Les coeurs endurcis

Par : Martyna Bunda

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.394 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-88250-698-6
  • EAN9782882506986
  • Date de parution06/01/2022
  • ÉditeurNoir Sur Blanc (Les Editions)
  • TraducteurCaroline Raszka-Dewez

Résumé

Les héroïnes de cette saga féminine, dont l'action recouvre le deuxième tiers du XXe siècle en Pologne, sont trois soeurs : Gerta, fiable et sérieuse, Truda, qui cède facilement aux appels du coeur, et Ilda, la rebelle, la fantasque. Leur mère, Rozela, les a élevées seule dans le village cachoube de Dziewcza Góra. Pour survivre à la guerre, puis à la terreur stalinienne, elles doivent apprendre à dissimuler leurs sentiments.
L'insensibilité devient leur bouclier contre l'adversité, et, là où d'autres s'effondreraient, Rozela et ses filles poursuivent leur chemin, vaille que vaille. Il y a des mariages et des séparations, mais ni les maris ni les enfants qui viennent au monde ne constituent le centre de tout. Ici, les liens du sang ne semblent relier que les femmes... Au fil des années, la maison de la mère restera le lieu où reprendre souffle, où retrouver forces et réconfort.
Dans cette éblouissante évocation de la " dureté " des femmes, aucune idéalisation, aucun violon de mélodrame facile, mais des images inoubliables et un humour merveilleux. Une ode à la sororité, à une forme farouche de solidarité.
Les héroïnes de cette saga féminine, dont l'action recouvre le deuxième tiers du XXe siècle en Pologne, sont trois soeurs : Gerta, fiable et sérieuse, Truda, qui cède facilement aux appels du coeur, et Ilda, la rebelle, la fantasque. Leur mère, Rozela, les a élevées seule dans le village cachoube de Dziewcza Góra. Pour survivre à la guerre, puis à la terreur stalinienne, elles doivent apprendre à dissimuler leurs sentiments.
L'insensibilité devient leur bouclier contre l'adversité, et, là où d'autres s'effondreraient, Rozela et ses filles poursuivent leur chemin, vaille que vaille. Il y a des mariages et des séparations, mais ni les maris ni les enfants qui viennent au monde ne constituent le centre de tout. Ici, les liens du sang ne semblent relier que les femmes... Au fil des années, la maison de la mère restera le lieu où reprendre souffle, où retrouver forces et réconfort.
Dans cette éblouissante évocation de la " dureté " des femmes, aucune idéalisation, aucun violon de mélodrame facile, mais des images inoubliables et un humour merveilleux. Une ode à la sororité, à une forme farouche de solidarité.

