Prix Femina étranger
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  • Nombre de pages267
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.198 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-330-18108-6
  • EAN9782330181086
  • Date de parution06/09/2023
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel
  • TraducteurJulien Lapeyre de Cabanes

Résumé

Fazil, le jeune narrateur de ce livre, part faire des études de lettres loin de chez lui. Devenu boursier après le décès de son père, il loge dans une modeste pension et gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision. C'est alors que sur un tournage, il remarque Madame Hayat, une femme voluptueuse qui pourrait être sa mère, dont il tombe éperdument amoureux. Quelques jours plus tard, il fait aussi la connaissance de la jeune Sila.
Double bonheur, double initiation, double regard sur la magie d'une vie. L'analyse tout en finesse du sentiment amoureux trouve en ce livre de singuliers échos. Le personnage de Madame Hayat, solaire, et celui de Fazil, plus littéraire, plus engagé, convoquent les subtiles métaphores d'une aspiration à la liberté absolue dans un pays qui se referme autour d'eux sans jamais parvenir à les atteindre.
Pour celui qui se souvient que ce livre a été écrit en prison, l'émotion est profonde.
Fazil, le jeune narrateur de ce livre, part faire des études de lettres loin de chez lui. Devenu boursier après le décès de son père, il loge dans une modeste pension et gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision. C'est alors que sur un tournage, il remarque Madame Hayat, une femme voluptueuse qui pourrait être sa mère, dont il tombe éperdument amoureux. Quelques jours plus tard, il fait aussi la connaissance de la jeune Sila.
Double bonheur, double initiation, double regard sur la magie d'une vie. L'analyse tout en finesse du sentiment amoureux trouve en ce livre de singuliers échos. Le personnage de Madame Hayat, solaire, et celui de Fazil, plus littéraire, plus engagé, convoquent les subtiles métaphores d'une aspiration à la liberté absolue dans un pays qui se referme autour d'eux sans jamais parvenir à les atteindre.
Pour celui qui se souvient que ce livre a été écrit en prison, l'émotion est profonde.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Sophie E. - 1Decitre Confluence
5/5
Une pure merveille !
Que de douceur dans ce roman ! L'émotion vient à chaque ligne, vous enveloppe, au fur et à mesure que parallèlement grimpe l'angoisse du quotidien sous un régime autoritaire qui ne pardonne rien... Des personnages bouleversants, un texte absolument magnifique.
Que de douceur dans ce roman ! L'émotion vient à chaque ligne, vous enveloppe, au fur et à mesure que parallèlement grimpe l'angoisse du quotidien sous un régime autoritaire qui ne pardonne rien... Des personnages bouleversants, un texte absolument magnifique.
DilamarDecitre Bellecour
4/5
La littérature et la vie
Fazil a la vingtaine, ainsi que Sila, étudiants tous les deux, tombés dans la misère après les revers du pouvoir. Fazil, par les hasards de la vie, va faire la rencontre de Madame Hayat, rayonnante cinquantenaire, pure force vitale. Un vent frais souffle dans ce récit qui danse entre l'ouverture – la découverte de soi-même, les beautés de l'amour – et la fermeture politique et sociale. Un grand roman sur les rapports entre la littérature et la vie, sur la quête de liberté – et une belle et improbable histoire d'amour dans une Turquie prise dans le tourniquet du pouvoir autoritaire.
Fazil a la vingtaine, ainsi que Sila, étudiants tous les deux, tombés dans la misère après les revers du pouvoir. Fazil, par les hasards de la vie, va faire la rencontre de Madame Hayat, rayonnante cinquantenaire, pure force vitale. Un vent frais souffle dans ce récit qui danse entre l'ouverture – la découverte de soi-même, les beautés de l'amour – et la fermeture politique et sociale. Un grand roman sur les rapports entre la littérature et la vie, sur la quête de liberté – et une belle et improbable histoire d'amour dans une Turquie prise dans le tourniquet du pouvoir autoritaire.
Amandine B. - 2Decitre Annecy
4/5
La littérature peut-elle nous sauver ?
C’est l’histoire d’un jeune homme qui découvre ce qu’est la vraie vie : la pauvreté, l’amour, l’amitié, l’entraide, la mort, la violence… On se plonge avec délice dans ce roman où l’auteur prend un malin plaisir à nous interroger sur le rôle de la littérature et des écrivains à travers son personnage, étudiant en lettres.
