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  • Nombre de pages263
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.356 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-234-09591-5
  • EAN9782234095915
  • Date de parution21/08/2024
  • CollectionLa Bleue
  • ÉditeurStock

Résumé

"Mon père ne parlait jamais de son boulot. Il disait la centrale, comme s'il n'y en avait qu'une seule au monde, comme si c'était le nombril du monde. Et de fait c'était le nombril de notre monde". En 2036, dans une France gouvernée par l'extrême droite, Samuel Vidouble est confiné dans sa cave à la suite d'un accident nucléaire sur le site de la centrale de Malville à l'ombre de laquelle il vivait enfant.
Fascinante et monstrueuse, la centrale cristallise les disputes familiales et les luttes politiques des années 80. Sur les bords du Rhône, le jeune Samuel grandit dans l'aura de Thomas, le garçon sauvage, et d'Astrid, une adolescente révoltée, tandis que plane la double menace du Front national et du feu nucléaire. Alternant roman d'apprentissage et d'anticipation, Malville explore cette France périurbaine, ainsi que les conséquences sanitaires et environnementales de nos "choix" énergétiques qui bouleversent irrémédiablement notre rapport au monde, à la terre et au vivant.
Avec ce livre inspiré des lieux de sa jeunesse et tissé de réminiscences littéraires - de Tom Sawyer à Rimbaud -, Emmanuel Ruben affirme sa passion pour la géographie. Une ode vibrante au fleuve et à l'enfance.
"Mon père ne parlait jamais de son boulot. Il disait la centrale, comme s'il n'y en avait qu'une seule au monde, comme si c'était le nombril du monde. Et de fait c'était le nombril de notre monde". En 2036, dans une France gouvernée par l'extrême droite, Samuel Vidouble est confiné dans sa cave à la suite d'un accident nucléaire sur le site de la centrale de Malville à l'ombre de laquelle il vivait enfant.
Fascinante et monstrueuse, la centrale cristallise les disputes familiales et les luttes politiques des années 80. Sur les bords du Rhône, le jeune Samuel grandit dans l'aura de Thomas, le garçon sauvage, et d'Astrid, une adolescente révoltée, tandis que plane la double menace du Front national et du feu nucléaire. Alternant roman d'apprentissage et d'anticipation, Malville explore cette France périurbaine, ainsi que les conséquences sanitaires et environnementales de nos "choix" énergétiques qui bouleversent irrémédiablement notre rapport au monde, à la terre et au vivant.
Avec ce livre inspiré des lieux de sa jeunesse et tissé de réminiscences littéraires - de Tom Sawyer à Rimbaud -, Emmanuel Ruben affirme sa passion pour la géographie. Une ode vibrante au fleuve et à l'enfance.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 3 avis lecteurs
Mauvais choix
Robert Merle - Malvil - Gallimard - 1972. Même titre à deux lettres près, même thème, même erreur… S’il fallait choisir une centrale nucléaire Super Phénix n’est pas la bonne. Cette centrale avait un but : détruire les actinides des déchets des PWR traditionnels en fabriquant de l’électricité, c’était certainement la centrale la moins polluante du système énergétique ; personnellement, j’ai rencontré les ingénieurs du site. Citoyen dubitatif et inquiet, je discutaillais sur les dangers de la radio-activité jusqu’au moment où le chef de la centrale m’a fait remarquer que je m’étais appuyé contre la cuve du réacteur. Fuite de sodium ? Le fluide caloporteur de la centrale solaire d’Odeillo était du sodium… rejet d’argon ? etc. l’industrie chimique actuelle fait beaucoup mieux ! Quant à Super Phénix, il fonctionne dans quelques pays qui en ont piraté le système et en font leur profit. (Aussi Malvil en film, avec Serrault, Dutronc, Trintignant, Villeret).
Robert Merle - Malvil - Gallimard - 1972. Même titre à deux lettres près, même thème, même erreur… S’il fallait choisir une centrale nucléaire Super Phénix n’est pas la bonne. Cette centrale avait un but : détruire les actinides des déchets des PWR traditionnels en fabriquant de l’électricité, c’était certainement la centrale la moins polluante du système énergétique ; personnellement, j’ai rencontré les ingénieurs du site. Citoyen dubitatif et inquiet, je discutaillais sur les dangers de la radio-activité jusqu’au moment où le chef de la centrale m’a fait remarquer que je m’étais appuyé contre la cuve du réacteur. Fuite de sodium ? Le fluide caloporteur de la centrale solaire d’Odeillo était du sodium… rejet d’argon ? etc. l’industrie chimique actuelle fait beaucoup mieux ! Quant à Super Phénix, il fonctionne dans quelques pays qui en ont piraté le système et en font leur profit. (Aussi Malvil en film, avec Serrault, Dutronc, Trintignant, Villeret).
Notre avenir ?
