Le harem du Caire
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- Nombre de pages92
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.07 kg
- Dimensions10,5 cm × 15,0 cm × 0,4 cm
- ISBN978-2-87495-029-2
- EAN9782874950292
- Date de parution07/05/2009
- CollectionA s'offrir en partage
- ÉditeurAndré Versaille
Résumé
Le " Harem du Caire " n'a pas grand-chose d'un journal de voyage. Son auteur cède avant tout au plaisir du récit, avec ses personnages imposés et ses péripéties. Avec en supplément un grain de fantaisie. L'aventure picaresque du narrateur se déroule ici en mineur, le parcours dans les rues du Caire reste serein, jamais dangereux, ni inquiétant, ni soucieux. Chaque désillusionnement s'achève dans un sourire d'autodérision ; et lorsque Nerval s'embarque sur le Nil pour la Syrie, accompagné de son " esclave au teint doré ", ce n'est pas la tristesse du départ qui l'étreint, mais le regret d'un monde en voie de disparition, devant l'assaut de la modernité. Au moins les aura-t-il connus, comme dans un songe, dont le charme désinvolte l'aurait métamorphosé lui-même en un personnage de conte oriental. Que ce conte joue double jeu, en entraînant son héros à travers tous les artifices du genre, tout en le déniaisant au fur et à mesure, n'est pas la moindre source de notre plaisir de lire, ni non plus de sa modernité.
Le " Harem du Caire " n'a pas grand-chose d'un journal de voyage. Son auteur cède avant tout au plaisir du récit, avec ses personnages imposés et ses péripéties. Avec en supplément un grain de fantaisie. L'aventure picaresque du narrateur se déroule ici en mineur, le parcours dans les rues du Caire reste serein, jamais dangereux, ni inquiétant, ni soucieux. Chaque désillusionnement s'achève dans un sourire d'autodérision ; et lorsque Nerval s'embarque sur le Nil pour la Syrie, accompagné de son " esclave au teint doré ", ce n'est pas la tristesse du départ qui l'étreint, mais le regret d'un monde en voie de disparition, devant l'assaut de la modernité. Au moins les aura-t-il connus, comme dans un songe, dont le charme désinvolte l'aurait métamorphosé lui-même en un personnage de conte oriental. Que ce conte joue double jeu, en entraînant son héros à travers tous les artifices du genre, tout en le déniaisant au fur et à mesure, n'est pas la moindre source de notre plaisir de lire, ni non plus de sa modernité.