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5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
La Pologne et ses femmes !
Une saga polonaise résolument féminine et féministe ! L’histoire d’une famille du XXème siècle, de mère en filles : 4 femmes et 4 saisons qui déroulent les années. Après la mort accidentelle de son mari, Rozela élève seule ses trois filles : Gerta, Truda et Ilda. La guerre puis le stalinisme les oblige à ne pas laisser transparaître leurs sentiments, à s’endurcir pour ne pas faiblir et continuer à avancer dans la vie qui ne leur épargne rien ! Quelques hommes s’installent dans leur quotidien mais les événements, petits ou grands, les ramène en Cachoubie dans leur vieille maison auprès de leur mère, malgré ou grâce à leurs conflits et différences ! Des vies au quotidien avec les peines et les joies, racontées simplement et joliment, où des petites choses sont capables de prendre une grande place, jusqu’à nous faire rire ou pleurer ! Un livre magnifique malgré la laideur et les haines qui entourent ces femmes et qui se veut aussi un témoignage de ces époques troublées ! Pologne, terre d’Histoire et de conflits, toujours convoitée par des voisins avides et dont les femmes sont les éternels piliers ! Coup de cœur
Une saga polonaise résolument féminine et féministe ! L’histoire d’une famille du XXème siècle, de mère en filles : 4 femmes et 4 saisons qui déroulent les années. Après la mort accidentelle de son mari, Rozela élève seule ses trois filles : Gerta, Truda et Ilda. La guerre puis le stalinisme les oblige à ne pas laisser transparaître leurs sentiments, à s’endurcir pour ne pas faiblir et continuer à avancer dans la vie qui ne leur épargne rien ! Quelques hommes s’installent dans leur quotidien mais les événements, petits ou grands, les ramène en Cachoubie dans leur vieille maison auprès de leur mère, malgré ou grâce à leurs conflits et différences ! Des vies au quotidien avec les peines et les joies, racontées simplement et joliment, où des petites choses sont capables de prendre une grande place, jusqu’à nous faire rire ou pleurer ! Un livre magnifique malgré la laideur et les haines qui entourent ces femmes et qui se veut aussi un témoignage de ces époques troublées ! Pologne, terre d’Histoire et de conflits, toujours convoitée par des voisins avides et dont les femmes sont les éternels piliers ! Coup de cœur
Passionnante chronique familiale dans la Pologne communiste
Après la mort accidentelle de leur père, les trois sœurs Gerta, Truda et Ilda sont élevées par leur seule mère Rozela, dans leur maison d’un village de Cachoubie, en Pologne. Alors qu’aux épreuves de la guerre succède la terreur stalinienne, toutes quatre acquièrent l’habitude de se débrouiller, vaille que vaille. Viendront mariages et enfants, joies et malheurs : rien ne les empêchera jamais de faire bloc, en véritables piliers de la famille… Commençant par sa piquante scène finale, puis alternant les points de vue de chacune des quatre héroïnes en une myriade de brefs épisodes illustrant leur quotidien sur un demi-siècle, le récit décrit un cycle complet de saisons, en même temps qu’il accumule grands et menus faits de vie comme autant de couches de sédiments ou de cernes d’un arbre, pour restituer l’existence de ces femmes dans la Pologne d’après-guerre et des quelques décennies suivantes. Ces quatre fils de vie s’entrelacent ainsi pour former la même trame linéaire : celle de femmes appliquées ensemble à faire face à l’adversité sans faiblir et en ne comptant d’abord que sur elles-mêmes, les défaillances des hommes – entre surmortalité, inconstance et lâcheté – les ayant habituées à ne les voir endosser que des rôles satellites. Rien n’est facile pour Rozela et ses filles, mais jamais aucune ne songerait même à se plaindre ou à baisser les bras. A vrai dire, Rozela ne survit aux atrocités subies pendant la guerre qu’en enfouissant les traumatismes au plus secret d’elle-même, et en se jetant corps perdu, tout sentiment bridé, dans la mêlée d’une existence où tout se conquiert de haute lutte, et à condition de savoir faire feu de tout bois. Dans cette Pologne tombée dans le giron soviétique, assurer les fondamentaux de l’existence est une lutte de tous les instants, et c’est au moyen d’une débrouillardise, d’une capacité d’adaptation et d’une endurance de tous les instants que les femmes de la trempe de Rozela assurent le quotidien en tâchant de compenser l’usure ou l’absence de leurs hommes. Cela ne se fait pas sans une certaine forme de brutalité : l’on n’a guère le loisir de s’attendrir, ni de s’appesantir sur soi-même. L’éducation se fait à la dure, et si