujourd'hui disparues, d'un "paradis perdu" et d'une ville découverte. La guerre date par "bribes" le manuscrit, et marque son passage, le traverse mais c'est aussi le livre des lieux, des êtres aimés, des choses de la vie, de quelques gestes gravés. C'est le livre d'un monde disparu, pieu et modeste, superstitieux et quotidien, misérable et beau. C'est peut-être le livre du plus grand bonheur dans la plus grande misère. Il y a d'abord un arbre, un figuier, sa place, son ombre verte, ses remèdes, planté au bord d'un monde presque révolu car il en reste encore à la fin quelques odeurs, l'impression encore d'une présence. Il y a un paysage, un faubourg, des courettes où l'on cuisine, quelques journées particulières, un jour la mer, une omelette. Quelques figures, quelques personnages, trois générations dans les plus petites maisons qui soient. C'est le livre des merveilles des gens modestes, un livre d'Histoire aussi dans une marge fragile. C'est l'enfance qui regarde et qui voit, réalisme édifiant et sobre. Comme elle, on apprend, on comprend. Et c'est tellement beau. L'amour familial adoucit sans doute les contours et soutient cet enfant comme une promesse.Tout est vivant, coloré et fugace, retranscrit avant l'oubli. On intègre cette mémoire, une autre que la sienne. C'est un voyage. Un complément indispensable à la grande Histoire. Et peut-être là contre toute attente, la joie de la lecture, instantanée, et le nid de l'écriture fait de graines et de brindilles glanées ici et là.
"L'air et le paysage avait changé". "Il se promit de raconter, plus tard, le monde des siens dans lequel il n'avait pas fini de grandir". ll y a sous cette couverture et dans à peine 126 pages, un trésor. Où l'illusion totale d'un trésor car il n'est fait mention nulle part de récit ou d'autobiographie. Ce pourrait être un livre de souvenirs, un de ceux qu'on laisse en partant, vingt et un fragments pour mémoire. Souvenirs d'un pays et de deux mondes, campagne et ville aujourd'hui disparues, d'un "paradis perdu" et d'une ville découverte. La guerre date par "bribes" le manuscrit, et marque son passage, le traverse mais c'est aussi le livre des lieux, des êtres aimés, des choses de la vie, de quelques gestes gravés. C'est le livre d'un monde disparu, pieu et modeste, superstitieux et quotidien, misérable et beau. C'est peut-être le livre du plus grand bonheur dans la plus grande misère. Il y a d'abord un arbre, un figuier, sa place, son ombre verte, ses remèdes, planté au bord d'un monde presque révolu car il en reste encore à la fin quelques odeurs, l'impression encore d'une présence. Il y a un paysage, un faubourg, des courettes où l'on cuisine, quelques journées particulières, un jour la mer, une omelette. Quelques figures, quelques personnages, trois générations dans les plus petites maisons qui soient. C'est le livre des merveilles des gens modestes, un livre d'Histoire aussi dans une marge fragile. C'est l'enfance qui regarde et qui voit, réalisme édifiant et sobre. Comme elle, on apprend, on comprend. Et c'est tellement beau. L'amour familial adoucit sans doute les contours et soutient cet enfant comme une promesse.Tout est vivant, coloré et fugace, retranscrit avant l'oubli. On intègre cette mémoire, une autre que la sienne. C'est un voyage. Un complément indispensable à la grande Histoire. Et peut-être là contre toute attente, la joie de la lecture, instantanée, et le nid de l'écriture fait de graines et de brindilles glanées ici et là.
  • Enfance
  • algérie
  • mémoire
  • souvenir
  • littéraure francophone
  • figuier
  • Le pommier
  • Oranie

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Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
tendre agréable
Dans la même lignée que Mohamed DIB ou MouloudFeraoun, Abdelkader Djemaï relate des faits des sociétés à travers la description du quotidien des petites gens. Comme dans "le camping ", un récit publié, l'auteur choisira le regard d'un enfant pour parler de la vie ordinaire et quotidienne des Algériens face à la misère, la pauvreté, mais aussi la solidarité à l'aube de l'indépendance. Mokhtar, un jeune enfant né dans un douar à l'ouest de l'Algérie, est obligé de quitter son village natal et son grand-père ainsi qu'un figuier ancestral symbolisant les racines de toute une famille. Mokhtar va découvrir la grande ville avec ses lumières, ses cinémas et la mer, et l'école, et un trésor infini, la lecture et le plaisir de lire. Avec une écriture fluide, on est rapidement dans l'histoire au milieu de ces personnages attachants partageant leurs peines et leurs joies et surtout un monde en mutation à travers le regard de Mokhtar. c'est le genre de récit qui ne revendique rien (du moins les sujets d'actualité déprimant) sauf le plaisir de lire. Une lecture tendre, magnifique et agréable que je vous conseille vivement.
Dans la même lignée que Mohamed DIB ou MouloudFeraoun, Abdelkader Djemaï relate des faits des sociétés à travers la description du quotidien des petites gens. Comme dans "le camping ", un récit publié, l'auteur choisira le regard d'un enfant pour parler de la vie ordinaire et quotidienne des Algériens face à la misère, la pauvreté, mais aussi la solidarité à l'aube de l'indépendance. Mokhtar, un jeune enfant né dans un douar à l'ouest de l'Algérie, est obligé de quitter son village natal et son grand-père ainsi qu'un figuier ancestral symbolisant les racines de toute une famille. Mokhtar va découvrir la grande ville avec ses lumières, ses cinémas et la mer, et l'école, et un trésor infini, la lecture et le plaisir de lire. Avec une écriture fluide, on est rapidement dans l'histoire au milieu de ces personnages attachants partageant leurs peines et leurs joies et surtout un monde en mutation à travers le regard de Mokhtar. c'est le genre de récit qui ne revendique rien (du moins les sujets d'actualité déprimant) sauf le plaisir de lire. Une lecture tendre, magnifique et agréable que je vous conseille vivement.
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