" La plus grande charité envers les morts, écrivait Mauriac dans sa " Vie de Jean Racine ", c'est de les rapprocher de nous en leur faisant perdre la pose. " Ils " posent ", tous, ces grands hommes, presque involontairement, et n'en sont pas moins grands. J'ai voulu tenter de mettre au clair les circonstances réelles de ce que Claudel tenait à appeler la " conversion " de son adolescence, ainsi que ce qui s'est passé, en fait, autour de cette vocation ecclésiastique à laquelle son confesseur lui répétait qu'il devait absolument répondre. Essayer de regarder aussi (c'est complexe) ce qu'était au juste le contenu de sa foi, si merveilleusement totale, disait-il, compacte, inébranlable. Non, pas si simple, notre Claudel.
" La plus grande charité envers les morts, écrivait Mauriac dans sa " Vie de Jean Racine ", c'est de les rapprocher de nous en leur faisant perdre la pose. " Ils " posent ", tous, ces grands hommes, presque involontairement, et n'en sont pas moins grands. J'ai voulu tenter de mettre au clair les circonstances réelles de ce que Claudel tenait à appeler la " conversion " de son adolescence, ainsi que ce qui s'est passé, en fait, autour de cette vocation ecclésiastique à laquelle son confesseur lui répétait qu'il devait absolument répondre. Essayer de regarder aussi (c'est complexe) ce qu'était au juste le contenu de sa foi, si merveilleusement totale, disait-il, compacte, inébranlable. Non, pas si simple, notre Claudel.