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Elevé général des armées vénitiennes, Othello a épousé Desdémone : beauté noble, blanche et dévouée. Un triomphe pour ce Maure affranchi, au beau verbe, admirable, mais loin d'être admiré de tous... Iago, officier perfide, le hait. Distillant le mensonge à la façon d'un venin, celui-ci tissera un stratagème machiavélique pour faire chuter son maître. Le destin sera vicié, les coeurs purs périront.
Quant à Othello, manipulé, aveuglé par la jalousie - ce "monstre aux yeux verts" -, il commettra l'irréparable. Histoire de peau, conte violent de l'amour trahi et tragédie du soupçon : immense classique, ce drame aussi noir que poignant exalte tout le génie de Shakespeare, dont le théâtre scrute avec une fascinante acuité le vertige des passions.
Toujours aussi bon.
C'est toujours un régal de lire une nouvelle pièce de Shakespeare tant l'écriture du dramaturge se révèle à chaque fois d'une richesse et d'une profusion de vocabulaire inégalable. Chaque tournure de phrase, chaque réplique délecte le lecteur par la fluidité de son rythme et de sa constitution.
C'est encore le cas avec Othello, drame en cinq actes, dont le thème principal est la jalousie, "monstre aux yeux verts" dompté et manipulé par le perfide Iago, l'enseigne d'Othello.
C'est écrit divinement, c'est fluide et ce n'est nullement dépassé en terme de thématiques et de sujets abordés. Aucune raison d'hésiter à se plonger à nouveau dans l'univers Shakespearien, un monde où beaucoup de gens meurent, manipulent et déblatèrent magnifiquement dans un tourbillon de quiproquo et de fatalité funeste.