L'auteur nous raconte l'histoire de Madeleine quarantenaire, à l'existence morne et solitaire. Elevée sans preuve d'amour, rabaissée en permanence, Madeleine se trouve indigne d'être aimée. Elle rencontre un homme venu renouer avec ses origines bretonnes, suite au décès de son père. Madeleine va s'éprendre de cet homme triste et brusque. Ces deux solitudes se croisent, sans vraiment se comprendre. On éprouve une certaine tendresse pour Madeleine qui semble condamnée à être déçue.
Si le récit de cette rencontre paraît improbable, on peut reconnaître à l'auteur un talent pour
décrire les sentiments éprouvés par les personnages. L'auteur passe de l'un à l'autre et nous conte des "tranches de vie" passées ou présentes, contribuant à la compréhension des événements et de la psychologie des personnages. L'auteur fait preuve d'un style vif et abrupt qui fait mouche. Le récit s'avère bien cru par moment (on aurait pu se passer de certaines descriptions sur les fluides corporels de différentes natures...).
Dans l'ensemble, cette lecture m'a plu.
J'en retiens l'image d'une femme accrochée à l'existence et à la vie : "Cà ne lui était pas naturel, la vie. Elle se forçait, elle insistait, elle volait tous les bouts de destin oubliés par les autres. Elle s'en foutait d'avoir mal, elle voulait exister".
A l'image de Madeleine, la Bretagne, terre nourricière, est solide : "La Bretagne a un paysage qui nargue. Un paysage définitif. Même la mer lui en veut, fouette ses rochers, fort, la tabasse. Mais la Bretagne tient debout, elle a toujours été là, elle sera toujours debout, intacte. Même odeur de sel, d'immense. Odeur de possible, ivresse de liberté".
L'histoire d'une femme en quête d'amour
L'auteur nous raconte l'histoire de Madeleine quarantenaire, à l'existence morne et solitaire. Elevée sans preuve d'amour, rabaissée en permanence, Madeleine se trouve indigne d'être aimée. Elle rencontre un homme venu renouer avec ses origines bretonnes, suite au décès de son père. Madeleine va s'éprendre de cet homme triste et brusque. Ces deux solitudes se croisent, sans vraiment se comprendre. On éprouve une certaine tendresse pour Madeleine qui semble condamnée à être déçue.
Si le récit de cette rencontre paraît improbable, on peut reconnaître à l'auteur un talent pour décrire les sentiments éprouvés par les personnages. L'auteur passe de l'un à l'autre et nous conte des "tranches de vie" passées ou présentes, contribuant à la compréhension des événements et de la psychologie des personnages. L'auteur fait preuve d'un style vif et abrupt qui fait mouche. Le récit s'avère bien cru par moment (on aurait pu se passer de certaines descriptions sur les fluides corporels de différentes natures...).
Dans l'ensemble, cette lecture m'a plu.
J'en retiens l'image d'une femme accrochée à l'existence et à la vie : "Cà ne lui était pas naturel, la vie. Elle se forçait, elle insistait, elle volait tous les bouts de destin oubliés par les autres. Elle s'en foutait d'avoir mal, elle voulait exister".
A l'image de Madeleine, la Bretagne, terre nourricière, est solide : "La Bretagne a un paysage qui nargue. Un paysage définitif. Même la mer lui en veut, fouette ses rochers, fort, la tabasse. Mais la Bretagne tient debout, elle a toujours été là, elle sera toujours debout, intacte. Même odeur de sel, d'immense. Odeur de possible, ivresse de liberté".