Le poids des secrets Tome 1
Tsubaki

Par : Aki Shimazaki

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  • Nombre de pages114
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.11 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-7427-5790-2
  • EAN9782742757909
  • Date de parution02/11/2005
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

A la mort de sa mère, survivante de la bombe atomique de Nagasaki, Namiko se voit remettre deux enveloppes. La première est adressée à un oncle maternel dont elle ignorait l'existence et qu'elle est chargée de retrouver. La seconde contient une lettre en forme de confession à sa fille, sans laquelle elle n'aurait pu partir en paix. Elle y raconte son quotidien pendant la guerre, son premier amour, et révèle le secret qui l'a poussée à commettre l'indicible.
A la mort de sa mère, survivante de la bombe atomique de Nagasaki, Namiko se voit remettre deux enveloppes. La première est adressée à un oncle maternel dont elle ignorait l'existence et qu'elle est chargée de retrouver. La seconde contient une lettre en forme de confession à sa fille, sans laquelle elle n'aurait pu partir en paix. Elle y raconte son quotidien pendant la guerre, son premier amour, et révèle le secret qui l'a poussée à commettre l'indicible.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 21 notes dont 3 avis lecteurs
Quand drame personnel et tragédie historique s’entremêlent
Au soir de sa vie, Yukiko décide de se libérer enfin du terrible secret qui pèse sur son âme depuis plus de cinquante ans. Dans une lettre à sa fille rédigée juste avant de se donner la mort, elle raconte son enfance et son adolescence, jusqu’à ce jour pour elle doublement fatidique du 9 août 1945, où la bombe atomique qui anéantissait Nagasaki effaçait du même coup toute trace de l'acte indicible qu’elle, Yukiko, venait de commettre à quatorze ans. La concision et le dépouillement du texte, sa manière de ne laisser qu’entrevoir les abîmes intérieurs de ses personnages, démultiplient la force de cette histoire, toute de pudeur, de délicatesse et de non-dit. L’essentiel de la charge émotionnelle du roman vient de ce qu’il suggère au-delà des mots et du récit lui-même : en particulier, la béance qu’a dû devenir la vie de Yukiko, quand l’atroce et inimaginable destruction de sa ville, bientôt suivie par l’effondrement de son pays, est venue, telle un terrible châtiment, démultiplier son crime à l’infini, en même temps que le réduire à l’état d’un minuscule et invisible fait divers. L’adolescente se retrouvait désormais, et à jamais, sous le poids d'un secret familial et d'une culpabilité d’autant plus écrasants qu’ils étaient devenus dérisoires et indécents face à l’Histoire. En un tour de force d’une seule centaine de pages, drame personnel et tragédie historique s’entremêlent dans une confusion de douleur, de stupeur et de honte qui, malgré le temps, le silence et la poursuite de la vie, laisseront des traces indélébiles destinées à resurgir malgré tout. L’on demeure durablement hanté par la puissance d’évocation, les profondeurs abyssales et la beauté épurée de cette œuvre. Coup de coeur.
Au soir de sa vie, Yukiko décide de se libérer enfin du terrible secret qui pèse sur son âme depuis plus de cinquante ans. Dans une lettre à sa fille rédigée juste avant de se donner la mort, elle raconte son enfance et son adolescence, jusqu’à ce jour pour elle doublement fatidique du 9 août 1945, où la bombe atomique qui anéantissait Nagasaki effaçait du même coup toute trace de l'acte indicible qu’elle, Yukiko, venait de commettre à quatorze ans. La concision et le dépouillement du texte, sa manière de ne laisser qu’entrevoir les abîmes intérieurs de ses personnages, démultiplient la force de cette histoire, toute de pudeur, de délicatesse et de non-dit. L’essentiel de la charge émotionnelle du roman vient de ce qu’il suggère au-delà des mots et du récit lui-même : en particulier, la béance qu’a dû devenir la vie de Yukiko, quand l’atroce et inimaginable destruction de sa ville, bientôt suivie par l’effondrement de son pays, est venue, telle un terrible châtiment, démultiplier son crime à l’infini, en même temps que le réduire à l’état d’un minuscule et invisible fait divers. L’adolescente se retrouvait désormais, et à jamais, sous le poids d'un secret familial et d'une culpabilité d’autant plus écrasants qu’ils étaient devenus dérisoires et indécents face à l’Histoire. En un tour de force d’une seule centaine de pages, drame personnel et tragédie historique s’entremêlent dans une confusion de douleur, de stupeur et de honte qui, malgré le temps, le silence et la poursuite de la vie, laisseront des traces indélébiles destinées à resurgir malgré tout. L’on demeure durablement hanté par la puissance d’évocation, les profondeurs abyssales et la beauté épurée de cette œuvre. Coup de coeur.
