Sombre farce incandescente poussée à l’extrémité d'insondables fracas.
Métaphore tout à la fois baroque et furieuse de ce qu’à pu être la colonisation française en Algérie.
Moi, le Glorieux, c’est Albert Vandel et un peu plus que ça, la voix plus que centenaire et rageuse, boursouflée de pulsions. L'Ubu-Roi-gargantuesque gorgé d’orgueil et de délires, de violence noircie de fantasmes, poussé dans les derniers retranchements d’un monde qui lui échappe mais ne veut lâcher.
L'ogre devant le banquet tragique qui s’effondre de révoltes, le mythe repus devant l'effroi
qu'il a commis.
Sculptée à la démesure du personnage, folle, excessive et brûlante, la langue de Mathieu Belezi déborde, éructe, belle et puissante dans ses recoins les plus noirs, dans ses faits les plus inavouables, dans ses traverses et ses fulgurances qui cisaillent le temps, l'âme civilisatrice et tempétueuse.
Un roman monstre, un roman fou de psychés torrentielles.
Le texte sidérant d'échos, de chair et de sang, d’une plume qui se fait rare.
Une œuvre, une voix que l'on redécouvre de livres en livres, avec un intérêt des plus sincères et primordial.
Moi le Glorieux.
Sombre farce incandescente poussée à l’extrémité d'insondables fracas.
Métaphore tout à la fois baroque et furieuse de ce qu’à pu être la colonisation française en Algérie.
Moi, le Glorieux, c’est Albert Vandel et un peu plus que ça, la voix plus que centenaire et rageuse, boursouflée de pulsions. L'Ubu-Roi-gargantuesque gorgé d’orgueil et de délires, de violence noircie de fantasmes, poussé dans les derniers retranchements d’un monde qui lui échappe mais ne veut lâcher.
L'ogre devant le banquet tragique qui s’effondre de révoltes, le mythe repus devant l'effroi qu'il a commis.
Sculptée à la démesure du personnage, folle, excessive et brûlante, la langue de Mathieu Belezi déborde, éructe, belle et puissante dans ses recoins les plus noirs, dans ses faits les plus inavouables, dans ses traverses et ses fulgurances qui cisaillent le temps, l'âme civilisatrice et tempétueuse.
Un roman monstre, un roman fou de psychés torrentielles.
Le texte sidérant d'échos, de chair et de sang, d’une plume qui se fait rare.
Une œuvre, une voix que l'on redécouvre de livres en livres, avec un intérêt des plus sincères et primordial.