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Je disais des malchances désastreuses Le bouleversement des aventures Sur mer, sur terre, et la mort qui me frôle A un cheveu sur la brèche qui brûle, L'ennemi insolent qui me saisit Pour me vendre en esclave ; je disais Ma rédemption et ma longue patience, L'histoire de mes pérégrinations ; Là, les déserts sans fin, les vastes grottes, Chaos de roches, rocs grimpant au ciel Peuplaient mes mots - tel fut mon procédé - Et puis, les Cannibales, qui se mangent Les uns les autres, les Anthropophages, Et puis ces hommes dont la tête pousse En dessous des épaules.
Desdémone Fut fort encline à écouter cela.
Toujours aussi bon.
C'est toujours un régal de lire une nouvelle pièce de Shakespeare tant l'écriture du dramaturge se révèle à chaque fois d'une richesse et d'une profusion de vocabulaire inégalable. Chaque tournure de phrase, chaque réplique délecte le lecteur par la fluidité de son rythme et de sa constitution.
C'est encore le cas avec Othello, drame en cinq actes, dont le thème principal est la jalousie, "monstre aux yeux verts" dompté et manipulé par le perfide Iago, l'enseigne d'Othello.
C'est écrit divinement, c'est fluide et ce n'est nullement dépassé en terme de thématiques et de sujets abordés. Aucune raison d'hésiter à se plonger à nouveau dans l'univers Shakespearien, un monde où beaucoup de gens meurent, manipulent et déblatèrent magnifiquement dans un tourbillon de quiproquo et de fatalité funeste.