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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.186 kg
  • Dimensions14,2 cm × 21,3 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-37055-344-7
  • EAN9782370553447
  • Date de parution09/03/2023
  • ÉditeurLe Tripode

Résumé

Roman fulgurant d'une centaine de pages, Le Petit Roi raconte l'histoire d'un enfant qui, abandonné par sa mère, se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan isolé dans une petite ferme provençale. Intime et bouleversant, ce roman est de la même puissance littéraire qu' Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire Le Monde 2022. Un chef-d'oeuvre, vraiment. Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale.
Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d'un monde. L'indifférence répétée des saisons, la cruauté, l'absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d'amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d' Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022. Roman sidérant d'une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d'oeuvre.
A l'instar d'oeuvres comme Jeux interdits, Sa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l'enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l'attente et la désillusion d'un enfant qui n'aspire qu'à être aimé.
Roman fulgurant d'une centaine de pages, Le Petit Roi raconte l'histoire d'un enfant qui, abandonné par sa mère, se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan isolé dans une petite ferme provençale. Intime et bouleversant, ce roman est de la même puissance littéraire qu' Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire Le Monde 2022. Un chef-d'oeuvre, vraiment. Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale.
Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d'un monde. L'indifférence répétée des saisons, la cruauté, l'absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d'amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d' Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022. Roman sidérant d'une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d'oeuvre.
A l'instar d'oeuvres comme Jeux interdits, Sa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l'enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l'attente et la désillusion d'un enfant qui n'aspire qu'à être aimé.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Apprentissage sauvage et solitaire, aux couleurs de la rage et de la frustration
Premier roman publié en 1998 sous le pseudonyme de Mathieu Belezi, Le petit roi accède enfin au devant de la scène grâce au succès l’an dernier d’Attaquer la terre et le soleil et à la décision du Tripode de commencer à rééditer les précédents ouvrages de l’auteur. Dans un récit d’allure faussement autobiographique - « Je fuis comme la peste l’autofiction. A trop parler de soi, on en oublie d’imaginer. Et que devient la littérature si le souffle de l’imagination ne bouscule pas le lecteur ? » déclare-t-il dans une interview pour le journal Libération -, l’écrivain met en scène Mathieu, un garçon de douze ans dévasté par les déchirures parentales qui ont mené sa mère à le confier à la garde de son grand-père. Le vieil homme qui, en ce milieu des années soixante, subsiste en solitaire, dans une vie simple et rude au plus près des saisons, sur sa petite ferme d’altitude en Provence, a beau déployer en silence toute son impuissante tendresse, le pré-adolescent écorché vif, qui se sent abandonné et pense que « rien n’est là pour qu’il vive heureux », n’est plus que rancoeur et s’en prend violemment à lui-même autant qu’à la terre entière, dans des accès de cruauté où s’expriment sa révolte et sa colère. L’écriture âpre et sans concession ne commente ni n’enjolive. Ses traits ciselés comme à vif dans la matière brute des réminiscences se contentent de raconter simplement, la sobriété de ton amplifiant encore la violence d’une narration coup de poing qui vous laisse assommé et interdit de tant de fulgurance et de souffrance rentrée. Car le jeune Mathieu, abandonné par ses parents après les avoir vus se déchirer dans un paroxysme de haine et de fureur, se punit autant qu’il se venge de leur manque d’amour en faisant mal à son tour. Réfléchissant en miroir la violence vécue, la victime se fait alors bourreau de plus faibles, animaux ou garçonnet fragile, en un crescendo de scènes brutales et cruelles. Lui, qui, au fond, se sent « coupable de tout », se défend en adoptant la stratégie bravache du même pas mal, et, tâchant de se convaincre que « n’est coupable que celui qui veut l’être », « [s]e venge de la désinvolture du monde à [s]on égard » en se faisant tortionnaire en retour. Dans ce chaos affectif, seul surnage le lumineux miracle de la tendresse taiseuse du grand-père, un début possible de pansement qui laissera pourtant plus que jamais la plaie à vif lorsque, comme si tout attachement ne servait qu’à vous piéger pour mieux vous meurtrir ensuite, le cours inéluctable de la vie l’arrachera sans prévenir. Troussé sans ménagement dans une langue aussi cinglante que poétique, mêlant tendresse et sadisme en une combinaison détonante et dérangeante, ce court texte magnifiquement écrit et travaillé a l’éclat sombre de son personnage, un petit roi lancé à corps et coeur perdus dans un apprentissage sauvage et solitaire, aux couleurs de la rage et de la frustration. Un grand coup de chapeau à la petite maison d’édition du Tripode pour avoir su révéler cette œuvre injustement méconnue.
