Les Lumières et l'idéalisme allemand
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- Nombre de pages289
- PrésentationBroché
- Poids0.38 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-296-02268-3
- EAN9782296022683
- Date de parution06/03/2007
- CollectionLa Philosophie en commun
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La division du travail philosophique tend encore à établir des cloisons étanches entre chercheurs spécialistes des Lumières et de l'Idéalisme allemand ici rapprochés, au point qu'en France, règne une ignorance réciproque. Faut-il dès lors enregistrer ce fait, à tout le moins étrange pour ceux qui soutiennent l'idée d'une histoire une de la philosophie ? Si entre les " Philosophes " et les Idéalistes allemands nulle affinité, nulle communication ne sont vérifiables, est-ce à cause d'une radicale hétérogénéité des discours qui conduit à nier qu'il y ait un sens commun de ce qui se dit, ici et là, sous le nom de " philosophie " ? S'il existe un jugement de goût en philosophie, déclarer les Lumières " plates " et l'Idéalisme allemand " obscur " reviendrait alors à entériner une étrange dénivellation dans l'histoire de la philosophie entre 1750 et 1835.
Il est possible qu'une certaine conception spontanément " historiciste " de l'histoire de la philosophie ait accrédité l'idée que dans une téléologie du sens du philosopher, les Lumières aient pu représenter une chute, un retard, une impasse par rapport à son plein accomplissement spéculatif allemand. L'ambition des travaux rassemblés dans ce volume est de ne pas se laisser impressionner par cet " historicisme ".
Sans prétendre couvrir exhaustivement le champ " Idéalisme allemand " et " Lumières, AuFklärung, Enlightenment ", ils abordent sans a priori les thèmes essentiels où ces deux moments de la culture européenne se sont confrontés l'un à l'autre : la métaphysique, la raison, la logique, la liberté, l'histoire, la religion et la foi, l'esthétique, le sujet. De d'Alembert à Foucault, de multiples trajets sont empruntés, passant par Kant, Fichte, Hegel, Schelling, via Leibniz, Rousseau, Hume, Lessing, Voltaire, les matérialistes français, jusqu'à Kierkegaard et Hofmannsthal.
Ces travaux ne représentent qu'un premier essai pour pratiquer une histoire de la philosophie qui poserait un double principe de lecture : principe de libéralisme et principe de positivité qui libèrent les Lumières de leur assujettissement au " tribunal de l'Idéalisme, lequel, en retour, se trouve réintégré dans l'histoire de la philosophie et assume d'être anachroniquement confronté à d'autres philosophies qui n'eurent pas le défaut de n'être " pas encore " spéculatives.
Il est possible qu'une certaine conception spontanément " historiciste " de l'histoire de la philosophie ait accrédité l'idée que dans une téléologie du sens du philosopher, les Lumières aient pu représenter une chute, un retard, une impasse par rapport à son plein accomplissement spéculatif allemand. L'ambition des travaux rassemblés dans ce volume est de ne pas se laisser impressionner par cet " historicisme ".
Sans prétendre couvrir exhaustivement le champ " Idéalisme allemand " et " Lumières, AuFklärung, Enlightenment ", ils abordent sans a priori les thèmes essentiels où ces deux moments de la culture européenne se sont confrontés l'un à l'autre : la métaphysique, la raison, la logique, la liberté, l'histoire, la religion et la foi, l'esthétique, le sujet. De d'Alembert à Foucault, de multiples trajets sont empruntés, passant par Kant, Fichte, Hegel, Schelling, via Leibniz, Rousseau, Hume, Lessing, Voltaire, les matérialistes français, jusqu'à Kierkegaard et Hofmannsthal.
Ces travaux ne représentent qu'un premier essai pour pratiquer une histoire de la philosophie qui poserait un double principe de lecture : principe de libéralisme et principe de positivité qui libèrent les Lumières de leur assujettissement au " tribunal de l'Idéalisme, lequel, en retour, se trouve réintégré dans l'histoire de la philosophie et assume d'être anachroniquement confronté à d'autres philosophies qui n'eurent pas le défaut de n'être " pas encore " spéculatives.