une solidarité sans faille les unit, l’action chez elles tient lieu de sentiment. Par nécessité impitoyablement coriaces, à commencer avec elles-mêmes, les quatre femmes de ce récit cachent en leur tréfonds une humanité des plus attachantes. Leur audace et leur inventivité multiplient les épisodes dont l’évidente authenticité ou, parfois, l’allure de légendes familiales, entretiennent l’impression d’une chronique fidèle à ce que l’auteur aurait pu recueillir de la vie de ses mère, tantes et grand-mère. Tantôt dramatiques, tantôt cocasses, ce sont mille détails de l’existence de ces femmes qui parviennent dans ces pages à nous les rendre particulièrement proches et vivantes. Et, en fin de livre, l’on revit cette fois avec tendresse et amusement, la scène initiale qui avait tant piqué notre curiosité de lecteur. Cette chronique familiale, qui, au travers des menus faits de leur quotidien, parvient avec tant de naturel à faire revivre deux générations de femmes pendant la période communiste de la Pologne, s’avère un témoignage historique que son objectivité et son authenticité, autant que son écriture vive et pleine d’humour, rendent tout à fait passionnant. Coup de coeur.
Après la mort accidentelle de leur père, les trois sœurs Gerta, Truda et Ilda sont élevées par leur seule mère Rozela, dans leur maison d’un village de Cachoubie, en Pologne. Alors qu’aux épreuves de la guerre succède la terreur stalinienne, toutes quatre acquièrent l’habitude de se débrouiller, vaille que vaille. Viendront mariages et enfants, joies et malheurs : rien ne les empêchera jamais de faire bloc, en véritables piliers de la famille… Commençant par sa piquante scène finale, puis alternant les points de vue de chacune des quatre héroïnes en une myriade de brefs épisodes illustrant leur quotidien sur un demi-siècle, le récit décrit un cycle complet de saisons, en même temps qu’il accumule grands et menus faits de vie comme autant de couches de sédiments ou de cernes d’un arbre, pour restituer l’existence de ces femmes dans la Pologne d’après-guerre et des quelques décennies suivantes. Ces quatre fils de vie s’entrelacent ainsi pour former la même trame linéaire : celle de femmes appliquées ensemble à faire face à l’adversité sans faiblir et en ne comptant d’abord que sur elles-mêmes, les défaillances des hommes – entre surmortalité, inconstance et lâcheté – les ayant habituées à ne les voir endosser que des rôles satellites. Rien n’est facile pour Rozela et ses filles, mais jamais aucune ne songerait même à se plaindre ou à baisser les bras. A vrai dire, Rozela ne survit aux atrocités subies pendant la guerre qu’en enfouissant les traumatismes au plus secret d’elle-même, et en se jetant corps perdu, tout sentiment bridé, dans la mêlée d’une existence où tout se conquiert de haute lutte, et à condition de savoir faire feu de tout bois. Dans cette Pologne tombée dans le giron soviétique, assurer les fondamentaux de l’existence est une lutte de tous les instants, et c’est au moyen d’une débrouillardise, d’une capacité d’adaptation et d’une endurance de tous les instants que les femmes de la trempe de Rozela assurent le quotidien en tâchant de compenser l’usure ou l’absence de leurs hommes. Cela ne se fait pas sans une certaine forme de brutalité : l’on n’a guère le loisir de s’attendrir, ni de s’appesantir sur soi-même. L’éducation se fait à la dure, et si une solidarité sans faille les unit, l’action chez elles tient lieu de sentiment. Par nécessité impitoyablement coriaces, à commencer avec elles-mêmes, les quatre femmes de ce récit cachent en leur tréfonds une humanité des plus attachantes. Leur audace et leur inventivité multiplient les épisodes dont l’évidente authenticité ou, parfois, l’allure de légendes familiales, entretiennent l’impression d’une chronique fidèle à ce que l’auteur aurait pu recueillir de la vie de ses mère, tantes et grand-mère. Tantôt dramatiques, tantôt cocasses, ce sont mille détails de l’existence de ces femmes qui parviennent dans ces pages à nous les rendre particulièrement proches et vivantes. Et, en fin de livre, l’on revit cette fois avec tendresse et amusement, la scène initiale qui avait tant piqué notre curiosité de lecteur. Cette chronique familiale, qui, au travers des menus faits de leur quotidien, parvient avec tant de naturel à faire revivre deux générations de femmes pendant la période communiste de la Pologne, s’avère un témoignage historique que son objectivité et son authenticité, autant que son écriture vive et pleine d’humour, rendent tout à fait passionnant. Coup de coeur.
Les coeurs endurcis
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