Le Faussaire de Salt Lake City. Meurtres et manigances chez les mormons

Par : Simon Worrall
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  • Nombre de pages352
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.386 kg
  • Dimensions13,5 cm × 19,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-38134-038-8
  • EAN9782381340388
  • Date de parution28/09/2022
  • ÉditeurMarchialy
  • TraducteurNathalie Peronny

Résumé

Comment devient-on un faussaire ?? L'enfance de Mark Hofmann a été rythmée par les textes mormons. C'est adolescent, alors qu'il a accès à des livres critiques sur son Eglise, que sa foi se fissure. Se sentant trompé, il devient usurpateur. Il commence à forger de faux documents, d'abord pour moquer les hauts dirigeants mormons, puis enhardi par son succès, forge de faux poèmes d'Emily Dickinson. Mais pris au piège de sa propre folie, il finit par commettre l'irréparable.
Simon Worrall revient sur cette trajectoire effroyable et nous montre à quel point la vérité est parfois construite de toute pièce.
Comment devient-on un faussaire ?? L'enfance de Mark Hofmann a été rythmée par les textes mormons. C'est adolescent, alors qu'il a accès à des livres critiques sur son Eglise, que sa foi se fissure. Se sentant trompé, il devient usurpateur. Il commence à forger de faux documents, d'abord pour moquer les hauts dirigeants mormons, puis enhardi par son succès, forge de faux poèmes d'Emily Dickinson. Mais pris au piège de sa propre folie, il finit par commettre l'irréparable.
Simon Worrall revient sur cette trajectoire effroyable et nous montre à quel point la vérité est parfois construite de toute pièce.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Véridique, documenté et stupéfiant
En 1997, Daniel Lombardo, fondateur de l’Emily Dickinson International Society et conservateur des collections de la bibliothèque de la ville d’Amherst où vécut la poétesse, est fier d’acquérir, lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s, un manuscrit inédit de la grande dame. Soucieux de mettre à la disposition du public le maximum d’informations relatives à cette trouvaille inespérée qui attire des foules de visiteurs à Amherst, l’homme entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Il tombe alors de haut : le manuscrit, pourtant vendu certifié par les plus éminents experts, n’est en réalité qu’un faux. Quel génial faussaire a-t-il donc su « cloner l’art d’Emily Dickinson », inventant un poème crédible et imitant l’écriture de la dame, au point de duper le monde ? C’est ce que Simon Worrall s’est attaché à investiguer, mettant au jour une histoire en tout point incroyable, mais vraie. Né en 1954 dans une famille mormone de Salt Lake City, Mark Hofmann est adolescent lorsqu’il découvre avec colère l’imposture à l’origine de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et le charlatanisme de Joseph Smith, son fondateur. Cachant sa dissidence tout en entretenant un ardent désir de vengeance, il commence par forger de faux documents, doublant au jeu du mensonge les dignitaires de l’église mormone en leur faisant croire à l’existence de pièces fondatrices qui, et pour cause, étaient toujours demeurées mythiques. Mais, grisé par ses succès dans l’art de berner le monde, le faussaire qui, jusqu’ici, aurait pu plutôt prêter à sourire en arrosant les arroseurs, développe bientôt un trafic à grande échelle destiné à soutenir un train de vie de plus en plus dispendieux, et, finalement aux abois dans ce qui est devenu une véritable pyramide de Ponzi, finit par se muer en meurtrier pour éviter de se faire prendre. Loin de se limiter au seul portrait, contrefait en banal père de famille, du plus habile faussaire de tous les temps, l’investigation érudite et approfondie de Simon Worrall fait découvrir au lecteur une quantité de sujets aussi étonnants que passionnants. Histoire et culture mormones ; art de l’imposture en passant par la graphologie, les neurosciences, les techniques de vieillissement de l’encre et du papier et les méthodes de détection de faux ; mécanismes psychologiques de « suspension consentie d’incrédulité » chez les victimes aveuglées par leur passion de la collection ; douteuse complaisance de certains acteurs – y compris parmi les plus vénérables, comme la maison Sotheby’s – face aux enjeux des transactions sur le marché des œuvres d’art, de la joaillerie et des manuscrits littéraires : il ne manque que l’humour d’un Philippe Jaenada ou d’un Grégoire Bouillier pour transformer en coup de coeur cette lecture si sérieusement extraordinaire.
