Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Aux yeux mêmes de Goethe, cette Première partie de la tragédie de Faust, qu'il frit paraître en 1808 et qui sera plus
tard suivie d'un Second Faust,...
Lire la suite
Aux yeux mêmes de Goethe, cette Première partie de la tragédie de Faust, qu'il frit paraître en 1808 et qui sera plus
tard suivie d'un Second Faust, est une oeuvre étrange et
barbare, qui ne vise à rien de moins qu'à présenter le " théâtre du monde ". Une oeuvre complexe aussi, où le protagoniste, Faust, assure le lien entre le drame du savant amer, désespérant de percer les secrets de la nature vivante, et celui de Marguerite qui s'éprend du vieil homme rajeuni par Méphistophélès, avant de devenir mère, de tuer son enfant et, condamnée à mort, de refuser de suivre Faust qui, finalement, a tout perdu.
Vingt ans plus tard, la traduction de Nerval rencontre un accueil enthousiaste auprès des écrivains, mais aussi de musiciens comme Berlioz, qui composera La Damnation de Faust, ou de peintres comme Delacroix. Faust devient partie intégrante de la culture romantique française. Si le personnage ne s'efface pas non plus de la nôtre, c'est aussi pour une part grâce au génie de Nerval : tout autant qu'à l'œuvre de Goethe, cette éblouissante traduction appartient à la sienne.