Le roman d'art dans la seconde moitié du XIXe siècle

Par : Marie-Françoise Melmoux-Montaubin

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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions15,6 cm × 22,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-252-03250-2
  • EAN9782252032503
  • Date de parution03/12/1999
  • CollectionBibliothèque du XIXe siècle
  • ÉditeurKlincksieck

Résumé

Écrire un roman qui soit une œuvre d'art ; rivaliser avec le peintre, composer comme le musicien : telle est la gageure que poursuivent la plupart des romanciers du XIXe siècle, en proie à une étrange obsession, celle d'un " déclin " du genre, d'une " crise " du roman. Des Goncourt à Mirbeau, en passant par Zola, Huysmans, Lorrain ou Péladan, qui servent de point de départ à cette réflexion, le personnage de l'artiste s'impose au cœur de l'œuvre, tandis que des techniques ou des savoirs esthétiques, souvent plus illusoires que réellement maîtrisés, tentent de remédier à la pauvreté supposée du verbe. Peinture et musique pourtant font long feu : la quête, menée à son terme, désigne l'insuffisance de toute forme de réalisation. Autour de l'esthète, le silence s'insinue. En écrivant Paludes, Tityre ne fait " rien " ; de même l'écrivain-esthète de la Sixtine de Gourmont rêve d'un livre intitulé : Le Rien dans les ténèbres. Entragues ne put jamais en trouver d'autre trace que la mention du titre. La tentation - mieux encore, l'ambition - du " rien " est distillée sans relâche. Est-ce alors une illusion que de lire La Recherche, dans son ampleur même, comme une réponse à ces tentatives, plus encore peut-être comme un accomplissement de cette pratique ambiguë du roman d'art ?
Écrire un roman qui soit une œuvre d'art ; rivaliser avec le peintre, composer comme le musicien : telle est la gageure que poursuivent la plupart des romanciers du XIXe siècle, en proie à une étrange obsession, celle d'un " déclin " du genre, d'une " crise " du roman. Des Goncourt à Mirbeau, en passant par Zola, Huysmans, Lorrain ou Péladan, qui servent de point de départ à cette réflexion, le personnage de l'artiste s'impose au cœur de l'œuvre, tandis que des techniques ou des savoirs esthétiques, souvent plus illusoires que réellement maîtrisés, tentent de remédier à la pauvreté supposée du verbe. Peinture et musique pourtant font long feu : la quête, menée à son terme, désigne l'insuffisance de toute forme de réalisation. Autour de l'esthète, le silence s'insinue. En écrivant Paludes, Tityre ne fait " rien " ; de même l'écrivain-esthète de la Sixtine de Gourmont rêve d'un livre intitulé : Le Rien dans les ténèbres. Entragues ne put jamais en trouver d'autre trace que la mention du titre. La tentation - mieux encore, l'ambition - du " rien " est distillée sans relâche. Est-ce alors une illusion que de lire La Recherche, dans son ampleur même, comme une réponse à ces tentatives, plus encore peut-être comme un accomplissement de cette pratique ambiguë du roman d'art ?
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