Mémoires sur la cour de Louis XV. Tome 12, La Dauphine (janvier-juillet 1744)

Par : Duc de Luynes
    • Nombre de pages320
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.384 kg
    • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 2,0 cm
    • ISBN978-2-84909-893-6
    • EAN9782849098936
    • Date de parution15/11/2013
    • CollectionSources histoire de France
    • ÉditeurPaléo

    Résumé

    J'ai déjà dit un mot de plusieurs difficultés qu'il y a eu pendant le voyage de Mme la Dauphine. On a beaucoup parlé d'une histoire de jambons à Bayonne ; on a dit que la ville en ayant donné une grande quantité à Mme la Dauphine, Mme de Brancas avait prétendu qu'ils lui appartenaient ; que la première femme de chambre les avait réclamés comme un droit qui lui était acquis, et que l'affaire s'était terminée par un partage à l'amiable.
    M de Lauraguais en arrivant ici nia absolument le fait ; cependant il n'est pas sans fondement. Le détail en fut mandé au Roi pour recevoir ses ordres, et le Roi manda qu'il ne fallait rien changer à ce qui s'était passé, mais que dans le fond la première femme de chambre avait raison ; que les présents devaient lui revenir, étant chargée d'en faire la distribution à la chambre. L'usage est que les gouverneurs et gouvernantes ont le bénéfice de tous les présents faits aux princes et princesses confiés à leurs soins.
    (Du samedi 27 février, Versailles)
    J'ai déjà dit un mot de plusieurs difficultés qu'il y a eu pendant le voyage de Mme la Dauphine. On a beaucoup parlé d'une histoire de jambons à Bayonne ; on a dit que la ville en ayant donné une grande quantité à Mme la Dauphine, Mme de Brancas avait prétendu qu'ils lui appartenaient ; que la première femme de chambre les avait réclamés comme un droit qui lui était acquis, et que l'affaire s'était terminée par un partage à l'amiable.
    M de Lauraguais en arrivant ici nia absolument le fait ; cependant il n'est pas sans fondement. Le détail en fut mandé au Roi pour recevoir ses ordres, et le Roi manda qu'il ne fallait rien changer à ce qui s'était passé, mais que dans le fond la première femme de chambre avait raison ; que les présents devaient lui revenir, étant chargée d'en faire la distribution à la chambre. L'usage est que les gouverneurs et gouvernantes ont le bénéfice de tous les présents faits aux princes et princesses confiés à leurs soins.
    (Du samedi 27 février, Versailles)