Les casseurs d'os

Par : Sébastien Meier
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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.372 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,1 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-265-11732-7
  • EAN9782265117327
  • Date de parution12/04/2018
  • ÉditeurFleuve Noir

Résumé

Tour à tour explosif, hilarant ou cruel, Les Casseurs d'os , c'est un regard lucide braqué sur le monde et la tourmente à venir. " Une vraie réussite. " Alexandre Carreca, Decitre Chambéry, Bepolar " Un polar politique, une fable crédible et effrayante, à découvrir pour comprendre les ressorts occultes des sordides manoeuvres des puissances financières... " Librairie Ecriture, Chabeuil Bohème, parc naturel du Diable.
Le corps d'une historienne est retrouvé au coeur de la vallée. Quelques kilomètres plus loin, la dépouille de son assistant est remontée des eaux troubles d'un lac. Le pays, petit par sa taille, grand par ses aspirations, vit des heures sombres. Pour l'enquête, il va falloir s'en remettre à la caractérielle Elodie Fasel et au peu orthodoxe Eugène Young, qu'on ne connaissait que de (mauvaise) réputation il y a quelque temps encore.
Ce double meurtre, particulièrement sauvage, survient au moment où un scandale impliquant un ministre promet de bouleverser l'échiquier politique. Le lanceur d'alerte n'est autre qu'Elias Neuman, journaliste intègre et ambitieux, homme-caméléon aussi à l'aise dans une salle de rédaction que sur la scène d'un cabaret. Comment, au coeur de l'idyllique Bohème, des crimes d'une telle violence ont-ils pu être commis ? Quelles réalités cache un territoire où liberté et égalité sont plus que de douces utopies ? Ce qu'on dit est-il vrai ? Là où les dernières neiges tardent à fondre, les loups seraient de retour.
Tour à tour explosif, hilarant ou cruel, Les Casseurs d'os , c'est un regard lucide braqué sur le monde et la tourmente à venir. " Une vraie réussite. " Alexandre Carreca, Decitre Chambéry, Bepolar " Un polar politique, une fable crédible et effrayante, à découvrir pour comprendre les ressorts occultes des sordides manoeuvres des puissances financières... " Librairie Ecriture, Chabeuil Bohème, parc naturel du Diable.
Le corps d'une historienne est retrouvé au coeur de la vallée. Quelques kilomètres plus loin, la dépouille de son assistant est remontée des eaux troubles d'un lac. Le pays, petit par sa taille, grand par ses aspirations, vit des heures sombres. Pour l'enquête, il va falloir s'en remettre à la caractérielle Elodie Fasel et au peu orthodoxe Eugène Young, qu'on ne connaissait que de (mauvaise) réputation il y a quelque temps encore.
Ce double meurtre, particulièrement sauvage, survient au moment où un scandale impliquant un ministre promet de bouleverser l'échiquier politique. Le lanceur d'alerte n'est autre qu'Elias Neuman, journaliste intègre et ambitieux, homme-caméléon aussi à l'aise dans une salle de rédaction que sur la scène d'un cabaret. Comment, au coeur de l'idyllique Bohème, des crimes d'une telle violence ont-ils pu être commis ? Quelles réalités cache un territoire où liberté et égalité sont plus que de douces utopies ? Ce qu'on dit est-il vrai ? Là où les dernières neiges tardent à fondre, les loups seraient de retour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 3 avis lecteurs
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« Un type lit Oscar Wilde en hochant la tête avec un sourire énigmatique, une femme fait un sudoku, une pinte de bière noire devant elle. Elias s'installe au comptoir. À l'autre extrémité du zinc, il remarque un type seul, rachitique et moustachu, qui aurait tout l'air d'un ermite ayant fait voeu de silence s'il ne tapotait pas sur un smartphone. — Qu'est-ce que je vous sers ? » Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré des phrases comme celle-ci, le roman de Sébastien Meier est noir. Noir comme les courants souterrains qui traversent la société bohémienne en pleine mutation. Riche idée que celle de l'auteur, créer un contexte « exotique » pour traiter de questions qui agitent notre propre société des soubresauts que nous lui connaissons. L'action se déroule en Bohême un pays mythique aux relations sociales apaisées, fier de sa tolérance et de son ouverture. « Une loi votée deux ans plus tôt était entrée en vigueur : l'État fédéral de Bohème avait introduit le revenu de base inconditionnel. » Détail qui mérite le détour, l'emblème du pays est le gypaète barbu. Ce roman est une belle découverte, servi par une écriture sans esbrouffe. Les personnages sont crédibles et taillés sur mesure. le contexte économique social et politique est réaliste et très proche de ce que nous connaissons en Europe. L'enquête est menée tambour battant avec une utilisation ingénieuse des classiques du genre : concurrence entre services de police, lutte entre la procureure Gabrielle Molina et la police, inspecteurs tiraillés entre leur travail et leur vie privée, journalistes à l'affut, hommes politiques plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt général, tractations souterraines pour le pouvoir, affaires périphériques surgissant au cours de l'enquête amenant le lecteur sur des fausses pistes. Mais la vie continue : « le temps de sa lecture, le café a repris son bruissement naturel. À la table des joueurs de dés, on cause météo et récoltes. Les autres discussions ne sont guère plus intéressantes : le chien de la Denise, le prix de l'électricité, l'entretien du parc éolien, etc. Il patiente, espérant que l'alcool fasse émerger des sujets plus sensibles. Deux heures plus tard, le lecteur De Wilde en est toujours à la même page – mais pas au même verre. » Comme dirait Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Il faut que tout change pour que rien ne change » A lire.
