Que feriez-vous si vous étiez un écrivain qui vient de se faire larguer par sa femme et que vous alliez prendre une petite biture avant de vous réveiller sans savoir ce que vous avez fais entre le moment où vous avez quitté le bar et celui où vous vous êtes réveillé ?
Rien ?
Et si dans la cachette où vous planquez votre marijuana, vous retrouviez la tête de votre ex ?!
C'est le point de départ de ce roman de Norman Mailer, un des plus grands écrivains américains du XXè siècle, qui nous a quitté récemment.
Sexe, drogue, paranoïa, des personnages sur le fil du rasoir
et un anti-héros qui se débat face à cette question lancinante : et si c'était moi ?
Encore lui faut-il retrouver tous ses compagnons de beuverie et faire face à l'énigmatique et de plus en plus inquiétant chef de la police qui semble déjà voir en lui un coupable.
Mailer est un ancien boxeur, il se sert de ses mots comme s'il s'agissait de ses poings. KO ? Pas tout à fait mais pas tout à fait indemne non plus à la fin d'une lecture où le sol se dérobe sous vos pas à chaque chapitre et où votre raison voyage sur un fil très mince au-dessus d'un abyme vertigineux.
Les problèmes d'un écrivain après une cuite
Que feriez-vous si vous étiez un écrivain qui vient de se faire larguer par sa femme et que vous alliez prendre une petite biture avant de vous réveiller sans savoir ce que vous avez fais entre le moment où vous avez quitté le bar et celui où vous vous êtes réveillé ?
Rien ?
Et si dans la cachette où vous planquez votre marijuana, vous retrouviez la tête de votre ex ?!
C'est le point de départ de ce roman de Norman Mailer, un des plus grands écrivains américains du XXè siècle, qui nous a quitté récemment.
Sexe, drogue, paranoïa, des personnages sur le fil du rasoir et un anti-héros qui se débat face à cette question lancinante : et si c'était moi ?
Encore lui faut-il retrouver tous ses compagnons de beuverie et faire face à l'énigmatique et de plus en plus inquiétant chef de la police qui semble déjà voir en lui un coupable.
Mailer est un ancien boxeur, il se sert de ses mots comme s'il s'agissait de ses poings. KO ? Pas tout à fait mais pas tout à fait indemne non plus à la fin d'une lecture où le sol se dérobe sous vos pas à chaque chapitre et où votre raison voyage sur un fil très mince au-dessus d'un abyme vertigineux.