L'Italie sous le bistouri de Gadda : de ses écrivains - Manzoni, Montale, Palazeschi, Moravia - à ses peintres - Crivelli, De Chirico -, mais aussi à ses paysages, lombards surtout, brumeux et froids, saturés de culture et d'histoire. Tel est le thème que varient ces vingt-six écrits de Gadda, publiés entre 1927 et 1968, où la virtuosité stylistique le dispute, comme toujours, à la véhémence critique et au sens du grotesque.
Objet unique de son ressentiment : l' "immortelle monolangue" qui pèse depuis des siècles sur l'idée de la littérature (italienne spécialement). A quoi Gadda oppose la superposition et le mélange des langues, une savante confusion, un vertige contrôlé, le chatoiement des vocables qui réfléchissent l'inépuisable diversité du réel.
L'Italie sous le bistouri de Gadda : de ses écrivains - Manzoni, Montale, Palazeschi, Moravia - à ses peintres - Crivelli, De Chirico -, mais aussi à ses paysages, lombards surtout, brumeux et froids, saturés de culture et d'histoire. Tel est le thème que varient ces vingt-six écrits de Gadda, publiés entre 1927 et 1968, où la virtuosité stylistique le dispute, comme toujours, à la véhémence critique et au sens du grotesque.
Objet unique de son ressentiment : l' "immortelle monolangue" qui pèse depuis des siècles sur l'idée de la littérature (italienne spécialement). A quoi Gadda oppose la superposition et le mélange des langues, une savante confusion, un vertige contrôlé, le chatoiement des vocables qui réfléchissent l'inépuisable diversité du réel.