Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages128
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7465-2518-4
  • EAN9782746525184
  • Date de parution17/08/2022
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille737 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Pommier

Résumé

« ?Un matin, comme si elle voulait lui présenter un membre de la famille qui lui était cher et que Mokhtar ne connaissait pas, Aïchouche le prit par la main et l'emmena au pied du figuier qu'elle aimait, lui dit-elle, pour sa bonté et sa générosité. Avec les yeux encore vierges et étonnés de la petite enfance, Mokhtar vit d'abord le tronc, tellement plus haut et plus vieux que lui. Il était aussi plus robuste que son grand-père et n'avait pas besoin de s'appuyer sur un bâton en bois d'olivier.
Malgré son âge, ses cicatrices et les traces de sève qui ressemblaient à du sang blanc coagulé, il était solidement planté sur le sol en terre battue où cheminaient, au milieu des feuilles mortes et des brindilles d'herbes, des fourmis. En regardant les fourmis, Mokhtar imagina que les racines descendues du tronc se mettaient elles aussi à marcher, à courir sous la maison avant de se disperser et de se perdre dans le grand ventre de la terre qu'il croyait brûlant comme le four en boue séchée d'Aïchouche.? »
« ?Un matin, comme si elle voulait lui présenter un membre de la famille qui lui était cher et que Mokhtar ne connaissait pas, Aïchouche le prit par la main et l'emmena au pied du figuier qu'elle aimait, lui dit-elle, pour sa bonté et sa générosité. Avec les yeux encore vierges et étonnés de la petite enfance, Mokhtar vit d'abord le tronc, tellement plus haut et plus vieux que lui. Il était aussi plus robuste que son grand-père et n'avait pas besoin de s'appuyer sur un bâton en bois d'olivier.
Malgré son âge, ses cicatrices et les traces de sève qui ressemblaient à du sang blanc coagulé, il était solidement planté sur le sol en terre battue où cheminaient, au milieu des feuilles mortes et des brindilles d'herbes, des fourmis. En regardant les fourmis, Mokhtar imagina que les racines descendues du tronc se mettaient elles aussi à marcher, à courir sous la maison avant de se disperser et de se perdre dans le grand ventre de la terre qu'il croyait brûlant comme le four en boue séchée d'Aïchouche.? »

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nostalgie d'un autre monde
"L'air et le paysage avait changé". "Il se promit de raconter, plus tard, le monde des siens dans lequel il n'avait pas fini de grandir". ll y a sous cette couverture et dans à peine 126 pages, un trésor. Où l'illusion totale d'un trésor car il n'est fait mention nulle part de récit ou d'autobiographie. Ce pourrait être un livre de souvenirs, un de ceux qu'on laisse en partant, vingt et un fragments pour mémoire. Souvenirs d'un pays et de deux mondes, campagne et ville aujourd'hui disparues, d'un "paradis perdu" et d'une ville découverte. La guerre date par "bribes" le manuscrit, et marque son passage, le traverse mais c'est aussi le livre des lieux, des êtres aimés, des choses de la vie, de quelques gestes gravés. C'est le livre d'un monde disparu, pieu et modeste, superstitieux et quotidien, misérable et beau. C'est peut-être le livre du plus grand bonheur dans la plus grande misère. Il y a d'abord un arbre, un figuier, sa place, son ombre verte, ses remèdes, planté au bord d'un monde presque révolu car il en reste encore à la fin quelques odeurs, l'impression encore d'une présence. Il y a un paysage, un faubourg, des courettes où l'on cuisine, quelques journées particulières, un jour la mer, une omelette. Quelques figures, quelques personnages, trois générations dans les plus petites maisons qui soient. C'est le livre des merveilles des gens modestes, un livre d'Histoire aussi dans une marge fragile. C'est l'enfance qui regarde et qui voit, réalisme édifiant et sobre. Comme elle, on apprend, on comprend. Et c'est tellement beau. L'amour familial adoucit sans doute les contours et soutient cet enfant comme une promesse.Tout est vivant, coloré et fugace, retranscrit avant l'oubli. On intègre cette mémoire, une autre que la sienne. C'est un voyage. Un complément indispensable à la grande Histoire. Et peut-être là contre toute attente, la joie de la lecture, instantanée, et le nid de l'écriture fait de graines et de brindilles glanées ici et là.
"L'air et le paysage avait changé". "Il se promit de raconter, plus tard, le monde des siens dans lequel il n'avait pas fini de grandir". ll y a sous cette couverture et dans à peine 126 pages, un trésor. Où l'illusion totale d'un trésor car il n'est fait mention nulle part de récit ou d'autobiographie. Ce pourrait être un livre de souvenirs, un de ceux qu'on laisse en partant, vingt et un fragments pour mémoire. Souvenirs d'un pays et de deux mondes, campagne et ville aujourd'hui disparues, d'un "paradis perdu" et d'une ville découverte. La guerre date par "bribes" le manuscrit, et marque son passage, le traverse mais c'est aussi le livre des lieux, des êtres aimés, des choses de la vie, de quelques gestes gravés. C'est le livre d'un monde disparu, pieu et modeste, superstitieux et quotidien, misérable et beau. C'est peut-être le livre du plus grand bonheur dans la plus grande misère. Il y a d'abord un arbre, un figuier, sa place, son ombre verte, ses remèdes, planté au bord d'un monde presque révolu car il en reste encore à la fin quelques odeurs, l'impression encore d'une présence. Il y a un paysage, un faubourg, des courettes où l'on cuisine, quelques journées particulières, un jour la mer, une omelette. Quelques figures, quelques personnages, trois générations dans les plus petites maisons qui soient. C'est le livre des merveilles des gens modestes, un livre d'Histoire aussi dans une marge fragile. C'est l'enfance qui regarde et qui voit, réalisme édifiant et sobre. Comme elle, on apprend, on comprend. Et c'est tellement beau. L'amour familial adoucit sans doute les contours et soutient cet enfant comme une promesse.Tout est vivant, coloré et fugace, retranscrit avant l'oubli. On intègre cette mémoire, une autre que la sienne. C'est un voyage. Un complément indispensable à la grande Histoire. Et peut-être là contre toute attente, la joie de la lecture, instantanée, et le nid de l'écriture fait de graines et de brindilles glanées ici et là.
  • Enfance
  • algérie
  • mémoire
  • souvenir
  • littéraure francophone
  • figuier
  • Le pommier
  • Oranie