« Un type lit Oscar Wilde en hochant la tête avec un sourire énigmatique, une femme fait un sudoku, une pinte de bière noire devant elle. Elias s'installe au comptoir. À l'autre extrémité du zinc, il remarque un type seul, rachitique et moustachu, qui aurait tout l'air d'un ermite ayant fait voeu de silence s'il ne tapotait pas sur un smartphone. — Qu'est-ce que je vous sers ? » Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré des phrases comme celle-ci, le roman de Sébastien Meier est noir. Noir comme les courants souterrains qui traversent la société bohémienne en pleine mutation. Riche idée que celle de l'auteur, créer un contexte « exotique » pour traiter de questions qui agitent notre propre société des soubresauts que nous lui connaissons. L'action se déroule en Bohême un pays mythique aux relations sociales apaisées, fier de sa tolérance et de son ouverture. « Une loi votée deux ans plus tôt était entrée en vigueur : l'État fédéral de Bohème avait introduit le revenu de base inconditionnel. » Détail qui mérite le détour, l'emblème du pays est le gypaète barbu. Ce roman est une belle découverte, servi par une écriture sans esbrouffe. Les personnages sont crédibles et taillés sur mesure. le contexte économique social et politique est réaliste et très proche de ce que nous connaissons en Europe. L'enquête est menée tambour battant avec une utilisation ingénieuse des classiques du genre : concurrence entre services de police, lutte entre la procureure Gabrielle Molina et la police, inspecteurs tiraillés entre leur travail et leur vie privée, journalistes à l'affut, hommes politiques plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt général, tractations souterraines pour le pouvoir, affaires périphériques surgissant au cours de l'enquête amenant le lecteur sur des fausses pistes. Mais la vie continue : « le temps de sa lecture, le café a repris son bruissement naturel. À la table des joueurs de dés, on cause météo et récoltes. Les autres discussions ne sont guère plus intéressantes : le chien de la Denise, le prix de l'électricité, l'entretien du parc éolien, etc. Il patiente, espérant que l'alcool fasse émerger des sujets plus sensibles. Deux heures plus tard, le lecteur De Wilde en est toujours à la même page – mais pas au même verre. » Comme dirait Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Il faut que tout change pour que rien ne change » A lire.
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« Un type lit Oscar Wilde en hochant la tête avec un sourire énigmatique, une femme fait un sudoku, une pinte de bière noire devant elle. Elias s'installe au comptoir. À l'autre extrémité du zinc, il remarque un type seul, rachitique et moustachu, qui aurait tout l'air d'un ermite ayant fait voeu de silence s'il ne tapotait pas sur un smartphone. — Qu'est-ce que je vous sers ? » Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré des phrases comme celle-ci, le roman de Sébastien Meier est noir. Noir comme les courants souterrains qui traversent la société bohémienne en pleine mutation. Riche idée que celle de l'auteur, créer un contexte « exotique » pour traiter de questions qui agitent notre propre société des soubresauts que nous lui connaissons. L'action se déroule en Bohême un pays mythique aux relations sociales apaisées, fier de sa tolérance et de son ouverture. « Une loi votée deux ans plus tôt était entrée en vigueur : l'État fédéral de Bohème avait introduit le revenu de base inconditionnel. » Détail qui mérite le détour, l'emblème du pays est le gypaète barbu. Ce roman est une belle découverte, servi par une écriture sans esbrouffe. Les personnages sont crédibles et taillés sur mesure. le contexte économique social et politique est réaliste et très proche de ce que nous connaissons en Europe. L'enquête est menée tambour battant avec une utilisation ingénieuse des classiques du genre : concurrence entre services de police, lutte entre la procureure Gabrielle Molina et la police, inspecteurs tiraillés entre leur travail et leur vie privée, journalistes à l'affut, hommes politiques plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt général, tractations souterraines pour le pouvoir, affaires périphériques surgissant au cours de l'enquête amenant le lecteur sur des fausses pistes. Mais la vie continue : « le temps de sa lecture, le café a repris son bruissement naturel. À la table des joueurs de dés, on cause météo et récoltes. Les autres discussions ne sont guère plus intéressantes : le chien de la Denise, le prix de l'électricité, l'entretien du parc éolien, etc. Il patiente, espérant que l'alcool fasse émerger des sujets plus sensibles. Deux heures plus tard, le lecteur De Wilde en est toujours à la même page – mais pas au même verre. » Comme dirait Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Il faut que tout change pour que rien ne change » A lire.
