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Martin Luther King Jr. Un homme et son rêve
Avis posté le 2012-12-29
Je fais un rêve ...
La biographie de Marie Agnès Combesque ne retrace pas seulement l'histoire d'un homme, porté par une foi profonde, au discours inspiré, devenu l'homme à abattre pour le FBI qui le traita comme un " ennemi de l'État ". C'est aussi le récit du plus grand mouvement politique et social que l'Amérique ait connu au XXe siècle.
En 1964, le président L.B. Johnson signe le Civil RightsAct, qui rend illégale la ségrégation aux États-Unis, et en 1965 les Noirs américains obtiennent enfin le droit de vote. Mais pour obtenir cette victoire, il aura fallu vaincre la résistance du Sud raciste et de l'État fédéral, subir la terreur des attentats terroristes qui jalonnent une lutte pour l'égalité que Martin Luther King voulait animée par l'idéologie de la non-violence.
L'histoire d'un rêve, et l'exemple d'un engagement qui suscite respect et admiration.
« "Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain."
« Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : “Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux.”
« Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
« Je fais le rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice.
« Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !
« Je fais le rêve qu'un jour juste là-bas en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur qui a les lèvres dégoulinantes des mots interposition et annulation; un jour juste là-bas en Alabama les petits garçons noirs et les petites filles noires puissent joindre leurs mains avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et sœurs.
« Je fais ce rêve aujourd'hui.
« Je fais le rêve qu'un jour chaque vallée soit glorifiée, que chaque colline et chaque montagne soit aplanie, que les endroits rudes soient transformées en plaines, que les endroits tortueux soient redressés, que la gloire du Seigneur soit révélée et que tous les vivants le voient tous ensemble.»
La biographie de Marie Agnès Combesque ne retrace pas seulement l'histoire d'un homme, porté par une foi profonde, au discours inspiré, devenu l'homme à abattre pour le FBI qui le traita comme un " ennemi de l'État ". C'est aussi le récit du plus grand mouvement politique et social que l'Amérique ait connu au XXe siècle.
En 1964, le président L.B. Johnson signe le Civil RightsAct, qui rend illégale la ségrégation aux États-Unis, et en 1965 les Noirs américains obtiennent enfin le droit de vote. Mais pour obtenir cette victoire, il aura fallu vaincre la résistance du Sud raciste et de l'État fédéral, subir la terreur des attentats terroristes qui jalonnent une lutte pour l'égalité que Martin Luther King voulait animée par l'idéologie de la non-violence.
L'histoire d'un rêve, et l'exemple d'un engagement qui suscite respect et admiration.
« "Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain."
« Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : “Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux.”
« Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
« Je fais le rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice.
« Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !
« Je fais le rêve qu'un jour juste là-bas en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur qui a les lèvres dégoulinantes des mots interposition et annulation; un jour juste là-bas en Alabama les petits garçons noirs et les petites filles noires puissent joindre leurs mains avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et sœurs.
« Je fais ce rêve aujourd'hui.
« Je fais le rêve qu'un jour chaque vallée soit glorifiée, que chaque colline et chaque montagne soit aplanie, que les endroits rudes soient transformées en plaines, que les endroits tortueux soient redressés, que la gloire du Seigneur soit révélée et que tous les vivants le voient tous ensemble.»

Emphyrio
Avis posté le 2012-12-29
Une citation anonyme
Ce texte n'est pas de moi mais mérite le détour car son anonyme auteur a tout compris de Jack Vance :
" Jack Vance est un excellent conteur qui place souvent ses personnages dans des situations d’où ils doivent se tirer par de multiples moyens, l’un d’entre eux étant souvent l’insolence astucieuse. Il y a du burlesque chez les personnages de Vance.
Le talent de Vance s’exprime par la création de cultures très crédibles. Il en décrit les mœurs et s’attache particulièrement aux vêtements, aux couleurs et... aux traditions culinaires et gastronomiques . L’utilisation fréquente des mises en abyme et des notes de bas de pages donnent de la substance à ses univers imaginaires.
Les technologies futuristes (ou la magie) sont, dans l'œuvre de Vance, au service du récit. L’auteur ne cherche pas à les mettre en avant ou à épouser les développements technologiques les plus récents de notre époque. Ces avancées futuristes côtoient des éléments très archaïques : ainsi le vaisseau spatial et la traction animale ont droit de cité dans une même œuvre.
