Les deux messieurs de Bruxelles

Par : Eric-Emmanuel Schmitt
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  • Nombre de pages257
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.142 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-253-00070-9
  • EAN9782253000709
  • Date de parution27/08/2014
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

"En amour, on croit être deux alors qu'on est trois." Cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu'elle ne connaît pas. Un vieil homme qui se tue à la mort de son chien. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l'époux précédent. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre.
Dans la lignée de Concerto à la mémoire d'un ange, de La rêveuse d'Ostende et d'Odette Toulemonde, Eric-Emmanuel Schmitt parle de l'amour sous toutes ses formes : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi, amour de l'art ou amour de l'humanité. A travers un suspense subtil et ensorcelant, il dévoile les secrets de plusieurs âmes pour déjouer la complexité du cour humain.
"En amour, on croit être deux alors qu'on est trois." Cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu'elle ne connaît pas. Un vieil homme qui se tue à la mort de son chien. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l'époux précédent. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre.
Dans la lignée de Concerto à la mémoire d'un ange, de La rêveuse d'Ostende et d'Odette Toulemonde, Eric-Emmanuel Schmitt parle de l'amour sous toutes ses formes : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi, amour de l'art ou amour de l'humanité. A travers un suspense subtil et ensorcelant, il dévoile les secrets de plusieurs âmes pour déjouer la complexité du cour humain.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 21 notes dont 3 avis lecteurs
Emotion
Cinq nouvelles débordantes de vie, d'amour et d'humanité, aux dénouements souvent surprenants. Les deux premières, dont l'une donne le nom à l'ouvrage, m'ont plus particulièrement touché. J'y ai également apprécié leur "belgitude", moi qui suis d'origine bruxelloise. Il faut également souligner la présence d'un "journal d'écriture", que l'auteur talentueux a pris l'habitude d'ajouter dans ses secondes éditions et qui lève un coin du voile sur l'envers du décor.
Cinq nouvelles débordantes de vie, d'amour et d'humanité, aux dénouements souvent surprenants. Les deux premières, dont l'une donne le nom à l'ouvrage, m'ont plus particulièrement touché. J'y ai également apprécié leur "belgitude", moi qui suis d'origine bruxelloise. Il faut également souligner la présence d'un "journal d'écriture", que l'auteur talentueux a pris l'habitude d'ajouter dans ses secondes éditions et qui lève un coin du voile sur l'envers du décor.
  • Emouvant
  • Attendrissant
nouvelles
Vous le savez, je ne suis pas fan de nouvelles, pourtant, j'ai fait une exception pour cet auteur que j'apprécie. Que dire, sinon que j'ai beaucoup aimé ces 5 nouvelles, surtout "Ménage à trois" avec une dernière phrase digne des meilleures nouvelles. L'annexe est interressante également, et originale. L'auteur nous livre son "journal d'écriture" : l'idée de départ de chaque nouvelle ; comment cette idée prend corps puis bifurque ; les réflexions de l'auteur. Pourtant, encore une fois, j'ai regretté de ne pouvoir "relire" certains passsages ou certaines phrases, parfois une tournure un peu obscure. En revanche, j'ai beaucoup aimé entendre la voix même de l'auteur raconter ses propres histoires. Et puis je ne m'étais pas apperçue que les textes d'E-E-S était aussi sensuels. L'image que je retiendrai : Celle du chien qui sauve l'homme en camp de concentration.
Vous le savez, je ne suis pas fan de nouvelles, pourtant, j'ai fait une exception pour cet auteur que j'apprécie. Que dire, sinon que j'ai beaucoup aimé ces 5 nouvelles, surtout "Ménage à trois" avec une dernière phrase digne des meilleures nouvelles. L'annexe est interressante également, et originale. L'auteur nous livre son "journal d'écriture" : l'idée de départ de chaque nouvelle ; comment cette idée prend corps puis bifurque ; les réflexions de l'auteur. Pourtant, encore une fois, j'ai regretté de ne pouvoir "relire" certains passsages ou certaines phrases, parfois une tournure un peu obscure. En revanche, j'ai beaucoup aimé entendre la voix même de l'auteur raconter ses propres histoires. Et puis je ne m'étais pas apperçue que les textes d'E-E-S était aussi sensuels. L'image que je retiendrai : Celle du chien qui sauve l'homme en camp de concentration.
  • Emouvant
Amour et souffrance