« Un type lit Oscar Wilde en hochant la tête avec un sourire énigmatique, une femme fait un sudoku, une pinte de bière noire devant elle. Elias s'installe au comptoir. À l'autre extrémité du zinc, il remarque un type seul, rachitique et moustachu, qui aurait tout l'air d'un ermite ayant fait voeu de silence s'il ne tapotait pas sur un smartphone. — Qu'est-ce que je vous sers ? » Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré des phrases comme celle-ci, le roman de Sébastien Meier est noir. Noir comme les courants souterrains qui traversent la société bohémienne en pleine mutation. Riche idée que celle de l'auteur, créer un contexte « exotique » pour traiter de questions qui agitent notre propre société des soubresauts que nous lui connaissons. L'action se déroule en Bohême un pays mythique aux relations sociales apaisées, fier de sa tolérance et de son ouverture. « Une loi votée deux ans plus tôt était entrée en vigueur : l'État fédéral de Bohème avait introduit le revenu de base inconditionnel. » Détail qui mérite le détour, l'emblème du pays est le gypaète barbu. Ce roman est une belle découverte, servi par une écriture sans esbrouffe. Les personnages sont crédibles et taillés sur mesure. le contexte économique social et politique est réaliste et très proche de ce que nous connaissons en Europe. L'enquête est menée tambour battant avec une utilisation ingénieuse des classiques du genre : concurrence entre services de police, lutte entre la procureure Gabrielle Molina et la police, inspecteurs tiraillés entre leur travail et leur vie privée, journalistes à l'affut, hommes politiques plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt général, tractations souterraines pour le pouvoir, affaires périphériques surgissant au cours de l'enquête amenant le lecteur sur des fausses pistes. Mais la vie continue : « le temps de sa lecture, le café a repris son bruissement naturel. À la table des joueurs de dés, on cause météo et récoltes. Les autres discussions ne sont guère plus intéressantes : le chien de la Denise, le prix de l'électricité, l'entretien du parc éolien, etc. Il patiente, espérant que l'alcool fasse émerger des sujets plus sensibles. Deux heures plus tard, le lecteur De Wilde en est toujours à la même page – mais pas au même verre. » Comme dirait Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Il faut que tout change pour que rien ne change » A lire.
Original
Ce roman me laisse un gout d'inachevé, même s'il m'a fait passé un très bon moment.  D'abord les points positifs , les personnages sont très intéressants et savamment construits. On y retrouve la flic à la  dérive, le journaliste qui dénonce et les politiques qui balaient les poussières sous le tapis. Entre Elodie la flic perdue ,qui doit faire avec un compagnon au bord du gouffre, et Elias, journaliste et transformiste , ami de la victime, il y a de quoi faire.  Parmi les autres points positifs, il y a les thèmes abordés. Secrets, vie politique, montée des extrêmismes et retour aux communautés, on retrouve ici avec habileté, des thèmes actuels. Le tout traité avec réalisme mais masqué dans ce pays imaginaire , qui a des odeurs de démocratie européenne.  D'autant plus que c'est bien écrit , très fluide et enlevé, on ne s'ennuie pas un seul instant. Pour les aspects négatifs, j'ai trouvé l'histoire un peu trop fouilli par moment. Certains passages n'apportent à mon goût rien à l'histoire, notamment avec Elias, et m'ont parfois un peu fait perdre  le fil . On trouve donc quelques longueurs dans ce roman, pourtant assez court. A vous de vous faire votre idée ! 
Ce roman me laisse un gout d'inachevé, même s'il m'a fait passé un très bon moment.  D'abord les points positifs , les personnages sont très intéressants et savamment construits. On y retrouve la flic à la  dérive, le journaliste qui dénonce et les politiques qui balaient les poussières sous le tapis. Entre Elodie la flic perdue ,qui doit faire avec un compagnon au bord du gouffre, et Elias, journaliste et transformiste , ami de la victime, il y a de quoi faire.  Parmi les autres points positifs, il y a les thèmes abordés. Secrets, vie politique, montée des extrêmismes et retour aux communautés, on retrouve ici avec habileté, des thèmes actuels. Le tout traité avec réalisme mais masqué dans ce pays imaginaire , qui a des odeurs de démocratie européenne.  D'autant plus que c'est bien écrit , très fluide et enlevé, on ne s'ennuie pas un seul instant. Pour les aspects négatifs, j'ai trouvé l'histoire un peu trop fouilli par moment. Certains passages n'apportent à mon goût rien à l'histoire, notamment avec Elias, et m'ont parfois un peu fait perdre  le fil . On trouve donc quelques longueurs dans ce roman, pourtant assez court. A vous de vous faire votre idée ! 
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