Il décrit fréquemment des sociétés très codifiées, au formalisme rigide, où les valeurs s’inversent radicalement à l’occasion de célébrations exceptionnelles. On y retrouve l’ambiance du carnaval : le port du masque permet de gommer les différences sociales et de se livrer à tous les excès. Pour autant, l’auteur ne perd jamais de vue les destins individuels des personnages secondaires tiraillés entre leurs aspirations personnelles et les contraintes de la société dans laquelle ils vivent.
L'Aventure et l'Aventurier sont aussi des thèmes récurrents de l'œuvre vancienne. Le voyage, qu'il soit entrepris dans un but initiatique, commercial, touristique ou professionnel ou subi du fait de l'esclavage, de la fuite ou de la quête, est prétexte à de savoureuses confrontations à l'Autre. Le faux-pas culturel, l'incident diplomatique, le marchandage et la duperie ont souvent des conséquences que Vance semble prendre un malin plaisir à décrire. On retrouve fréquemment l'archétype du guide touristique qui tente d'exploiter au mieux la naïveté de son client ou du marchand qui demande un prix exorbitant pour ses biens. Le contrat, qu'il soit social ou commercial, est au centre de l'œuvre de Vance. Certains personnages ne s'y tiennent qu'un moment pour le trahir ou le détourner (cf. le jeu du hadaul) ou sont d'une honneteté scrupuleuse (Jehan Addels, l'homme de confiance de Gersen dans la geste des Princes Démons).
En fin de compte, le héros vancien est souvent un personnage masculin sombre et distant qui a conscience de ne pas être à sa place dans son environnement (le cycle de Tschaï, le visage du démon, Emphyrio, la vie éternelle, les chroniques de Durdane, Marune, Wyst). Cette perception du monde lui permet d’adopter un regard distant et ironique sur son entourage. S’il triomphe toujours de ses épreuves, il en sort changé et parfois désabusé. "
Ce texte n'est pas de moi mais mérite le détour car son anonyme auteur a tout compris de Jack Vance :
" Jack Vance est un excellent conteur qui place souvent ses personnages dans des situations d’où ils doivent se tirer par de multiples moyens, l’un d’entre eux étant souvent l’insolence astucieuse. Il y a du burlesque chez les personnages de Vance.
Le talent de Vance s’exprime par la création de cultures très crédibles. Il en décrit les mœurs et s’attache particulièrement aux vêtements, aux couleurs et... aux traditions culinaires et gastronomiques . L’utilisation fréquente des mises en abyme et des notes de bas de pages donnent de la substance à ses univers imaginaires.
Les technologies futuristes (ou la magie) sont, dans l'œuvre de Vance, au service du récit. L’auteur ne cherche pas à les mettre en avant ou à épouser les développements technologiques les plus récents de notre époque. Ces avancées futuristes côtoient des éléments très archaïques : ainsi le vaisseau spatial et la traction animale ont droit de cité dans une même œuvre.
Il décrit fréquemment des sociétés très codifiées, au formalisme rigide, où les valeurs s’inversent radicalement à l’occasion de célébrations exceptionnelles. On y retrouve l’ambiance du carnaval : le port du masque permet de gommer les différences sociales et de se livrer à tous les excès. Pour autant, l’auteur ne perd jamais de vue les destins individuels des personnages secondaires tiraillés entre leurs aspirations personnelles et les contraintes de la société dans laquelle ils vivent.
L'Aventure et l'Aventurier sont aussi des thèmes récurrents de l'œuvre vancienne. Le voyage, qu'il soit entrepris dans un but initiatique, commercial, touristique ou professionnel ou subi du fait de l'esclavage, de la fuite ou de la quête, est prétexte à de savoureuses confrontations à l'Autre. Le faux-pas culturel, l'incident diplomatique, le marchandage et la duperie ont souvent des conséquences que Vance semble prendre un malin plaisir à décrire. On retrouve fréquemment l'archétype du guide touristique qui tente d'exploiter au mieux la naïveté de son client ou du marchand qui demande un prix exorbitant pour ses biens. Le contrat, qu'il soit social ou commercial, est au centre de l'œuvre de Vance. Certains personnages ne s'y tiennent qu'un moment pour le trahir ou le détourner (cf. le jeu du hadaul) ou sont d'une honneteté scrupuleuse (Jehan Addels, l'homme de confiance de Gersen dans la geste des Princes Démons).
En fin de compte, le héros vancien est souvent un personnage masculin sombre et distant qui a conscience de ne pas être à sa place dans son environnement (le cycle de Tschaï, le visage du démon, Emphyrio, la vie éternelle, les chroniques de Durdane, Marune, Wyst). Cette perception du monde lui permet d’adopter un regard distant et ironique sur son entourage. S’il triomphe toujours de ses épreuves, il en sort changé et parfois désabusé. "