Une attendrissante et pleine de malice chronique de gens ordinaires, des histoires qui se dévoilent sous les mains d'une pédicure aux oreilles grandes ouvertes. Des cœurs bosselés, des pieds rongés par la vie, des vies heureuses et d'autres heurtées. Et, en creux, l'histoire de l'Allemagne réunifiée. L'est et l'ouest comme deux continents. Katja Oskamp écrit comme une mélodie, le doux ronron des habitudes, la chanson délicate d'un quartier peuplé d'anecdotes et d'existences creusées par des années de labeur.
Un roman doux et chaleureux, la vie dans la vie, l'humanité dans son
intime vérité. Une authenticité qui touche et fait sourire.
Marzahn, mon amour, comme si souvent dans le catalogue des éditions Zulma, est un petit enchantement qui se garde tout près du cœur.
Vies minuscules
Je le verrais bien en film, ce roman. Une comédie urbaine légère, pleine de grâce, sur la vie des petites gens.
L'histoire ? Une écrivaine, la quarantaine arrivée, devient pédicure. Au fil du texte, elle nous livre les portraits de quelques un(e)s de ces client(e)s. Et nous voilà embarqués et ballottés pendant ces pages où la petite et la grande histoire se mêlent et se disputent.
Si un jour j'avais besoin d'un ou d'une pédicure, je ne sourcillerais pas : je me rendrais à Marzahn !