Cher Vous,
Ce roman d’anticipation dystopique est sorti en 1932, donc écrit lors du départ de la grande dépression qui fait suite au krach boursier de 1929.
Huxley y décrit un monde eugéniste où il n’y a plus qu’un seul Dieu, Henri Ford, où tout être humain est sous le contrôle d’une drogue, le Soma. Pas de cours d’Histoire, pas d’individualisme ni de culture, on bosse, on baise et on vénère notre Ford… Tous ces détails font que ce livre, jusque dans les années 1980 a subi les foudres de la censure.
Ce roman de SF tombe parfois dans l’oubli, puis une personne le relit et le fait découvrir à une nouvelle génération, il revient et un nouveau lectorat en découvre la force.
Quelle merveilleuse idée a eu là l’éditeur Philéas que d’en faire une adaptation graphique !
Un dessin aux traits fluides, une belle mise en couleurs, et surtout le respect complet du roman original.
Une nouvelle vie pour cette œuvre qui fait quelque peu réfléchir aux bonheurs artificiels.
Est-ce bon de ne pas vieillir, de ne plus enfanter, d’utiliser la sexualité juste comme un moyen de se détendre, de tenir le peuple, peu importe la personne et le nombre de participants…
Bref, un roman dystopique qui fait partie des classiques et que l’on peut (re)découvrir dans ce nouveau format fort bien réussi…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/07/15/39974273.html
Cher Vous,
Ce roman d’anticipation dystopique est sorti en 1932, donc écrit lors du départ de la grande dépression qui fait suite au krach boursier de 1929.
Huxley y décrit un monde eugéniste où il n’y a plus qu’un seul Dieu, Henri Ford, où tout être humain est sous le contrôle d’une drogue, le Soma. Pas de cours d’Histoire, pas d’individualisme ni de culture, on bosse, on baise et on vénère notre Ford… Tous ces détails font que ce livre, jusque dans les années 1980 a subi les foudres de la censure.
Ce roman de SF tombe parfois dans l’oubli, puis une personne le relit et le fait découvrir à une nouvelle génération, il revient et un nouveau lectorat en découvre la force.
Quelle merveilleuse idée a eu là l’éditeur Philéas que d’en faire une adaptation graphique !
Un dessin aux traits fluides, une belle mise en couleurs, et surtout le respect complet du roman original.
Une nouvelle vie pour cette œuvre qui fait quelque peu réfléchir aux bonheurs artificiels.
Est-ce bon de ne pas vieillir, de ne plus enfanter, d’utiliser la sexualité juste comme un moyen de se détendre, de tenir le peuple, peu importe la personne et le nombre de participants…
Bref, un roman dystopique qui fait partie des classiques et que l’on peut (re)découvrir dans ce nouveau format fort bien réussi…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/07/15/39974273.html