Les communautés

Par : Max Weber
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  • Nombre de pages316
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-348-04188-4
  • EAN9782348041884
  • Date de parution11/04/2019
  • CollectionPolitique et sociétés
  • ÉditeurLa Découverte
  • TraducteurCatherine Colliot-Thélène
  • TraducteurElisabeth Kauffmann

Résumé

Au début du XXe siècle, l'analyse de la logique inhérente aux grandes puissances, au capitalisme occidental et aux phénomènes de communautisation, nourrit abondamment les travaux de Max Weber sur la notion de communauté. Présentés pour la première fois en français dans une traduction intégrale, ces textes n'ont rien perdu de leur acuité ni de leur à propos. Vers 1910, Max Weber rédige dix textes qui font voler en éclats la conception alors dominante de la communauté, aujourd'hui encore ardemment controversée.
Un siècle plus tard, la présente traduction de ces écrits (pour partie inédits en français) s'appuie sur le volume des Communautés de l'édition critique allemande, qui, depuis 1984, réorganise et éclaire l'ensemble de l'oeuvre protéiforme de Weber. Loin de toute essentialisation de la communauté, de tout déterminisme mécanique, les analyses qui se déploient ici s'appuient sur la démarche sociologique que Weber est en train de fonder, pour interroger ce qui est en jeu dans les processus de " communautisation ".
C'est la complexité des synergies communautaires, la pluralité et l'intrication de facteurs économiques, historiques, religieux, militaires, juridiques ou culturels qui apparaissent ici en pleine lumière. Une objectivité scientifique, un savoir historique et ethnologique d'une ampleur exceptionnelle viennent ainsi s'opposer à des " visions du monde " souvent irrationnelles, portant, entre autres, sur l'origine de la famille, les peuples " primitifs ", les races, les castes, les clans, les classes, la nation ou l'Etat.
La publication de ces textes sous forme d'un volume distinct permet de les inscrire dans une histoire des notions de communauté, d'identité et de commun, et ainsi d'éclairer certains enjeux fondamentaux du vocabulaire politique de notre époque.
Au début du XXe siècle, l'analyse de la logique inhérente aux grandes puissances, au capitalisme occidental et aux phénomènes de communautisation, nourrit abondamment les travaux de Max Weber sur la notion de communauté. Présentés pour la première fois en français dans une traduction intégrale, ces textes n'ont rien perdu de leur acuité ni de leur à propos. Vers 1910, Max Weber rédige dix textes qui font voler en éclats la conception alors dominante de la communauté, aujourd'hui encore ardemment controversée.
Un siècle plus tard, la présente traduction de ces écrits (pour partie inédits en français) s'appuie sur le volume des Communautés de l'édition critique allemande, qui, depuis 1984, réorganise et éclaire l'ensemble de l'oeuvre protéiforme de Weber. Loin de toute essentialisation de la communauté, de tout déterminisme mécanique, les analyses qui se déploient ici s'appuient sur la démarche sociologique que Weber est en train de fonder, pour interroger ce qui est en jeu dans les processus de " communautisation ".
C'est la complexité des synergies communautaires, la pluralité et l'intrication de facteurs économiques, historiques, religieux, militaires, juridiques ou culturels qui apparaissent ici en pleine lumière. Une objectivité scientifique, un savoir historique et ethnologique d'une ampleur exceptionnelle viennent ainsi s'opposer à des " visions du monde " souvent irrationnelles, portant, entre autres, sur l'origine de la famille, les peuples " primitifs ", les races, les castes, les clans, les classes, la nation ou l'Etat.
La publication de ces textes sous forme d'un volume distinct permet de les inscrire dans une histoire des notions de communauté, d'identité et de commun, et ainsi d'éclairer certains enjeux fondamentaux du vocabulaire politique de notre époque.
Max Weber (1864-1920), économiste allemand, père de la sociologie contemporaine. Né dans une riche famille de la bourgeoise protestante allemande, M. Weber entame des études en Droit et accède au poste de professeur d'Histoire de droit romain et de droit commercial à Berlin (1893) puis à Fribourg (1894). Souffrant de dépression nerveuse, il visite l'Italie et le sud de la France, et c'est à la suite de ce voyage qu'il réoriente ses recherches vers la sociologie dont il fonde en 1909, avec G. Tönnies et G. Simmel, la Société allemande de sociologie. Les années 1915-1919 sont pour Weber une grande période d'activité intellectuelle avec la publication de ses travaux sur la sociologie comparative des religions mondiales. Il meurt peu après avoir obtenu la première chaire de sociologie à Munich. Mal connue en France, la pensée wébérienne s'appuie le processus de rationalisation de la modernité occidentale par de nombreux exemples historiques.
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