Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
Les Catilinaires
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- Nombre de pages319
- FormatPoche
- Poids0.16 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 1,5 cm
- ISBN2-253-06122-0
- EAN9782253061229
- Date de parution01/09/1996
- CollectionLe Livre de poche. Classiques
- ÉditeurLGF/Livre de Poche
Résumé
" La mort ne saurait être honteuse pour un homme résolu, ni prématurée pour un ancien consul, ni affligeante pour un sage ", lance Cicéron à ses adversaires au début de la IVe Catilinaire. Ces paroles, prononcées par un homme qui connaîtra l'exil pour avoir étouffé la conjuration de Catilina, qui sera égorgé par les amis politiques des factieux de 63, ne ressortissent pas à la seule rhétorique. Cicéron a sincèrement cru avoir infléchi le cours des événements par la seule vertu de son verbe : c'est à une réflexion sur le pouvoir de la parole face à la violence la plus aveugle que nous invitent aujourd'hui encore les discours politiques de Cicéron.
Cette édition bilingue s'adresse aussi bien au latiniste désireux de lire le texte original assorti d'un commentaire qu'au lecteur curieux de l'Antiquité, qu'annotation et glossaire ont souci de guider dans sa découverte de la réalité politique romaine, comme de la rhétorique classique.
" La mort ne saurait être honteuse pour un homme résolu, ni prématurée pour un ancien consul, ni affligeante pour un sage ", lance Cicéron à ses adversaires au début de la IVe Catilinaire. Ces paroles, prononcées par un homme qui connaîtra l'exil pour avoir étouffé la conjuration de Catilina, qui sera égorgé par les amis politiques des factieux de 63, ne ressortissent pas à la seule rhétorique. Cicéron a sincèrement cru avoir infléchi le cours des événements par la seule vertu de son verbe : c'est à une réflexion sur le pouvoir de la parole face à la violence la plus aveugle que nous invitent aujourd'hui encore les discours politiques de Cicéron.
Cette édition bilingue s'adresse aussi bien au latiniste désireux de lire le texte original assorti d'un commentaire qu'au lecteur curieux de l'Antiquité, qu'annotation et glossaire ont souci de guider dans sa découverte de la réalité politique romaine, comme de la rhétorique classique.