Le cinéma remet périodiquement l'œuvre de Paul Féval sous les projecteurs. Les connaisseurs savent qu'elle égale souvent celle du meilleur Dumas. Paul Morand, qui n'avait pas l'admiration facile, n'hésite pas à placer l'auteur du Bossu parmi les " grands " romanciers du siècle passé, et le roman dont il est ici question au premier rang de ses réussites : " Aucun livre ne fait mieux sentir la magie criminelle du brouillard que Les Mystères de Londres... trait d'union entre les romans libertins et cruels à la Clarissse Harlowe et le roman policier... " Et même Morand d'ajouter cet aveu : " J'en suis venu à admirer jusqu'au style de Paul Féval, qui est pour moi une source constante de délectation... style fascinant et si contagieux que je me mets à parler comme cela toute la journée ! "
Impossible de résumer, même à gros traits, l'intrique de ce récit, tout en rebondissements et en fausses pistes. D'autant qu'il s'agit en fait de plusieurs intriques follement emmêlées. Disons que nous sommes entraînés, dès les premières pages, dans une sorte d'odyssée urbaine dont les pièges empruntent une bonne part de leur perversité au climat ambiant : celui de Londres et de son fog, bien sûr ; celui aussi des fastes de la nuit, qui toujours fascinèrent Féval, grand pourfendeur des forces de l'ombre...
Le cinéma remet périodiquement l'œuvre de Paul Féval sous les projecteurs. Les connaisseurs savent qu'elle égale souvent celle du meilleur Dumas. Paul Morand, qui n'avait pas l'admiration facile, n'hésite pas à placer l'auteur du Bossu parmi les " grands " romanciers du siècle passé, et le roman dont il est ici question au premier rang de ses réussites : " Aucun livre ne fait mieux sentir la magie criminelle du brouillard que Les Mystères de Londres... trait d'union entre les romans libertins et cruels à la Clarissse Harlowe et le roman policier... " Et même Morand d'ajouter cet aveu : " J'en suis venu à admirer jusqu'au style de Paul Féval, qui est pour moi une source constante de délectation... style fascinant et si contagieux que je me mets à parler comme cela toute la journée ! "
Impossible de résumer, même à gros traits, l'intrique de ce récit, tout en rebondissements et en fausses pistes. D'autant qu'il s'agit en fait de plusieurs intriques follement emmêlées. Disons que nous sommes entraînés, dès les premières pages, dans une sorte d'odyssée urbaine dont les pièges empruntent une bonne part de leur perversité au climat ambiant : celui de Londres et de son fog, bien sûr ; celui aussi des fastes de la nuit, qui toujours fascinèrent Féval, grand pourfendeur des forces de l'ombre...