Tout à la fois anticipation, biographie et réquisitoire contre le nucléaire et la politique, ce roman avait tout pour me plaire et il a plutôt bien réussi ! Le titre et une centrale nucléaire sur la couverture, même si ce n’est pas celle de Creys-Malville ont eu tôt fait de me ramener pas mal d’années en arrière, quand on croyait encore pouvoir empêcher le démarrage du Superphénix, après le décès de Vital Michalon, dans des confrontations moins violentes mais tout aussi inutiles ! Mais il fallait le faire, comme ailleurs et ce n’est pas l’auteur qui me contredira ! Le roman débute en 2036 après l’explosion d’ASTRID, réacteur à neutron rapide construit près de Malville, qui a répandu le virus radioactif, obligeant les habitants à vivre confinés, sans beaucoup plus de libertés, même si sortir les exposerait à la mort ! Le narrateur est confiné sur les bords de la Loire et va raconter son enfance, le Rhône et la Centrale. Un récit fascinant dans lequel l’auteur m’a totalement immergée dans l’enfance de Sam, de ses relations avec ses parents, ses ressentis face à la Centrale ! Son amour de la nature nous emmène sur des chemins semés de poésie, sur le fleuve impétueux, mais toujours sous l’emprise menaçante de la centrale, grande pourvoyeuse d’emplois ! Il m’est toujours difficile de chroniquer une lecture que j’ai appréciée et qui m’a touchée, qui plus est sur un combat d’actualité car le nucléaire est le pire destructeur et pollueur de tous les temps, pour des milliers d’années mais soyons assurés qu’un accident viendra rapidement mettre fin à notre lente agonie ! #Malville #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Tout à la fois anticipation, biographie et réquisitoire contre le nucléaire et la politique, ce roman avait tout pour me plaire et il a plutôt bien réussi ! Le titre et une centrale nucléaire sur la couverture, même si ce n’est pas celle de Creys-Malville ont eu tôt fait de me ramener pas mal d’années en arrière, quand on croyait encore pouvoir empêcher le démarrage du Superphénix, après le décès de Vital Michalon, dans des confrontations moins violentes mais tout aussi inutiles ! Mais il fallait le faire, comme ailleurs et ce n’est pas l’auteur qui me contredira ! Le roman débute en 2036 après l’explosion d’ASTRID, réacteur à neutron rapide construit près de Malville, qui a répandu le virus radioactif, obligeant les habitants à vivre confinés, sans beaucoup plus de libertés, même si sortir les exposerait à la mort ! Le narrateur est confiné sur les bords de la Loire et va raconter son enfance, le Rhône et la Centrale. Un récit fascinant dans lequel l’auteur m’a totalement immergée dans l’enfance de Sam, de ses relations avec ses parents, ses ressentis face à la Centrale ! Son amour de la nature nous emmène sur des chemins semés de poésie, sur le fleuve impétueux, mais toujours sous l’emprise menaçante de la centrale, grande pourvoyeuse d’emplois ! Il m’est toujours difficile de chroniquer une lecture que j’ai appréciée et qui m’a touchée, qui plus est sur un combat d’actualité car le nucléaire est le pire destructeur et pollueur de tous les temps, pour des milliers d’années mais soyons assurés qu’un accident viendra rapidement mettre fin à notre lente agonie ! #Malville #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Notre futur ?
Tout à la fois anticipation, biographie et réquisitoire contre le nucléaire et la politique, ce roman avait tout pour me plaire et il a plutôt bien réussi ! Le titre et une centrale nucléaire sur la couverture, même si ce n’est pas celle de Creys-Malville ont eu tôt fait de me ramener pas mal d’années en arrière, quand on croyait encore pouvoir empêcher le démarrage du Superphénix, après le décès de Vital Michalon, dans des confrontations moins violentes mais tout aussi inutiles ! Mais il fallait le faire, comme ailleurs et ce n’est pas l’auteur qui me contredira ! Le roman débute en 2036 après l’explosion d’ASTRID, réacteur à neutron rapide construit près de Malville, qui a répandu le virus radioactif, obligeant les habitants à vivre confinés, sans beaucoup plus de libertés, même si sortir les exposerait à la mort ! Le narrateur est confiné sur les bords de la Loire et va raconter son enfance, le Rhône et la Centrale. Un récit fascinant dans lequel l’auteur m’a totalement immergée dans l’enfance de Sam, de ses relations avec ses parents, ses ressentis face à la Centrale ! Son amour de la nature nous emmène sur des chemins semés de poésie, sur le fleuve impétueux, mais toujours sous l’emprise menaçante de la centrale, grande pourvoyeuse d’emplois ! Il m’est toujours difficile de chroniquer une lecture que j’ai appréciée et qui m’a touchée, qui plus est sur un combat d’actualité car le nucléaire est le pire destructeur et pollueur de tous les temps, pour des milliers d’années mais soyons assurés qu’un accident viendra rapidement mettre fin à notre lente agonie ! #Malville #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Tout à la fois anticipation, biographie et réquisitoire contre le nucléaire et la politique, ce roman avait tout pour me plaire et il a plutôt bien réussi ! Le titre et une centrale nucléaire sur la couverture, même si ce n’est pas celle de Creys-Malville ont eu tôt fait de me ramener pas mal d’années en arrière, quand on croyait encore pouvoir empêcher le démarrage du Superphénix, après le décès de Vital Michalon, dans des confrontations moins violentes mais tout aussi inutiles ! Mais il fallait le faire, comme ailleurs et ce n’est pas l’auteur qui me contredira ! Le roman débute en 2036 après l’explosion d’ASTRID, réacteur à neutron rapide construit près de Malville, qui a répandu le virus radioactif, obligeant les habitants à vivre confinés, sans beaucoup plus de libertés, même si sortir les exposerait à la mort ! Le narrateur est confiné sur les bords de la Loire et va raconter son enfance, le Rhône et la Centrale. Un récit fascinant dans lequel l’auteur m’a totalement immergée dans l’enfance de Sam, de ses relations avec ses parents, ses ressentis face à la Centrale ! Son amour de la nature nous emmène sur des chemins semés de poésie, sur le fleuve impétueux, mais toujours sous l’emprise menaçante de la centrale, grande pourvoyeuse d’emplois ! Il m’est toujours difficile de chroniquer une lecture que j’ai appréciée et qui m’a touchée, qui plus est sur un combat d’actualité car le nucléaire est le pire destructeur et pollueur de tous les temps, pour des milliers d’années mais soyons assurés qu’un accident viendra rapidement mettre fin à notre lente agonie ! #Malville #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
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