" Ce sera le thème de ce nouveau livre de nouvelles : les vies virtuelles qui composent le fond d'une vie réelle." La légèreté d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt peut donner l'impression que ces cinq nouvelles sont superficielles, pleines de bons sentiments, d' histoires d'amour "tellement françaises" . Mais l'auteur traite ici de sujets profonds et actuels de notre société. Chaque nouvelle évoque une version différente de l'amour et une façon de gérer une souffrance. Dans la première nouvelle, Jean et Laurent se marie en cachette au fond de l'église lors du mariage d'un autre couple. Ils seront confrontés ensuite à la souffrance de ne pas avoir d'enfant à eux. Ils vivent alors un peu en procuration la vie de ce couple mixte. Le lecteur est amené à se demander si la solidité et le bonheur d'un couple dépend de sa mixité. La seconde nouvelle, Le chien, traite du racisme et du pardon. Samuel Heymann parle peu mais il a une passion pour les beaucerons et en a possédé pendant quarante ans, en leur donnant toujours le même nom. L'amour de l'homme pour ce chien est très fort et l'auteur nous le fait vivre avec beaucoup d'émotion. " oui, dès qu'il m'avait regardé avec le même intérêt et la même impatience que les gardiens, il m'avait rendu mon humanité." Une courte nouvelle, Ménage à trois, donne à une veuve la possibilité de se remarier avec un homme qui adulait son ex-mari. Ce sera l'occasion de porter une œuvre oubliée à la postérité. On aborde dans Un cœur sous la cendre le don d'organe. Alba éprouve une grande tendresse pour son neveu, Jonas. Elle semble l'aimer davantage que son propre fils. Cette nouvelle se passe en Islande et la force de la nature y est très importante. Et la dernière nouvelle, L'enfant fantôme pose la question de l'avortement thérapeutique. D'une très jolie manière, l'auteur nous montre que chacun a une raison de venir au monde. Je dois dire que cette dernière nouvelle est parfaite dans sa construction et suscite en moi un questionnement au-delà de sa lecture. J'aime à la raconter autour de moi. À l'issue de ces cinq nouvelles, l'auteur nous livre ses réflexions dans son Journal d'écriture. Il explique les faits qui lui ont donné l'idée de chaque nouvelle et laisse un peu paraître son avis sur ces thèmes importants. C'est un biais moins romanesque qui questionne différemment. Une fois de plus, au moyen de petites histoires toutes simples, Éric-Emmanuel Schmitt nous invite à réfléchir sur des choix de vie. L'écriture est simple et belle, les personnages sont attachants et la construction laisse toujours une part de suspense, une chute inattendue qui boucle parfaitement sur l'objectif de l'auteur.
" Ce sera le thème de ce nouveau livre de nouvelles : les vies virtuelles qui composent le fond d'une vie réelle." La légèreté d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt peut donner l'impression que ces cinq nouvelles sont superficielles, pleines de bons sentiments, d' histoires d'amour "tellement françaises" . Mais l'auteur traite ici de sujets profonds et actuels de notre société. Chaque nouvelle évoque une version différente de l'amour et une façon de gérer une souffrance. Dans la première nouvelle, Jean et Laurent se marie en cachette au fond de l'église lors du mariage d'un autre couple. Ils seront confrontés ensuite à la souffrance de ne pas avoir d'enfant à eux. Ils vivent alors un peu en procuration la vie de ce couple mixte. Le lecteur est amené à se demander si la solidité et le bonheur d'un couple dépend de sa mixité. La seconde nouvelle, Le chien, traite du racisme et du pardon. Samuel Heymann parle peu mais il a une passion pour les beaucerons et en a possédé pendant quarante ans, en leur donnant toujours le même nom. L'amour de l'homme pour ce chien est très fort et l'auteur nous le fait vivre avec beaucoup d'émotion. " oui, dès qu'il m'avait regardé avec le même intérêt et la même impatience que les gardiens, il m'avait rendu mon humanité." Une courte nouvelle, Ménage à trois, donne à une veuve la possibilité de se remarier avec un homme qui adulait son ex-mari. Ce sera l'occasion de porter une œuvre oubliée à la postérité. On aborde dans Un cœur sous la cendre le don d'organe. Alba éprouve une grande tendresse pour son neveu, Jonas. Elle semble l'aimer davantage que son propre fils. Cette nouvelle se passe en Islande et la force de la nature y est très importante. Et la dernière nouvelle, L'enfant fantôme pose la question de l'avortement thérapeutique. D'une très jolie manière, l'auteur nous montre que chacun a une raison de venir au monde. Je dois dire que cette dernière nouvelle est parfaite dans sa construction et suscite en moi un questionnement au-delà de sa lecture. J'aime à la raconter autour de moi. À l'issue de ces cinq nouvelles, l'auteur nous livre ses réflexions dans son Journal d'écriture. Il explique les faits qui lui ont donné l'idée de chaque nouvelle et laisse un peu paraître son avis sur ces thèmes importants. C'est un biais moins romanesque qui questionne différemment. Une fois de plus, au moyen de petites histoires toutes simples, Éric-Emmanuel Schmitt nous invite à réfléchir sur des choix de vie. L'écriture est simple et belle, les personnages sont attachants et la construction laisse toujours une part de suspense, une chute inattendue qui boucle parfaitement sur l'objectif de l'auteur.
  • Emouvant
Eric-Emmanuel Schmitt
Le moins qu'on puisse dire d'Eric Emmanuel Schmitt, est qu'il est l'un des auteurs francophones les plus appréciés et les plus lus. Dramaturge, auteur de plusieurs romans et nouvelles, comédien et réalisateur, cet homme aux talents nombreux est lauréat de plusieurs dizaines de prix depuis 1993, pour ses nombreuses œuvres. De plus, ses pièces de théâtre sont encore jouées dans une cinquantaine de pays et ses livres sont traduits en 48 langues. Ses œuvres font également l'objet de plusieurs études analytiques dans les collèges et les lycées. Allons voir de plus près qui est Eric Emmanuel Schmitt, son histoire, ses débuts dans la littérature et ses livres les plus lus.

