Le souci des plaisirs. Construction d'une érotique solaire

Par : Michel Onfray

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  • Nombre de pages253
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.177 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-290-08725-1
  • EAN9782290087251
  • Date de parution12/03/2014
  • CollectionJ'ai lu. Essai
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

Vingt siècles de christianisme ont imposé une conception du corps déplorable et une sexualité catastrophique, par l'imitation d'un corps qui ne boit pas, ne mange pas, ne rit pas et n'a pas de sexualité. Si les Pères de l'Eglise ont développé une théologie de l'Eros chrétien avec la souffrance et la négation du corps, Sade et Bataille seront les défenseurs du versant "nocturne" de cet Eros : mépris des femmes, dégoût des corps, volupté dans la mort.
Quel antidote à ce nihilisme de la chair ? A ce mépris d'un Occident castrateur, Michel Onfray substitue un érotisme solaire, directement inspiré du Kâma-Sûtra et de la spiritualité indienne. Un essai salvateur, qui propose une philosophie des Lumières sensuelle : construire un corps radieux pour une existence jubilatoire.
Vingt siècles de christianisme ont imposé une conception du corps déplorable et une sexualité catastrophique, par l'imitation d'un corps qui ne boit pas, ne mange pas, ne rit pas et n'a pas de sexualité. Si les Pères de l'Eglise ont développé une théologie de l'Eros chrétien avec la souffrance et la négation du corps, Sade et Bataille seront les défenseurs du versant "nocturne" de cet Eros : mépris des femmes, dégoût des corps, volupté dans la mort.
Quel antidote à ce nihilisme de la chair ? A ce mépris d'un Occident castrateur, Michel Onfray substitue un érotisme solaire, directement inspiré du Kâma-Sûtra et de la spiritualité indienne. Un essai salvateur, qui propose une philosophie des Lumières sensuelle : construire un corps radieux pour une existence jubilatoire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une lecture qui ouvre les yeux
Se plonger dans cette lecture fut quand même rude pour ma part tant j'ai eu du mal à appréhender le style de Michel Onfray. La construction, sa syntaxe m'ont fait peiner, j'avoue. J'ai dû me ramollir de la cervelle... Ou alors, c'est la présentation du texte qui me trouble. Le manque d'aération parfois m'a gêné. Les points virgules auraient étaient remplacés par des tirets à la ligne, cela m'aurait aidé. Oui je suis faible et partisane le plus souvent de la solution de facilité surtout quand outre la ponctuation, une mise en page simple peut me venir en aide. Je plaide coupable ! Bon ensuite, je me suis parfaitement adaptée comme quoi, quand on est un peu motivée, on passe bien outre certains désagréments. On débute par un constat peu reluisant selon l'auteur de la situation. Force est de constater que les arguments se tiennent plutôt pas mal. Mais même avec un tel état des lieux, on se dit que l'on pourrait être moins bête (parce que oui, on n'est pas obligé de jouer les "moutons de Panurge" aussi et se secouer un peu la cervelle de temps en temps, nous montrerait que l'on avale bien les pires couleuvres). On vivrait tellement mieux si on réfléchissait un tant soit peu. Car oui notre "misère, on s'y complaît. On se forge nos propres chaînes en refusant de voir la réalité en face : peu importe que l'on soit croyant ou non (car le christianisme est un peu mis à mal...). Toute notre quotidien est construit sur des bases religieuses fades, ternes, sans joie, sans plaisir ou si limité ! Chez nous, le christianisme est à la base de tout. Youpi ! C'est champomy !!! (Ben oui l'alcool, c'est mal !). Et encore, je nous autorise à un moment d'allégresse donc ne vous plaignez pas. On le retrouve même là où l'on n'y penserait pas de prime abord et pourtant. Notre culture en est pétrie. La sensualité en a pris pour son grade au fil des siècles. Et ce n'est pas la seule. Cela va loin et même dans des registre que l'on ne soupçonnerait pas. Décidément, on va de surprises en surprises quand on active nos cellules grises. Des chapitres courts pour bien structurer son raisonnement, voilà le style de Michel Onfray. Ceci dit, cela n'en n'est pas moins