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
tendre agréable
Dans la même lignée que Mohamed DIB ou MouloudFeraoun, Abdelkader Djemaï relate des faits des sociétés à travers la description du quotidien des petites gens. Comme dans "le camping ", un récit publié, l'auteur choisira le regard d'un enfant pour parler de la vie ordinaire et quotidienne des Algériens face à la misère, la pauvreté, mais aussi la solidarité à l'aube de l'indépendance. Mokhtar, un jeune enfant né dans un douar à l'ouest de l'Algérie, est obligé de quitter son village natal et son grand-père ainsi qu'un figuier ancestral symbolisant les racines de toute une famille. Mokhtar va découvrir la grande ville avec ses lumières, ses cinémas et la mer, et l'école, et un trésor infini, la lecture et le plaisir de lire. Avec une écriture fluide, on est rapidement dans l'histoire au milieu de ces personnages attachants partageant leurs peines et leurs joies et surtout un monde en mutation à travers le regard de Mokhtar. c'est le genre de récit qui ne revendique rien (du moins les sujets d'actualité déprimant) sauf le plaisir de lire. Une lecture tendre, magnifique et agréable que je vous conseille vivement.
Dans la même lignée que Mohamed DIB ou MouloudFeraoun, Abdelkader Djemaï relate des faits des sociétés à travers la description du quotidien des petites gens. Comme dans "le camping ", un récit publié, l'auteur choisira le regard d'un enfant pour parler de la vie ordinaire et quotidienne des Algériens face à la misère, la pauvreté, mais aussi la solidarité à l'aube de l'indépendance. Mokhtar, un jeune enfant né dans un douar à l'ouest de l'Algérie, est obligé de quitter son village natal et son grand-père ainsi qu'un figuier ancestral symbolisant les racines de toute une famille. Mokhtar va découvrir la grande ville avec ses lumières, ses cinémas et la mer, et l'école, et un trésor infini, la lecture et le plaisir de lire. Avec une écriture fluide, on est rapidement dans l'histoire au milieu de ces personnages attachants partageant leurs peines et leurs joies et surtout un monde en mutation à travers le regard de Mokhtar. c'est le genre de récit qui ne revendique rien (du moins les sujets d'actualité déprimant) sauf le plaisir de lire. Une lecture tendre, magnifique et agréable que je vous conseille vivement.
Le jour où Pelé
Abdelkader Djemaï
E-book
5,99 €
Un moment d'oubli
1/5
Abdelkader Djemaï
E-book
9,99 €
Un moment d'oubli
1/5
Abdelkader Djemaï
E-book
9,99 €
Histoires de cochons
Abdelkader Djemaï
E-book
10,99 €
Histoires de cochons
Abdelkader Djemaï
E-book
10,99 €