A des époques différentes, les mines de sel de Bex ont été le centre d‘évènements dramatiques. Aussi, le récit est une alternance des différentes périodes.
En 1826, Aaron Salzberg est employé comme mineur de sel. Son histoire tragique entrecoupe celle d’une prise d’otages, au même endroit, en 2020. Une classe d’adolescents, leurs enseignantes, leur guide et d’autres employés sont retenus en otage. Des membres d’une organisation d’extrême-droite sont, également, retenus prisonniers. L’inspecteur Andreas Auer perçoit, très vite, que la situation est explosive,
lorsqu’un otage est libéré. En effet, la victime est attachée dans un wagon et s’embrase lorsque les forces de l’ordre ouvrent la porte. L’équipe œuvre pour découvrir l’identité et les motivations des ravisseurs. Elle cherche à entrer en contact avec eux. Ils comprennent que la négociation va être ardue, lorsqu’un homme, grimé en Charlot, accepte de communiquer par vidéo. Comme dans les films de Charlie Chaplin, il reste muet : il s’exprime par des attitudes corporelles et indique ses revendications par des pancartes.
Les demandes sont surprenantes. Elles concernent des injustices, pour lesquelles les preneurs d’otages réclament des réparations. Alors que les causes semblent nobles, les méthodes sont plus que contestables. N’est-ce pas un antagonisme de tuer au nom de thèses humanistes ? Les collégiens représentent l’innocence et le mal est matérialisé par les membres du bloc identitaire Suisse. Les revendications de Charlot et de ses complices paraissent justes, alors que leurs actes sont effroyables. Aussi, le curseur d’empathie du lecteur s’affole, vibre et ne sait plus où se positionner.
Les heures défilent et les titres de chapitres indiquent le temps écoulé depuis la prise d’otages. Nous assistons aux négociations, les techniques d’investigation, ainsi que les méthodes des preneurs d’otages pour les déjouer. J’ai aimé cette immersion auprès de la police. Hélas, les malfaiteurs ont toujours un coup d’avance. De quelle manière connaissent-ils les plans d’Andreas ?
J’ai été, également, passionnée par les passages historiques, d’autant plus, que grâce au plan de la mine, qui m’a servi de marque-page, j’ai pu me projeter à l’intérieur. Étant claustrophobe, c’est une expérience que je ne vivrai jamais, dans la vie réelle. La destinée d’Aaron m’a beaucoup émue. Quel est son lien avec les faits de 2020 ?
Les protégés de Sainte Kinga est la quatrième enquête d’Andreas Auer. Je n’ai pas lu les précédentes, cependant, je n’ai absolument pas été gênée. Au contraire, cela m’a donné envie de découvrir les autres livres de Marc Voltenauer, car j’ai adoré ce suspense qui défend des valeurs telles que la tolérance et dénonce le racisme, l’homophobie, etc.
Un suspense qui défend des valeurs
A des époques différentes, les mines de sel de Bex ont été le centre d‘évènements dramatiques. Aussi, le récit est une alternance des différentes périodes.
En 1826, Aaron Salzberg est employé comme mineur de sel. Son histoire tragique entrecoupe celle d’une prise d’otages, au même endroit, en 2020. Une classe d’adolescents, leurs enseignantes, leur guide et d’autres employés sont retenus en otage. Des membres d’une organisation d’extrême-droite sont, également, retenus prisonniers. L’inspecteur Andreas Auer perçoit, très vite, que la situation est explosive, lorsqu’un otage est libéré. En effet, la victime est attachée dans un wagon et s’embrase lorsque les forces de l’ordre ouvrent la porte. L’équipe œuvre pour découvrir l’identité et les motivations des ravisseurs. Elle cherche à entrer en contact avec eux. Ils comprennent que la négociation va être ardue, lorsqu’un homme, grimé en Charlot, accepte de communiquer par vidéo. Comme dans les films de Charlie Chaplin, il reste muet : il s’exprime par des attitudes corporelles et indique ses revendications par des pancartes.
Les demandes sont surprenantes. Elles concernent des injustices, pour lesquelles les preneurs d’otages réclament des réparations. Alors que les causes semblent nobles, les méthodes sont plus que contestables. N’est-ce pas un antagonisme de tuer au nom de thèses humanistes ? Les collégiens représentent l’innocence et le mal est matérialisé par les membres du bloc identitaire Suisse. Les revendications de Charlot et de ses complices paraissent justes, alors que leurs actes sont effroyables. Aussi, le curseur d’empathie du lecteur s’affole, vibre et ne sait plus où se positionner.
Les heures défilent et les titres de chapitres indiquent le temps écoulé depuis la prise d’otages. Nous assistons aux négociations, les techniques d’investigation, ainsi que les méthodes des preneurs d’otages pour les déjouer. J’ai aimé cette immersion auprès de la police. Hélas, les malfaiteurs ont toujours un coup d’avance. De quelle manière connaissent-ils les plans d’Andreas ?
J’ai été, également, passionnée par les passages historiques, d’autant plus, que grâce au plan de la mine, qui m’a servi de marque-page, j’ai pu me projeter à l’intérieur. Étant claustrophobe, c’est une expérience que je ne vivrai jamais, dans la vie réelle. La destinée d’Aaron m’a beaucoup émue. Quel est son lien avec les faits de 2020 ?
Les protégés de Sainte Kinga est la quatrième enquête d’Andreas Auer. Je n’ai pas lu les précédentes, cependant, je n’ai absolument pas été gênée. Au contraire, cela m’a donné envie de découvrir les autres livres de Marc Voltenauer, car j’ai adoré ce suspense qui défend des valeurs telles que la tolérance et dénonce le racisme, l’homophobie, etc.