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C'est bouleversant. Au début j'étais un peu dérouté par l'écriture, tant le rythme est effréné, tant il bouscule les codes de style et de ponctuation. Et très vite, une évidence : le style de Dimova sert parfaitement ce qui est raconté. Ce que les personnages disent, pensent, espèrent, craignent, est traduit par cette écriture fébrile, comme une envie de hurler, de s'échapper, d'exister.
Dans une société en reconstruction morale et sociale, (la Bulgarie post-totalitaire), des adolescents, en rupture avec leurs parents, tentent de rêver leur vie. Ils se heurtent à l'égoïsme,
la faiblesse, la culpabilité, la veulerie, la tristesse de leurs parents, eux-mêmes brisés ou trop lâches. Des parents, des mères surtout, dont l'héritage est lourd à porter, si lourd qu'on se demande quels échappatoires auront leurs enfants. Comment peut-on survivre dans la peur ou le manque d'amour ?
Mais c'est déjà en dire beaucoup. Simplement, Dimova parle de l'enfance, de l'adolescence, du passage à l'âge adulte, de la vieillesse, avec beaucoup de tendresse. Elle s'appuie sur les ressorts de la psychanalyse, qui lui permettent de traduire le tumulte intérieur de chaque personnage de façon cohérente et extrêmement vivante. « Mères » atteint une dimension poétique : les mots, simples, acquièrent sous cette plume un sens universel.
L'histoire est passionnante, le procédé original, c'est une révélation pour moi. C'est surprenant, poignant. Savoir qu'on peut écrire ça, et l'écrire comme ça... !!!
j'ignorais qu'on pouvait écrire comme ça !
C'est bouleversant. Au début j'étais un peu dérouté par l'écriture, tant le rythme est effréné, tant il bouscule les codes de style et de ponctuation. Et très vite, une évidence : le style de Dimova sert parfaitement ce qui est raconté. Ce que les personnages disent, pensent, espèrent, craignent, est traduit par cette écriture fébrile, comme une envie de hurler, de s'échapper, d'exister.
Dans une société en reconstruction morale et sociale, (la Bulgarie post-totalitaire), des adolescents, en rupture avec leurs parents, tentent de rêver leur vie. Ils se heurtent à l'égoïsme, la faiblesse, la culpabilité, la veulerie, la tristesse de leurs parents, eux-mêmes brisés ou trop lâches. Des parents, des mères surtout, dont l'héritage est lourd à porter, si lourd qu'on se demande quels échappatoires auront leurs enfants. Comment peut-on survivre dans la peur ou le manque d'amour ?
Mais c'est déjà en dire beaucoup. Simplement, Dimova parle de l'enfance, de l'adolescence, du passage à l'âge adulte, de la vieillesse, avec beaucoup de tendresse. Elle s'appuie sur les ressorts de la psychanalyse, qui lui permettent de traduire le tumulte intérieur de chaque personnage de façon cohérente et extrêmement vivante. « Mères » atteint une dimension poétique : les mots, simples, acquièrent sous cette plume un sens universel.
L'histoire est passionnante, le procédé original, c'est une révélation pour moi. C'est surprenant, poignant. Savoir qu'on peut écrire ça, et l'écrire comme ça... !!!