Le jour où la bombe est tombée
C'est juste avant sa mort que Yukiko accepte pour la première fois de parler d' un douloureux sujet : la bombe qui a ravagé Nagasaki le 9 août 1945, détruisant la ville et tuant son père. Mais c'est après son décès qu'elle va révéler à sa fille, dans une lettre testament, ses drames les plus intimes et les secrets qui l'ont accompagné tout au long de sa vie. C'est une histoire où l'amour et la mort sont intimement liés, un texte bref qui parle de l'égoïsme d'un homme, d'un adultère fatal et d'une complicité entre deux adolescents, de leur amour naissant mais impossible. Mais au-delà des secrets bien gardés, des dissimulations et des mensonges, c'est aussi une peinture de la famille japonaise dans la première moitié du XXè siècle. Le poids des convenances ne permet pas les mariages d'amour, on ne choisit pas son conjoint, on souscrit à l'opinion des parents et il faut beaucoup de courage et souvent une rupture avec la famille pour être maître de son propre destin amoureux. Certains l'ont, d'autres préfèrent se conformer à la volonté parentale. Et puis, il y a aussi l'ombre de Nagasaki qui plane sur cette histoire. Mais là encore, la pudeur et la dignité s'imposent. La terrible catastrophe est tue, la terreur et la douleur sont passées sous silence. Nulle haine, nul désir de vengeance mais l'acceptation de ce qui ne peut être changé. Sobre et pudique, un roman tout en nuances qui conte les petites histoires d'une famille qui vit ses propres drames en parallèle des grands drames de la grande histoire. Beau, émouvant, puissant, à lire.
C'est juste avant sa mort que Yukiko accepte pour la première fois de parler d' un douloureux sujet : la bombe qui a ravagé Nagasaki le 9 août 1945, détruisant la ville et tuant son père. Mais c'est après son décès qu'elle va révéler à sa fille, dans une lettre testament, ses drames les plus intimes et les secrets qui l'ont accompagné tout au long de sa vie. C'est une histoire où l'amour et la mort sont intimement liés, un texte bref qui parle de l'égoïsme d'un homme, d'un adultère fatal et d'une complicité entre deux adolescents, de leur amour naissant mais impossible. Mais au-delà des secrets bien gardés, des dissimulations et des mensonges, c'est aussi une peinture de la famille japonaise dans la première moitié du XXè siècle. Le poids des convenances ne permet pas les mariages d'amour, on ne choisit pas son conjoint, on souscrit à l'opinion des parents et il faut beaucoup de courage et souvent une rupture avec la famille pour être maître de son propre destin amoureux. Certains l'ont, d'autres préfèrent se conformer à la volonté parentale. Et puis, il y a aussi l'ombre de Nagasaki qui plane sur cette histoire. Mais là encore, la pudeur et la dignité s'imposent. La terrible catastrophe est tue, la terreur et la douleur sont passées sous silence. Nulle haine, nul désir de vengeance mais l'acceptation de ce qui ne peut être changé. Sobre et pudique, un roman tout en nuances qui conte les petites histoires d'une famille qui vit ses propres drames en parallèle des grands drames de la grande histoire. Beau, émouvant, puissant, à lire.
Tant de grâce dans si peu de pages !
Si vous avez encore la chance de trouver ces 5 romans en coffret, à acheter les yeux fermés. Cycle de 5 récits sur des personnages qui ignorent ou cachent leurs liens, d'où le titre. Récits de l'implicite, du domaine des sensations, un moment de finesse et de grâce, une écriture gracile et subtile... une merveille !
Si vous avez encore la chance de trouver ces 5 romans en coffret, à acheter les yeux fermés. Cycle de 5 récits sur des personnages qui ignorent ou cachent leurs liens, d'où le titre. Récits de l'implicite, du domaine des sensations, un moment de finesse et de grâce, une écriture gracile et subtile... une merveille !
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