Le roman d’Haroldo Conti est le Roman de la Liberté. La libération des humains par la porte de l’art, de tous les arts. Irriguée de personnages hauts en couleur, très hauts en couleur, et de situations burlesques, cette grande épopée baroque, cette aventure magnifique lancée sur les chemins de travers, sur les mers démontées, est une ode charnelle à l’art sous toutes ses coutures, un manifeste délirant de la reconstruction d’un pays grâce aux armes du verbe et du spectacle enchanteur.
On y boit des alcools qui peuplent les nuits de discours enfiévrés et de danses insomniaques, on y parle beaucoup, on y vit des vies de richesse pauvre et d’envie vagabondes.
Mascaro, son héros - diablement discret mais o combien important – est ce représentant-bandit des luttes armées, conquérant des libertés dérobées par le pouvoir dictatorial. Le Prince, personnage incroyable de verve, hâbleur superbe aux apparats grandiloquents, portent la voix des rêves et des différences. Oreste, compagnon imperturbable, un nain trublion, un fanatique de la lutte gréco-romaine, un lion aux portes de la retraite, et tant d’autres, accompagnent sans le savoir leur héros dans sa destinée libératrice.
La langue y est partout généreuse, épique et gourmande. La gouaille, le franc-parler et le lyrisme comique se mêlent à la volonté de sortir de soi et de retrouver l’autre, de faire renaitre l’âme d’un peuple endormi par la violence et la misère omniprésentes.
Au jeu de la roulotte, Mascaro est le dé qui vient se ficher en travers de la gorge des pouvoirs sanglants.
Un grand livre nécessaire qui redonne toute sa valeur et toute son impérieuse importance à l’art comme acte libérateur. C’est avec le sourire et un brin d’amertume que l’on quitte ces pages, se disant que des voix comme celle d’Haroldo sont rares mais si précieuses.
Le roman d’Haroldo Conti est le Roman de la Liberté. La libération des humains par la porte de l’art, de tous les arts. Irriguée de personnages hauts en couleur, très hauts en couleur, et de situations burlesques, cette grande épopée baroque, cette aventure magnifique lancée sur les chemins de travers, sur les mers démontées, est une ode charnelle à l’art sous toutes ses coutures, un manifeste délirant de la reconstruction d’un pays grâce aux armes du verbe et du spectacle enchanteur.
On y boit des alcools qui peuplent les nuits de discours enfiévrés et de danses insomniaques, on y parle beaucoup, on y vit des vies de richesse pauvre et d’envie vagabondes.
Mascaro, son héros - diablement discret mais o combien important – est ce représentant-bandit des luttes armées, conquérant des libertés dérobées par le pouvoir dictatorial. Le Prince, personnage incroyable de verve, hâbleur superbe aux apparats grandiloquents, portent la voix des rêves et des différences. Oreste, compagnon imperturbable, un nain trublion, un fanatique de la lutte gréco-romaine, un lion aux portes de la retraite, et tant d’autres, accompagnent sans le savoir leur héros dans sa destinée libératrice.
La langue y est partout généreuse, épique et gourmande. La gouaille, le franc-parler et le lyrisme comique se mêlent à la volonté de sortir de soi et de retrouver l’autre, de faire renaitre l’âme d’un peuple endormi par la violence et la misère omniprésentes.
Au jeu de la roulotte, Mascaro est le dé qui vient se ficher en travers de la gorge des pouvoirs sanglants.
Un grand livre nécessaire qui redonne toute sa valeur et toute son impérieuse importance à l’art comme acte libérateur. C’est avec le sourire et un brin d’amertume que l’on quitte ces pages, se disant que des voix comme celle d’Haroldo sont rares mais si précieuses.