La division du travail philosophique tend encore à établir des cloisons étanches entre chercheurs spécialistes des Lumières et de l'Idéalisme allemand ici rapprochés, au point qu'en France, règne une ignorance réciproque. Faut-il dès lors enregistrer ce fait, à tout le moins étrange pour ceux qui soutiennent l'idée d'une histoire une de la philosophie ? Si entre les " Philosophes " et les Idéalistes allemands nulle affinité, nulle communication ne sont vérifiables, est-ce à cause d'une radicale hétérogénéité des discours qui conduit à nier qu'il y ait un sens commun de ce qui se dit, ici et là, sous le nom de " philosophie " ? S'il existe un jugement de goût en philosophie, déclarer les Lumières " plates " et l'Idéalisme allemand " obscur " reviendrait alors à entériner une étrange dénivellation dans l'histoire de la philosophie entre 1750 et 1835.
Il est possible qu'une certaine conception spontanément " historiciste " de l'histoire de la philosophie ait accrédité l'idée que dans une téléologie du sens du philosopher, les Lumières aient pu représenter une chute, un retard, une impasse par rapport à son plein accomplissement spéculatif allemand. L'ambition des travaux rassemblés dans ce volume est de ne pas se laisser impressionner par cet " historicisme ".
Sans prétendre couvrir exhaustivement le champ " Idéalisme allemand " et " Lumières, AuFklärung, Enlightenment ", ils abordent sans a priori les thèmes essentiels où ces deux moments de la culture européenne se sont confrontés l'un à l'autre : la métaphysique, la raison, la logique, la liberté, l'histoire, la religion et la foi, l'esthétique, le sujet. De d'Alembert à Foucault, de multiples trajets sont empruntés, passant par Kant, Fichte, Hegel, Schelling, via Leibniz, Rousseau, Hume, Lessing, Voltaire, les matérialistes français, jusqu'à Kierkegaard et Hofmannsthal.
Ces travaux ne représentent qu'un premier essai pour pratiquer une histoire de la philosophie qui poserait un double principe de lecture : principe de libéralisme et principe de positivité qui libèrent les Lumières de leur assujettissement au " tribunal de l'Idéalisme, lequel, en retour, se trouve réintégré dans l'histoire de la philosophie et assume d'être anachroniquement confronté à d'autres philosophies qui n'eurent pas le défaut de n'être " pas encore " spéculatives.
Il est possible qu'une certaine conception spontanément " historiciste " de l'histoire de la philosophie ait accrédité l'idée que dans une téléologie du sens du philosopher, les Lumières aient pu représenter une chute, un retard, une impasse par rapport à son plein accomplissement spéculatif allemand. L'ambition des travaux rassemblés dans ce volume est de ne pas se laisser impressionner par cet " historicisme ".
Sans prétendre couvrir exhaustivement le champ " Idéalisme allemand " et " Lumières, AuFklärung, Enlightenment ", ils abordent sans a priori les thèmes essentiels où ces deux moments de la culture européenne se sont confrontés l'un à l'autre : la métaphysique, la raison, la logique, la liberté, l'histoire, la religion et la foi, l'esthétique, le sujet. De d'Alembert à Foucault, de multiples trajets sont empruntés, passant par Kant, Fichte, Hegel, Schelling, via Leibniz, Rousseau, Hume, Lessing, Voltaire, les matérialistes français, jusqu'à Kierkegaard et Hofmannsthal.
Ces travaux ne représentent qu'un premier essai pour pratiquer une histoire de la philosophie qui poserait un double principe de lecture : principe de libéralisme et principe de positivité qui libèrent les Lumières de leur assujettissement au " tribunal de l'Idéalisme, lequel, en retour, se trouve réintégré dans l'histoire de la philosophie et assume d'être anachroniquement confronté à d'autres philosophies qui n'eurent pas le défaut de n'être " pas encore " spéculatives.


















