Le discours indirect libre au risque de la grammaire. Le cas de l'anglais

Par : Monique De Mattia-Viviès

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-85399-626-3
  • EAN9782853996266
  • Date de parution01/01/2006
  • ÉditeurPU de Provence
  • PréfacierJean-Jacques Lecercle

Résumé

Etudier le discours indirect libre dans les œuvres de fiction, c'est d'emblée se confronter à une part d'irrésolu ; c'est d'emblée se poser des questions dont il faut accepter que certaines n'aient pas de réponse définitive. Non parce qu'il existerait des exceptions échappant à un modèle explicatif global, mais parce que le discours indirect libre constitue dans le domaine de la syntaxe ce que l'on pourrait appeler un " reste ". Le discours indirect libre serait en quelque sorte ce lieu du " reste ", parfois insaisissable, échappant à la mainmise totale du linguiste. C'est à ce " reste " que cet ouvrage est consacré, à cette part toujours en fuite que constitue le discours indirect libre. Tenter de formaliser ce " reste ", c'est prendre le risque d'une grammaire de l'interprétation, c'est élaborer une grammaire au risque de l'interprétation, oscillant entre fixité et mobilité, entre description et impossible saisie. Loin d'être le signe de l'échec du linguiste, cette part en fuite souvent impossible à circonscrire n'est que le reflet de certains aspects constitutifs de la langue elle-même, qui toujours devance toute tentative de formalisation.
Etudier le discours indirect libre dans les œuvres de fiction, c'est d'emblée se confronter à une part d'irrésolu ; c'est d'emblée se poser des questions dont il faut accepter que certaines n'aient pas de réponse définitive. Non parce qu'il existerait des exceptions échappant à un modèle explicatif global, mais parce que le discours indirect libre constitue dans le domaine de la syntaxe ce que l'on pourrait appeler un " reste ". Le discours indirect libre serait en quelque sorte ce lieu du " reste ", parfois insaisissable, échappant à la mainmise totale du linguiste. C'est à ce " reste " que cet ouvrage est consacré, à cette part toujours en fuite que constitue le discours indirect libre. Tenter de formaliser ce " reste ", c'est prendre le risque d'une grammaire de l'interprétation, c'est élaborer une grammaire au risque de l'interprétation, oscillant entre fixité et mobilité, entre description et impossible saisie. Loin d'être le signe de l'échec du linguiste, cette part en fuite souvent impossible à circonscrire n'est que le reflet de certains aspects constitutifs de la langue elle-même, qui toujours devance toute tentative de formalisation.