Premier roman publié en 1998 sous le pseudonyme de Mathieu Belezi, Le petit roi accède enfin au devant de la scène grâce au succès l’an dernier d’Attaquer la terre et le soleil et à la décision du Tripode de commencer à rééditer les précédents ouvrages de l’auteur. Dans un récit d’allure faussement autobiographique - « Je fuis comme la peste l’autofiction. A trop parler de soi, on en oublie d’imaginer. Et que devient la littérature si le souffle de l’imagination ne bouscule pas le lecteur ? » déclare-t-il dans une interview pour le journal Libération -, l’écrivain met en scène Mathieu, un garçon de douze ans dévasté par les déchirures parentales qui ont mené sa mère à le confier à la garde de son grand-père. Le vieil homme qui, en ce milieu des années soixante, subsiste en solitaire, dans une vie simple et rude au plus près des saisons, sur sa petite ferme d’altitude en Provence, a beau déployer en silence toute son impuissante tendresse, le pré-adolescent écorché vif, qui se sent abandonné et pense que « rien n’est là pour qu’il vive heureux », n’est plus que rancoeur et s’en prend violemment à lui-même autant qu’à la terre entière, dans des accès de cruauté où s’expriment sa révolte et sa colère. L’écriture âpre et sans concession ne commente ni n’enjolive. Ses traits ciselés comme à vif dans la matière brute des réminiscences se contentent de raconter simplement, la sobriété de ton amplifiant encore la violence d’une narration coup de poing qui vous laisse assommé et interdit de tant de fulgurance et de souffrance rentrée. Car le jeune Mathieu, abandonné par ses parents après les avoir vus se déchirer dans un paroxysme de haine et de fureur, se punit autant qu’il se venge de leur manque d’amour en faisant mal à son tour. Réfléchissant en miroir la violence vécue, la victime se fait alors bourreau de plus faibles, animaux ou garçonnet fragile, en un crescendo de scènes brutales et cruelles. Lui, qui, au fond, se sent « coupable de tout », se défend en adoptant la stratégie bravache du même pas mal, et, tâchant de se convaincre que « n’est coupable que celui qui veut l’être », « [s]e venge de la désinvolture du monde à [s]on égard » en se faisant tortionnaire en retour. Dans ce chaos affectif, seul surnage le lumineux miracle de la tendresse taiseuse du grand-père, un début possible de pansement qui laissera pourtant plus que jamais la plaie à vif lorsque, comme si tout attachement ne servait qu’à vous piéger pour mieux vous meurtrir ensuite, le cours inéluctable de la vie l’arrachera sans prévenir. Troussé sans ménagement dans une langue aussi cinglante que poétique, mêlant tendresse et sadisme en une combinaison détonante et dérangeante, ce court texte magnifiquement écrit et travaillé a l’éclat sombre de son personnage, un petit roi lancé à corps et coeur perdus dans un apprentissage sauvage et solitaire, aux couleurs de la rage et de la frustration. Un grand coup de chapeau à la petite maison d’édition du Tripode pour avoir su révéler cette œuvre injustement méconnue.
Témoignage bouleversant
Citation d'entrée : " O mère dont les mains quiètes reposent sur le giron à plat. J'ai vu scintiller mon ombre dans le cercueil de tes yeux. Et s'y débattre le morveux empiégé comme un rat !" Louis - René des Forêts. Découvert dans son précédent ouvrage "C'était notre terre" , une écriture belle et un sens du récit, c'est avec un plaisir renouvelé que je me suis plongé dans ce nouveau livre - témoignage où encore une fois l'émotion est au rendez-vous. Adolescent à peine, dans l'urgence Mathieu se voit confié à son grand père, paysan de son état, mais dont il ne connaît rien. L'urgence c'est pour lui, des conflits violents entre son père et sa mère, des souvenirs de scènes qui vont le poursuivre tout au long de ce livre, qui nourrit sa haine du monde l'entourant, à la recherche de quelqu'un qui lui accorderait un semblant d(intérêt si ce n'est de l'amour. Ce roman écrit avec les tripes est le récit de son combat contre le monde extérieur, l'adaptation diffuse de Mathieu à ce nouveau milieu, une relative parenthèse enchantée au milieu de scènes de vie campagnardes au rythme des saisons, Une petite année de révolte où Mathieu se venge de son abandon et tente d'assouvir sa propre violence avec un grand père qui fait au mieux pour l'apprivoiser et lui offrir un moment de paix. J'ai aimé ce témoignage et cette écriture sensible, bouleversant et sensible.
Citation d'entrée : " O mère dont les mains quiètes reposent sur le giron à plat. J'ai vu scintiller mon ombre dans le cercueil de tes yeux. Et s'y débattre le morveux empiégé comme un rat !" Louis - René des Forêts. Découvert dans son précédent ouvrage "C'était notre terre" , une écriture belle et un sens du récit, c'est avec un plaisir renouvelé que je me suis plongé dans ce nouveau livre - témoignage où encore une fois l'émotion est au rendez-vous. Adolescent à peine, dans l'urgence Mathieu se voit confié à son grand père, paysan de son état, mais dont il ne connaît rien. L'urgence c'est pour lui, des conflits violents entre son père et sa mère, des souvenirs de scènes qui vont le poursuivre tout au long de ce livre, qui nourrit sa haine du monde l'entourant, à la recherche de quelqu'un qui lui accorderait un semblant d(intérêt si ce n'est de l'amour. Ce roman écrit avec les tripes est le récit de son combat contre le monde extérieur, l'adaptation diffuse de Mathieu à ce nouveau milieu, une relative parenthèse enchantée au milieu de scènes de vie campagnardes au rythme des saisons, Une petite année de révolte où Mathieu se venge de son abandon et tente d'assouvir sa propre violence avec un grand père qui fait au mieux pour l'apprivoiser et lui offrir un moment de paix. J'ai aimé ce témoignage et cette écriture sensible, bouleversant et sensible.
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • France
  • Mathieu
  • Haute Provence
  • le Papé
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