dense ou riche. Le philosophe nous offre une analyse rapide, mais largement étoffée.On en ressort grandi. Les références sont multiples et mieux vaut avoir un bon bagage de culture générale pour en saisir un maximum. Ceci étant dit, on peut aussi se servir de cet essai comme d'un tremplin et aller approfondir les éléments qui nous font défauts. Le ton est le même que celui qu'il emploie lorsqu'il est invité sur un plateau télé. J'ai pu le voir à quelques reprises et c'est tout à fait cela. Il parle comme il écrit et il écrit comme il parle. Ce livre n'est néanmoins pas à mettre entre toutes les mains car outre la thématique un brin spécifique, il est cru et ne se voile pas la face. Il est fou de voir tous les supplices que l'Homme peut inventer ! Tout cela pour quelle raison ? Dominer, contraindre, contrôler, maintenir sous influence etc... Rien de bien nouveau, mais là cela fait plus de 2000 ans que cela perdure !!! C'est une lecture exigeante et connotée que l'on réserve à un public averti.
Se plonger dans cette lecture fut quand même rude pour ma part tant j'ai eu du mal à appréhender le style de Michel Onfray. La construction, sa syntaxe m'ont fait peiner, j'avoue. J'ai dû me ramollir de la cervelle... Ou alors, c'est la présentation du texte qui me trouble. Le manque d'aération parfois m'a gêné. Les points virgules auraient étaient remplacés par des tirets à la ligne, cela m'aurait aidé. Oui je suis faible et partisane le plus souvent de la solution de facilité surtout quand outre la ponctuation, une mise en page simple peut me venir en aide. Je plaide coupable ! Bon ensuite, je me suis parfaitement adaptée comme quoi, quand on est un peu motivée, on passe bien outre certains désagréments. On débute par un constat peu reluisant selon l'auteur de la situation. Force est de constater que les arguments se tiennent plutôt pas mal. Mais même avec un tel état des lieux, on se dit que l'on pourrait être moins bête (parce que oui, on n'est pas obligé de jouer les "moutons de Panurge" aussi et se secouer un peu la cervelle de temps en temps, nous montrerait que l'on avale bien les pires couleuvres). On vivrait tellement mieux si on réfléchissait un tant soit peu. Car oui notre "misère, on s'y complaît. On se forge nos propres chaînes en refusant de voir la réalité en face : peu importe que l'on soit croyant ou non (car le christianisme est un peu mis à mal...). Toute notre quotidien est construit sur des bases religieuses fades, ternes, sans joie, sans plaisir ou si limité ! Chez nous, le christianisme est à la base de tout. Youpi ! C'est champomy !!! (Ben oui l'alcool, c'est mal !). Et encore, je nous autorise à un moment d'allégresse donc ne vous plaignez pas. On le retrouve même là où l'on n'y penserait pas de prime abord et pourtant. Notre culture en est pétrie. La sensualité en a pris pour son grade au fil des siècles. Et ce n'est pas la seule. Cela va loin et même dans des registre que l'on ne soupçonnerait pas. Décidément, on va de surprises en surprises quand on active nos cellules grises. Des chapitres courts pour bien structurer son raisonnement, voilà le style de Michel Onfray. Ceci dit, cela n'en n'est pas moins dense ou riche. Le philosophe nous offre une analyse rapide, mais largement étoffée.On en ressort grandi. Les références sont multiples et mieux vaut avoir un bon bagage de culture générale pour en saisir un maximum. Ceci étant dit, on peut aussi se servir de cet essai comme d'un tremplin et aller approfondir les éléments qui nous font défauts. Le ton est le même que celui qu'il emploie lorsqu'il est invité sur un plateau télé. J'ai pu le voir à quelques reprises et c'est tout à fait cela. Il parle comme il écrit et il écrit comme il parle. Ce livre n'est néanmoins pas à mettre entre toutes les mains car outre la thématique un brin spécifique, il est cru et ne se voile pas la face. Il est fou de voir tous les supplices que l'Homme peut inventer ! Tout cela pour quelle raison ? Dominer, contraindre, contrôler, maintenir sous influence etc... Rien de bien nouveau, mais là cela fait plus de 2000 ans que cela perdure !!! C'est une lecture exigeante et connotée que l'on réserve à un public averti.
  • Inattendu
  • Surprenant
Michel Onfray

