Labyrinthe

J'ai passé un bon moment avec les deux héroïnes. J'ai beaucoup aimé ce parallèle entre le passé et le présent. On apprend à travers cette fiction des événements historiques sur la persécution des cathares, et connaissant Carcassonne, je me suis plu à essayer d'imaginer les lieux où se déroulait l'intrigue. L'histoire est bien écrite, palpitante, avec ce côté magique, surnaturel qui fascine le lecteur. Bref, je conseille ce livre pour tous ceux qui ont envie de s'évader de leur quotidien et faire connaissance avec des personnages historiques (Trencavel, Simon de Monfort...) et des personnages de fiction attachants et d'autres machiavéliques prêts à tout pour s'approprier des livres au pouvoir puissant. Pour ceux qui sont intéressés, il existe un film en deux parties réalisé à partir du livre (en streaming sur internet)

Un premier tome qui n'a rien à envier au Da Vinci Code avec lequel il est souvent comparé. Kate Mosse nous tient en haleine dès les premières lignes et jusqu'à la fin (même si celle-ci arrive un peu brutalement en comparaison du reste du roman). On se balade dans la cité médiévale de Carcassone à l'époque où elle servait de château fort puis, dans ces environs entre le Moyen Age et le XXème siècle. Le côté surnaturel de l'histoire apporte un plus non négligeable, les deux héroïnes sont tellement liées qu'on a du mal à les différencier: un très beau travail! Petite info de dernière minute, une minie série de deux épisodes vient d'être diffusée sur 6ter, réalisée par Ridley Scott, elle respecte assez bien l'oeuvre de Kate Mosse.

OUF ! J’ai fini ! Je n’en voyais pas le bout. J’ai démarré la lecture motivée et enthousiaste, je l’ai poursuivie avec curiosité, et l’ai terminée dans l’ennui. L’histoire se déroule en deux temps : au XIIIe siècle avec Alaïs au pays des Cathares, et en 2005 avec Alice l’anglaise en vacances. Le début comment pas mal, on est curieux de ce qui va suivre. Mais très vite l’intérêt dégringole, l’ennui s’installe, les clichés se multiplient, le rythme ne décolle pas. L’histoire d’Alice est encore moins trépidante que celle d’Alaïs. Les personnages sont fades, convenus, inintéressants. Leur psychologie est très rudimentaire. Le langage au pays des Cathares est quant à lui très pénible, on utilise un vieux français approximatif purement décoratif. Pas beaucoup d’innovation au niveau de l’intrigue, ça oscille entre Indiana Jones et L’île aux trente cercueils. La fin est pathétique, sans la moindre surprise, les grosses ficelles étant effilochées depuis longtemps. J’ai du mal à comprendre l’engouement pour ce livre. Le British Book Awards ? On sait que les Anglais (que j’aime et apprécie et que si je pouvais je vivrais à Londres et God save the Queen) sont friands de ce coin de France et que l’arrière-plan cathare doit être pour eux d’un exotisme torride, mais tout de même. Le seul mérite de ce livre aura été de me donner envie de continuer ma découverte des châteaux cathares qui sont tout près de chez moi, et d’ajouter à ma PAL des ouvrages sur cette période.