Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":6,"url":"/livres/le-meilleur-des-mondes-9782266283038.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2017-08-17","isbn":"978-2-266-28303-8","publisher":{"@type":"Organization","name":"Pocket"},"author":{"@type":"Person","name":"Aldous Huxley","url":"/auteur/445360/aldous+huxley"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.1","ratingCount":"9"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Amaury Deshayes"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma). \r\nLorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »\r\nSelon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».\r\nUn roman captivant et effrayant."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"zarline"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Publié en 1932, Brave New World (Le meilleur des mondes) est un roman d'anticipation dystopique plutôt complexe. L'auteur nous plonge sans détour dans un monde très codifié en attaquant son roman avec la visite du laboratoire où sont incubés puis conditionnés les enfants. Après un début très laborieux, l'intrigue se met peu à peu en place et j'ai eu moins de peine à suivre l'évolution des protagonistes... sans toutefois être passionnée par leurs aventures. \r\n\r\nUne lecture en demi-teinte donc, avec une intrigue qui ne m'a de loin pas tenue en haleine à chaque page et des personnages avec qui j'ai eu de la peine à accrocher. Mais, une fois le livre refermé et avec un peu de recul, impossible de nier la force de la dystopie imaginée par Aldous Huxley. L'enfer de cette société règlementée - aseptisée - homogène - déterministe - consumériste à l'extrême, le tout mis en place pour assurer le bonheur, ou du moins l'absence de malheur des hommes et des femmes. Cela fait froid dans le dos!\r\n\r\nUne lecture qui ne m'a donc pas emballée en elle-même mais des idées fortes qui font bien cogiter, même 80 ans après écriture. Cela suffit, à mon avis, à en faire une lecture indispensable. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Valérie - 5"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"1"},"reviewBody":"Sachez d'abord que la science-fiction n'est pas du tout mon genre de prédilection même si ado, j'ai dévoré Barjavel. Dès le début, je me suis noyée dans les tubes à essai, il y en avait partout. Aldoux Huxley a beau citer Shakespeare en permanence (comme dans le titre original), ça ne m'a pas suffi pour me raccrocher au texte. Je comprends que le but est de dénoncer des dérives mais je ne parviens pas à y trouver l'intérêt de lire ce type de roman. \r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Isabelle Bouvier"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"ce livre est terrifiant tant il semble par certains aspects, parler de notre monde actuel. Le style est magnifique, il fait partie de mes plus beaux moments de lecture..."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Michto Rex"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"“Le meilleur des mondes”, un titre sublime et presque réconfortant. Mais dès les premières pages, le lecteur comprend que cette société n'est pas ce qu'elle parait. Le livre est un réquisitoire incroyable et lucide sur un monde totalitaire qui s'écroule sur lui-même. Une beauté d'écriture jusqu'à l'abîme conduit le lecteur vers ses propres démons : mourir ou vivre pour mourir ! Il n'y a plus de choix, peut-être..."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Pierrette BARAT"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"J'ai lu ce livre étant ado et je l'ai relu il n'y a pas très longtemps avec autant de plaisir qu'à l'époque.\r\nUn des must en Sciences fiction à lire absolument si l'on ne veut pas être dans le moule lorsque cela viendra!"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"LaurentKP"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Un autre classique de la science fiction, dans le style anticipation. \r\nOn peut reprocher le style d'écriture mais il y a tant d'idées dans ce livre qu'on ne peut pas passer à côté. Il faut le lire !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Annie Beauvieux"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"les castes supérieures :\r\n\r\nLes Alpha en constituent l'élite dirigeante. Ils sont programmés pour être grands, beaux et intelligents.\r\nLes Bêta forment une caste de travailleurs intelligents, conçus pour occuper des fonctions assez importantes.\r\n\r\nles castes inférieures :\r\n\r\nLes Gamma constituent la classe moyenne voire populaire.\r\nLes Delta et les Epsilon forment enfin les castes les plus basses ; ils sont faits pour occuper les fonctions manuelles assez simples. Ils sont programmés pour être petits, laids (les Epsilon sont presque simiesques).\r\nChacune de ces castes est divisée en deux sous-castes : Plus et Moins. Chacun, en raison de son conditionnement, estime être dans une position idéale dans la société, de sorte que nul n'envie une caste autre que la sienne."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Benjamin"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"C est un livre qui commence comme un moteur diesel:\r\nlent et incompréhensible au début pour finir crescendo. Je conseille vivement."}]}
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitr…
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitro des foetus a engendré le règne des " Alphas ", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les…
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »
Selon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».