C’est l’histoire d’un jeune homme qui découvre ce qu’est la vraie vie : la pauvreté, l’amour, l’amitié, l’entraide, la mort, la violence… On se plonge avec délice dans ce roman où l’auteur prend un malin plaisir à nous interroger sur le rôle de la littérature et des écrivains à travers son personnage, étudiant en lettres.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Ardente déclaration d’amour à la liberté
Lorsque son père meurt ruiné, Fazil plonge dans la précarité. Il trouve à se loger dans un quartier populaire, et tâche de financer ses études littéraires en faisant de la figuration pour une chaîne de télévision. Tandis que la peur monte dans le pays sous la pression croissante de la violence et de l’arbitraire d’un totalitarisme religieux, le jeune homme cherche un sens à sa vie, à la croisée de sa passion pour la littérature et de son amour pour deux femmes aux antipodes l’une de l’autre. Sila est une étudiante de son âge, déterminée à partir chercher la liberté à l’étranger. Madame Hayat est une femme mûre et sensuelle, que rien ne semble pouvoir empêcher de rester elle-même, flamboyante et insaisissable. Rédigé pendant les années d’incarcération politique d’Ahmet Altan, libéré en avril dernier, le roman file la métaphore pour un incoercible chant à la liberté. Sur l’arrière-plan d’un pays sombrant dans la terreur et l’oppression, qui, s’il n’est jamais nommé, semble pointer un futur proche en Turquie, l’apprentissage du jeune Fazil est l’occasion pour l’auteur de partager ses déchirements et ses réflexions sur la meilleure manière de rester libre. Si, à travers Sila, se profile sa passion pour cet incomparable vecteur de liberté qu’est la littérature, avec la tentation de partir la cultiver à loisir dans la fuite et dans l’exil, c’est une autre forme d’irréductible indépendance, celle qui vous vient de choix assumés sans concession, quoi qu’ils coûtent, parce qu’ils sont les plus en accord avec vous-même, qu’incarne Madame Hayat. Cette femme, dont le nom signifie « la vie » en turc, apprend au jeune homme que l’on ne peut vivre pleinement et librement qu’en oubliant passé et avenir pour se concentrer, sans remord ni crainte, sur l’instant présent. Rien à perdre, pas de « peur d’avoir peur », juste l’évidence présente : une philosophie de vie dont on conçoit aisément à quel point elle peut façonner les choix de l’auteur dans la poursuite sans exil de son oeuvre, malgré la coercition. C’est exactement celle qui guide les irréductibles combattantes de la liberté kurdes face à Daech, dans S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi... Comment ne pas être à nouveau impressionné par cette dernière parution de l’auteur ? Plus encore qu’un formidable hommage à la littérature et à ses pouvoirs d’émancipation, c’est cette fois, face à l’oppression directement subie, une ardente déclaration d’amour à la liberté que nous livre l’irréductible plume, toujours aussi élégante et éclairée, d’Ahmet Altan.
Lorsque son père meurt ruiné, Fazil plonge dans la précarité. Il trouve à se loger dans un quartier populaire, et tâche de financer ses études littéraires en faisant de la figuration pour une chaîne de télévision. Tandis que la peur monte dans le pays sous la pression croissante de la violence et de l’arbitraire d’un totalitarisme religieux, le jeune homme cherche un sens à sa vie, à la croisée de sa passion pour la littérature et de son amour pour deux femmes aux antipodes l’une de l’autre. Sila est une étudiante de son âge, déterminée à partir chercher la liberté à l’étranger. Madame Hayat est une femme mûre et sensuelle, que rien ne semble pouvoir empêcher de rester elle-même, flamboyante et insaisissable. Rédigé pendant les années d’incarcération politique d’Ahmet Altan, libéré en avril dernier, le roman file la métaphore pour un incoercible chant à la liberté. Sur l’arrière-plan d’un pays sombrant dans la terreur et l’oppression, qui, s’il n’est jamais nommé, semble pointer un futur proche en Turquie, l’apprentissage du jeune Fazil est l’occasion pour l’auteur de partager ses déchirements et ses réflexions sur la meilleure manière de rester libre. Si, à travers Sila, se profile sa passion pour cet incomparable vecteur de liberté qu’est la littérature, avec la tentation de partir la cultiver à loisir dans la fuite et dans l’exil, c’est une autre forme d’irréductible indépendance, celle qui vous vient de choix assumés sans concession, quoi qu’ils coûtent, parce qu’ils sont les plus en accord avec vous-même, qu’incarne Madame Hayat. Cette femme, dont le nom signifie « la vie » en turc, apprend au jeune homme que l’on ne peut vivre pleinement et librement qu’en oubliant passé et avenir pour se concentrer, sans remord ni crainte, sur l’instant présent. Rien à perdre, pas de « peur d’avoir peur », juste l’évidence présente : une philosophie de vie dont on conçoit aisément à quel point elle peut façonner les choix de l’auteur dans la poursuite sans exil de son oeuvre, malgré la coercition. C’est exactement celle qui guide les irréductibles combattantes de la liberté kurdes face à Daech, dans S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi... Comment ne pas être à nouveau impressionné par cette dernière parution de l’auteur ? Plus encore qu’un formidable hommage à la littérature et à ses pouvoirs d’émancipation, c’est cette fois, face à l’oppression directement subie, une ardente déclaration d’amour à la liberté que nous livre l’irréductible plume, toujours aussi élégante et éclairée, d’Ahmet Altan.
Hymne à la vie
Si les premières pages de Madame Hayat trahissent un triste quotidien, bientôt les énoncés factuels prennent de l'ampleur, deviennent un tourbillon d'émotions alors que l'amour embrase le héros, le fend en deux, divisé qu'il est entre deux femmes, aux antipodes l'une de l'autre. Hommage à la liberté, à la vie et à la passion, tant intellectuelle que charnelle, ce roman est un superbe pied de nez à la dictature turque (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/11/19/madame-hayat-ahmet-altan/)
Si les premières pages de Madame Hayat trahissent un triste quotidien, bientôt les énoncés factuels prennent de l'ampleur, deviennent un tourbillon d'émotions alors que l'amour embrase le héros, le fend en deux, divisé qu'il est entre deux femmes, aux antipodes l'une de l'autre. Hommage à la liberté, à la vie et à la passion, tant intellectuelle que charnelle, ce roman est un superbe pied de nez à la dictature turque (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/11/19/madame-hayat-ahmet-altan/)
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