Michel Onfray est un philosophe et essayiste français. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et le fondateur de l’université populaire de Caen. Sa pensée philosophique, qu’il qualifie de libertaire, lui vaut de nombreuses critiques. Mais il faut bien plus pour décourager ce philosophe libre dans sa tête…

Naissance d’un professeur à la pensée libre

Michel Onfray naît le 1er janvier 1959 à Argentan dans l’Orne et est l’aîné d’une famille modeste. Il passe ses « années collèges » dans un pensionnat catholique, dirigé par des prêtres salésiens, dont il garde un mauvais souvenir. À l’âge de 27 ans, dans le cadre d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de troisième cycle, il tient une thèse sur « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » au centre de philosophie de l’université de Caen.

 Il se destine à l’enseignient et devient professeur de philosophie au lycée technologique privé Sainte-Ursule à Caen, de 1983 à 2002. Déjà, son esprit libre se heurte au programme de l’Éducation nationale. Il dénonce un apprentissage limité et formaté, uniquient basé sur l’histoire de la philosophie et les convenances sociales. Il regrette que l’enseignient ne soit pas davantage fondé sur la liberté de penser et l’apprentissage de philosopher. Le conformisme de cet enseignient et les tâches chronophages de son métier dans le secondaire l’excèdent. Il démissionne en 2002.

Université populaire de Caen et Contre-histoire de la philosophie

L’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles le 21 avril 2002 contre Jacques Chirac lui provoque un déclic. De quelle manière freiner la montée des idées de l'extrème droite dans l’Hexagone ? Pour Michel Onfray, la réponse réside à analyser les situations politiques et sociales, apprendre à réfléchir par soi-même et à penser selon la philosophie. C’est dans cette optique d’éducation collective qu’il crée l’université populaire de Caen, un enseignient qu’il veut libre et gratuit, à la portée de tous.

Il y délivre le cours « Contre-histoire de la philosophie » qui est, en parallèle, retransmis à la radio, sur France Culture. Le 28 septibre 2018, il apprend que cette station de radio cesse la diffusion de ces conférences. Outré, il dénonce une atteinte à la liberté d’expression et interrompt sa participation à l’université populaire de Caen.

Un philosophe aux pensées bien marquées

Michel Onfray se rapproche de la pensée hédoniste. Il base sa pensée philosophique sur l’environnient direct de l’être humain et replace l’individu au centre de son existence. Il prétend appartenir au mouvient de la pensée libertaire, ce que réfutent les libertaires eux-mêmes. Bien que la religion tient une place importante dans l’œuvre philosophique de Michel Onfray, il affirme être athée et réfute l’existence de Dieu et de Jésus.

Ses positions fortes en politique l’amène à soutenir la gauche anti-libérale, principalient aux élections présidentielles et lors de l’élection européenne de 2009. C’est toute la vie politique qu’il épluche comme un citoyen soucieux de son pays et comme philosophe à la pensée libre. Il est particulièrient présent sur les plateaux de télévision où il expose ses idées et, à côté, publie des articles dans différents journaux et magazines. Il se place au cœur de plusieurs polémiques et prône des positions d’opinions sur certains sujets comme la légalisation de l’euthanasie.

Un auteur prolifique

Michel Onfray est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et d’écrits portant sur la philosophie, la politique, l’esthétisme et la culture, les récits de voyage et bien d’autres sujets, tous aussi passionnants. Son priier livre "Le ventre des philosophes : critique de la raison diététique" sort en 1989. L’idée de l’écriture lui vient après un infarctus alors qu’il avait seulient vingt-huit ans. Dès lors, il commence chacun de ses livres par un paragraphe autobiographique. Son grand succès en librairie est le "Traité d’athéologie" publié en 2005 chez Grasset. Il y parle de l’athéisme dans le monde occidental fondé sur la chrétienté.

Il ne se limite pas à la diffusion papier de ses pensées. Depuis 2016, il publie des vidéos sur son site internet (michelonfray.com). Il répond aux interrogations des internautes et met en avant sa pensée philosophique sur l’actualité.

En juin 2020, Michel Onfray, en collaboration avec Stéphane Simon, lance le premier numéro de la revue Front populaire qui est un franc succès. La revue trimestrielle analyse l’actualité et offre la possibilité à ses abonnés de publier leurs idées et pensées sur le monde actuel.

Prix et vie associative

En 1993, Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai pour son livre "La sculpture de soi".

Il intègre le Comité d’honneur de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), suite au décès de sa compagne d’un cancer du sein.

Ses derniers livres :

- Théorie de la dictature

- La vengeance du pangolin - Penser le virus

- Vies parallèles De Gaulle & Mitterand

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