Son histoire

Eric est né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans le Rhône, d'une mère championne en course à pied et d'un père champion en boxe. Il ne suivra pas la voie de ses parents, puisqu'il intègre les classes préparatoires littéraires pour les grandes écoles. Il poursuit ses études à l'Ecole normale supérieure et devient, ainsi, agrégé de philosophie en 1983. Il commença d'abord par enseigner au lycée Saint-Cyr (lycée militaire), dans le cadre de son service militaire, puis à l'Université de Besançon et au lycée de Cherbourg. Jusqu'en 1994, il enseigna à l'université de Chambéry, avant que son succès d'auteur ne le pousse à arrêter l'enseignement à l'Université. Il est de nationalité franco-belge depuis 2008, l'année durant laquelle il a obtenu la naturalisation belge après s'être installé à Bruxelles en 2002. En 2012, il y est élu à l'académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Suite à son succès, il devient membre du jury de l'Académie Goncourt en 2016.

Ses débuts dans la littérature

C'est grâce à « La Nuit de Valognes », pièce de théâtre publiée en 1991, que notre auteur se fera connaître comme dramaturge. Mais ce n'est qu'au bout de sa deuxième œuvre « Le Visiteur » que sa réputation dépassera les frontières de la France. Il a su mettre le théâtre au service de la philosophie et a continué à se pencher, à travers ses écrits, sur la condition humaine et pas que. Il remet sur la table les questions les plus existentielles, mais aussi les plus communes et celles qui donnent le plus à réfléchir. Il pousse ses lecteurs à s'identifier dans ses personnages, à vivre les situations qu'il imagine, à réfléchir aux questions qu'il se pose et auxquelles nous cherchons tous, intimement, une réponse. Il met à nu et présente au public, de la manière la plus simple mais aussi la plus philosophique qui soit, ses pensées, ses croyances et ses doutes. Vous saurez, ainsi, que bien qu'Eric ne soit pas qu'un dramaturge mais également un romancier et nouvelliste hors pair, toutefois, c'est bien le théâtre qui l'a immergé dans le monde de la littérature et l'a fait connaître au monde entier.

Eric Emmanuel Schmitt, ses meilleurs livres

La réputation d'Eric Emmanuel Schmitt n'est pas à refaire et ses œuvres ont toujours été appréciées par le public, l'objet d'études et de critiques, mais aussi de commentaires. Si cela pouvait témoigner d'une chose, ce serait la profondeur de ses pensées et de ses écrits. Il fait partie du top 10 des romanciers qui ont le plus vendu en France, en 2006, 2008, 2009, 2010 et en 2012
  • Le Visiteur, est sans doute la pièce théâtrale la plus connue d'Eric Emmanuel Schmitt puisqu'elle lui a valu son franc succès. Publiée en 1993, l'auteur y confronte le docteur Sigmund Freud, athée, à Dieu.
  • Oscar et la Dame Rose est l'un de ses romans, publié en 2002. Oscar est un jeune enfant âgé de 10 ans, atteint d'un cancer. Ce roman présentera les 12 lettres qu'il écrira à Dieu les 12 jours d'hospitalisation durant lesquelles une vieille dame lui rendra visite bénévolement.
  • La Part de l'Autre est un autre roman publié en 2001. Dans cette œuvre, Eric Emmanuel Schmitt se livre à l'uchronie et tente de réécrire l'Histoire. Histoire où Adolf Hitler n'a pas été recalé au concours des Beaux-arts à Vienne et n'a jamais rejoint le parti nazi.
  • Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran est un récit autobiographique fictif, publié par l'auteur en 2001. Momo, le personnage principal et enfant juif âgé de 11 ans, rencontre monsieur Ibrahim, un vieil épicier musulman. Ces deux nouveaux amis se donnent aux conversations les plus ordinaires, mais aussi les plus singulières.
  • Ne citer que les œuvres littéraires d'Eric Emmanuel Schmitt, c'est ignorer son rêve d'enfant et son désir de devenir acteur. Il est d'abord réalisateur et réalise l'adaptation cinématographique de ses deux œuvres Odette Toulemonde et Oscar et la dame rose, en 2006 et 2009, respectivement. Il poursuit sa carrière comme comédien et interprète plusieurs rôles.
Oscar et la dame rose
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La Part de l'autre
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Le défi de Jérusalem
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La nuit de feu
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