Le clair - obscur du rêve
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- Nombre de pages424
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.296 kg
- Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 0,0 cm
- ISBN978-2-36392-680-7
- EAN9782363926807
- Date de parution31/10/2025
- ÉditeurOvadia
Résumé
Depuis toujours, on considère le phénomène du rêve comme délivrant d'étranges messages qu'il s'agirait de déchiffrer. A partir d'Aristote, une autre approche a émergé : celle qui consiste à regarder le contenu de nos rêves comme un produit de l'imagination. Toute l'histoire des discours sur le rêve n'a cessé d'osciller entre ces deux tendances. Quand, au XIXe siècle, la psychologie prend son essor, les deux tendances convergent dans un discours qui subordonne l'herméneutique des rêves à leur explication psychologique.
Un autre fait, aussi ancien et non moins remarquable, a retenu notre attention : c'est la pérennité de l'argument du rêve qui fait pâlir la veille, jusqu'à y voir un rêve, quand ce n'est pas pour voir en lui la métaphore de l'existence humaine comme immense illusion. Or pourquoi donc le rêve sème-t-il ainsi le trouble sur la vie éveillée ? Quel état est-il donc pour qu'on lui assimile ainsi nos veilles ? N'en est-il pas distinct ? Sans doute, mais les critères qui nous semblent évidents pour les différencier sont-ils indiscutables ? Par ailleurs, le rêveur n'a-t-il pas, lui aussi, un sentiment de réalité ? A moins qu'il ait plutôt un sentiment de présence ? Et ce sentiment même ne s'accommode-t-il pas d'un sentiment d'étrangeté ? Mais si tel est le cas, que dire alors de la conscience du rêveur ? Est-elle consciente d'elle-même ? Y a-t-il un "Je" qui rêve ? Si le sommeil est un état où la conscience est suspendue, le rêve ne serait-il pas un état où la vie s'éveille à la conscience ? Si le sommeil se laisse envahir par le rêve, il faut donc que ce soit en vertu d'une puissance qui suscite cet éveil en résistant à celle qui, au contraire, l'empêche.
On montrera alors que le rêve est conquis par une puissance tendue vers la révélation des heures à peine vécues dans nos veilles quotidiennes et retenues cachées par une puissance adverse dans la nuit de l'oubli.
Un autre fait, aussi ancien et non moins remarquable, a retenu notre attention : c'est la pérennité de l'argument du rêve qui fait pâlir la veille, jusqu'à y voir un rêve, quand ce n'est pas pour voir en lui la métaphore de l'existence humaine comme immense illusion. Or pourquoi donc le rêve sème-t-il ainsi le trouble sur la vie éveillée ? Quel état est-il donc pour qu'on lui assimile ainsi nos veilles ? N'en est-il pas distinct ? Sans doute, mais les critères qui nous semblent évidents pour les différencier sont-ils indiscutables ? Par ailleurs, le rêveur n'a-t-il pas, lui aussi, un sentiment de réalité ? A moins qu'il ait plutôt un sentiment de présence ? Et ce sentiment même ne s'accommode-t-il pas d'un sentiment d'étrangeté ? Mais si tel est le cas, que dire alors de la conscience du rêveur ? Est-elle consciente d'elle-même ? Y a-t-il un "Je" qui rêve ? Si le sommeil est un état où la conscience est suspendue, le rêve ne serait-il pas un état où la vie s'éveille à la conscience ? Si le sommeil se laisse envahir par le rêve, il faut donc que ce soit en vertu d'une puissance qui suscite cet éveil en résistant à celle qui, au contraire, l'empêche.
On montrera alors que le rêve est conquis par une puissance tendue vers la révélation des heures à peine vécues dans nos veilles quotidiennes et retenues cachées par une puissance adverse dans la nuit de l'oubli.
Depuis toujours, on considère le phénomène du rêve comme délivrant d'étranges messages qu'il s'agirait de déchiffrer. A partir d'Aristote, une autre approche a émergé : celle qui consiste à regarder le contenu de nos rêves comme un produit de l'imagination. Toute l'histoire des discours sur le rêve n'a cessé d'osciller entre ces deux tendances. Quand, au XIXe siècle, la psychologie prend son essor, les deux tendances convergent dans un discours qui subordonne l'herméneutique des rêves à leur explication psychologique.
Un autre fait, aussi ancien et non moins remarquable, a retenu notre attention : c'est la pérennité de l'argument du rêve qui fait pâlir la veille, jusqu'à y voir un rêve, quand ce n'est pas pour voir en lui la métaphore de l'existence humaine comme immense illusion. Or pourquoi donc le rêve sème-t-il ainsi le trouble sur la vie éveillée ? Quel état est-il donc pour qu'on lui assimile ainsi nos veilles ? N'en est-il pas distinct ? Sans doute, mais les critères qui nous semblent évidents pour les différencier sont-ils indiscutables ? Par ailleurs, le rêveur n'a-t-il pas, lui aussi, un sentiment de réalité ? A moins qu'il ait plutôt un sentiment de présence ? Et ce sentiment même ne s'accommode-t-il pas d'un sentiment d'étrangeté ? Mais si tel est le cas, que dire alors de la conscience du rêveur ? Est-elle consciente d'elle-même ? Y a-t-il un "Je" qui rêve ? Si le sommeil est un état où la conscience est suspendue, le rêve ne serait-il pas un état où la vie s'éveille à la conscience ? Si le sommeil se laisse envahir par le rêve, il faut donc que ce soit en vertu d'une puissance qui suscite cet éveil en résistant à celle qui, au contraire, l'empêche.
On montrera alors que le rêve est conquis par une puissance tendue vers la révélation des heures à peine vécues dans nos veilles quotidiennes et retenues cachées par une puissance adverse dans la nuit de l'oubli.
Un autre fait, aussi ancien et non moins remarquable, a retenu notre attention : c'est la pérennité de l'argument du rêve qui fait pâlir la veille, jusqu'à y voir un rêve, quand ce n'est pas pour voir en lui la métaphore de l'existence humaine comme immense illusion. Or pourquoi donc le rêve sème-t-il ainsi le trouble sur la vie éveillée ? Quel état est-il donc pour qu'on lui assimile ainsi nos veilles ? N'en est-il pas distinct ? Sans doute, mais les critères qui nous semblent évidents pour les différencier sont-ils indiscutables ? Par ailleurs, le rêveur n'a-t-il pas, lui aussi, un sentiment de réalité ? A moins qu'il ait plutôt un sentiment de présence ? Et ce sentiment même ne s'accommode-t-il pas d'un sentiment d'étrangeté ? Mais si tel est le cas, que dire alors de la conscience du rêveur ? Est-elle consciente d'elle-même ? Y a-t-il un "Je" qui rêve ? Si le sommeil est un état où la conscience est suspendue, le rêve ne serait-il pas un état où la vie s'éveille à la conscience ? Si le sommeil se laisse envahir par le rêve, il faut donc que ce soit en vertu d'une puissance qui suscite cet éveil en résistant à celle qui, au contraire, l'empêche.
On montrera alors que le rêve est conquis par une puissance tendue vers la révélation des heures à peine vécues dans nos veilles quotidiennes et retenues cachées par une puissance adverse dans la nuit de l'oubli.


