Un roman captivant et effrayant.
Publié en 1932, Brave New World (Le meilleur des mondes) est un roman d'anticipation dystopique plutôt complexe. L'auteur nous plonge sans détour dans un monde très codifié en attaquant son roman avec la visite du laboratoire où sont incubés puis conditionnés les enfants. Après un début très laborieux, l'intrigue se met peu à peu en place et j'ai eu moins de peine à suivre l'évolution des protagonistes... sans toutefois être passionnée par leurs aventures.
Une lecture en demi-teinte donc, avec une intrigue qui ne m'a de loin pas tenue en haleine à chaque page et des personnages avec qui j'ai eu de la peine à…
Publié en 1932, Brave New World (Le meilleur des mondes) est un roman d'anticipation dystopique plutôt complexe. L'auteur nous plonge sans détour dans un monde très codifié en attaquant son roman avec la visite du laboratoire où sont incubés puis conditionnés les enfants. Après un début très laborieux, l'intrigue se met peu à peu en place et j'ai eu moins de peine à suivre l'évolution des protagonistes... sans toutefois être passionnée par leurs aventures.
Une lecture en demi-teinte donc, avec une intrigue qui ne m'a de loin pas tenue en haleine à chaque page et des personnages avec qui j'ai eu de la peine à accrocher. Mais, une fois le livre refermé et avec un peu de recul, impossible de nier la force de la dystopie imaginée par Aldous Huxley. L'enfer de cette société règlementée - aseptisée - homogène - déterministe - consumériste à l'extrême, le tout mis en place pour assurer le bonheur, ou du moins l'absence de malheur des hommes et des femmes. Cela fait froid dans le dos!
Une lecture qui ne m'a donc pas emballée en elle-même mais des idées fortes qui font bien cogiter, même 80 ans après écriture. Cela suffit, à mon avis, à en faire une lecture indispensable.
Sachez d'abord que la science-fiction n'est pas du tout mon genre de prédilection même si ado, j'ai dévoré Barjavel. Dès le début, je me suis noyée dans les tubes à essai, il y en avait partout. Aldoux Huxley a beau citer Shakespeare en permanence (comme dans le titre original), ça ne m'a pas suffi pour me raccrocher au texte. Je comprends que le but est de dénoncer des dérives mais je ne parviens pas à y trouver l'intérêt de lire ce type de roman.
Sachez d'abord que la science-fiction n'est pas du tout mon genre de prédilection même si ado, j'ai dévoré Barjavel. Dès le début, je me suis noyée dans les tubes à essai, il y en avait partout. Aldoux Huxley a beau citer Shakespeare en permanence (comme dans le titre original), ça ne m'a pas suffi pour me raccrocher au texte. Je comprends que le but est de dénoncer des dérives mais je ne parviens pas à y trouver l'intérêt de lire ce type de roman.
ce livre est terrifiant tant il semble par certains aspects, parler de notre monde actuel. Le style est magnifique, il fait partie de mes plus beaux moments de lecture...
ce livre est terrifiant tant il semble par certains aspects, parler de notre monde actuel. Le style est magnifique, il fait partie de mes plus beaux moments de lecture...
Terrifiant
Bouleversant
A propos de Aldous Huxley
Aldous Huxley est né en 1894 dans une famille de l'élite intellectuelle britannique. Ce poète, journaliste, critique d'art, scénariste et romancier publie son premier livre à 25 ans. Très préoccupé par les bouleversements que connaît la civilisation occidentale, il écrit dans les années 1930 de grands romans, qui sont une peinture satirique du monde à cette époque. En 1931 paraît Le Meilleur des mondes, dans lequel il imagine une société contrôlant les individus par le clonage. Ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a donné ses premières lettres de noblesse à la science-fiction. En 1959, l'Académie américaine des arts et des lettres décerne à Aldous Huxley le " Award of Merit for the Novel ". Il meurt à Hollywood en 1963.
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitr…
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les…
Publié en 1932, Brave New World (Le meilleur des mondes) est un roman d'anticipation dystopique plutôt complexe. L'auteur nous plonge sans détour dans un monde très codifié en attaquant son roman avec la visite du laboratoire où sont incubés puis conditionnés les enfants. Après un début très laborieux, l'intrigue se met peu à peu en place et j'ai eu moins de peine à suivre l'évolution des protagonistes... sans toutefois être passionnée par leurs aventures.
Une lecture en demi-teinte donc, avec une intrigue qui ne m'a de loin pas tenue en haleine à chaque page et des personnages avec qui j'ai eu de la peine à…