En 1997, Daniel Lombardo, fondateur de l’Emily Dickinson International Society et conservateur des collections de la bibliothèque de la ville d’Amherst où vécut la poétesse, est fier d’acquérir, lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s, un manuscrit inédit de la grande dame. Soucieux de mettre à la disposition du public le maximum d’informations relatives à cette trouvaille inespérée qui attire des foules de visiteurs à Amherst, l’homme entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Il tombe alors de haut : le manuscrit, pourtant vendu certifié par les plus éminents experts, n’est en réalité qu’un faux. Quel génial faussaire a-t-il donc su « cloner l’art d’Emily Dickinson », inventant un poème crédible et imitant l’écriture de la dame, au point de duper le monde ? C’est ce que Simon Worrall s’est attaché à investiguer, mettant au jour une histoire en tout point incroyable, mais vraie. Né en 1954 dans une famille mormone de Salt Lake City, Mark Hofmann est adolescent lorsqu’il découvre avec colère l’imposture à l’origine de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et le charlatanisme de Joseph Smith, son fondateur. Cachant sa dissidence tout en entretenant un ardent désir de vengeance, il commence par forger de faux documents, doublant au jeu du mensonge les dignitaires de l’église mormone en leur faisant croire à l’existence de pièces fondatrices qui, et pour cause, étaient toujours demeurées mythiques. Mais, grisé par ses succès dans l’art de berner le monde, le faussaire qui, jusqu’ici, aurait pu plutôt prêter à sourire en arrosant les arroseurs, développe bientôt un trafic à grande échelle destiné à soutenir un train de vie de plus en plus dispendieux, et, finalement aux abois dans ce qui est devenu une véritable pyramide de Ponzi, finit par se muer en meurtrier pour éviter de se faire prendre. Loin de se limiter au seul portrait, contrefait en banal père de famille, du plus habile faussaire de tous les temps, l’investigation érudite et approfondie de Simon Worrall fait découvrir au lecteur une quantité de sujets aussi étonnants que passionnants. Histoire et culture mormones ; art de l’imposture en passant par la graphologie, les neurosciences, les techniques de vieillissement de l’encre et du papier et les méthodes de détection de faux ; mécanismes psychologiques de « suspension consentie d’incrédulité » chez les victimes aveuglées par leur passion de la collection ; douteuse complaisance de certains acteurs – y compris parmi les plus vénérables, comme la maison Sotheby’s – face aux enjeux des transactions sur le marché des œuvres d’art, de la joaillerie et des manuscrits littéraires : il ne manque que l’humour d’un Philippe Jaenada ou d’un Grégoire Bouillier pour transformer en coup de coeur cette lecture si sérieusement extraordinaire.
Faux ? Vous avez dit faux ?
Un roman très intéressant et je salue l’auteur pour ses recherches qui l’ont mené à où il ne s’y attendait pas. Une enquête telle un thriller ! Qui aurait cru que la poésie pouvait mener à cette finalité ? Mark Hofmann est mormon d’éducation mais rejette cette religion, comme les autres d’ailleurs, et il va mener sa vie autour d’un seul objectif : détruite le mythe de cette église ! Très intelligent, il va devenir un faussaire d’une extrême qualité, capable d’imiter beaucoup d’écritures ! Je me suis retrouvée en admiration devant cette capacité extraordinaire ! L’auteur, Simon Worrall est un enquêteur minutieux et curieux mais il a laissé trop de détails dans son livre, qui nous baladent de droite à gauche tout en oubliant d’où l’on arrive ! Mes difficultés de lecture ont été accentuées par la mauvaise qualité de l’édition numérique en ma possession : les numéros de pages et les notes de bas de pages étaient eu milieu du texte et même de mots !! Il m’a fallu faire un bel exercice de réflexion pour m’y retrouver ! Ma curiosité a pris le dessus sur ma gêne mais malgré ces défauts de mise en page, les détails restent trop nombreux et j’ai parfois sauté des paragraphes redondants ! Ca n’en reste pas moins un “fait divers” intéressant, avec une audience très large dans le milieu de la vente aux enchères et de l’Art ! #LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022
Un roman très intéressant et je salue l’auteur pour ses recherches qui l’ont mené à où il ne s’y attendait pas. Une enquête telle un thriller ! Qui aurait cru que la poésie pouvait mener à cette finalité ? Mark Hofmann est mormon d’éducation mais rejette cette religion, comme les autres d’ailleurs, et il va mener sa vie autour d’un seul objectif : détruite le mythe de cette église ! Très intelligent, il va devenir un faussaire d’une extrême qualité, capable d’imiter beaucoup d’écritures ! Je me suis retrouvée en admiration devant cette capacité extraordinaire ! L’auteur, Simon Worrall est un enquêteur minutieux et curieux mais il a laissé trop de détails dans son livre, qui nous baladent de droite à gauche tout en oubliant d’où l’on arrive ! Mes difficultés de lecture ont été accentuées par la mauvaise qualité de l’édition numérique en ma possession : les numéros de pages et les notes de bas de pages étaient eu milieu du texte et même de mots !! Il m’a fallu faire un bel exercice de réflexion pour m’y retrouver ! Ma curiosité a pris le dessus sur ma gêne mais malgré ces défauts de mise en page, les détails restent trop nombreux et j’ai parfois sauté des paragraphes redondants ! Ca n’en reste pas moins un “fait divers” intéressant, avec une audience très large dans le milieu de la vente aux enchères et de l’Art ! #LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022
Simon Worrall est un journaliste anglais qui a écrit dans de prestigieuses revues et journaux anglo-saxons tels que le Sunday Times, l'Independant, The New Yorker, et National Geographic Magazine. Il a vécu en Allemagne et en Chine avant de s'installer aux États-Unis où il vit toujours aujourd'hui.