Man Booker Prize
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  • Nombre de pages345
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-290-34710-8
  • EAN9782290347102
  • Date de parution16/02/2005
  • CollectionJ'ai lu. Roman
  • ÉditeurJ'ai lu
  • TraducteurSylviane Rué

Résumé

Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.
Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Leslie G.Decitre Levallois-Perret
4/5
La femme au centre de la société : contrôlée
Defred raconte son histoire dans un futur terriblement proche et crédible, dans un monde où elle a perdu son vrai nom, sa famille, son travail, ses loisirs... sa liberté et son identité en somme. Car elle est fertile et cette richesse devenue rare est convoitée par le gouvernement qui souhaite contrebalancer la perte de natalité de la nation. Sous un masque de religion, la société divise les femmes pour mieux régner sur elles : en se jalousant, se méfiant, se dénonçant, elles participent autant que les hommes à leur asservissement. Difficile alors de penser à la rébellion... Par delà la dureté des faits - un viol reglementé en reste un - et le fatalisme qui se dégage de prime abord, Margaret Atwood fait mouche par une écriture de qualité (et cela reste dans la traduction). Elle dévoile des fragments d'histoire d'une femme pensive qui nous amène à observer à notre tour notre propre société, une dénonciation par la dystopie aussi efficace qu'un 1984 d'Orwell.
Defred raconte son histoire dans un futur terriblement proche et crédible, dans un monde où elle a perdu son vrai nom, sa famille, son travail, ses loisirs... sa liberté et son identité en somme. Car elle est fertile et cette richesse devenue rare est convoitée par le gouvernement qui souhaite contrebalancer la perte de natalité de la nation. Sous un masque de religion, la société divise les femmes pour mieux régner sur elles : en se jalousant, se méfiant, se dénonçant, elles participent autant que les hommes à leur asservissement. Difficile alors de penser à la rébellion... Par delà la dureté des faits - un viol reglementé en reste un - et le fatalisme qui se dégage de prime abord, Margaret Atwood fait mouche par une écriture de qualité (et cela reste dans la traduction). Elle dévoile des fragments d'histoire d'une femme pensive qui nous amène à observer à notre tour notre propre société, une dénonciation par la dystopie aussi efficace qu'un 1984 d'Orwell.
Lilian G.Decitre Annemasse
5/5
Le 1984 féministe
Merci aux séries TV américaines de nous faire découvrir quelques chefs-d’œuvre méconnus en France. Paru en 1985, ce récit intemporel raconte l'histoire d'une société où le rôle des femmes est strictement limité au mieux à de la figuration au pire à la procréation...Un ouvrage dur mais essentiel.
Merci aux séries TV américaines de nous faire découvrir quelques chefs-d’œuvre méconnus en France. Paru en 1985, ce récit intemporel raconte l'histoire d'une société où le rôle des femmes est strictement limité au mieux à de la figuration au pire à la procréation...Un ouvrage dur mais essentiel.
  • anticipation
  • serie tv
  • féminisme

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 10 notes dont 3 avis lecteurs
La servante écarlate
Un style difficilement abordable pour ma part mais une histoire se déroulant dans un monde dystopique jamais vu auparavant avec des thèmes qui seront sujet à de moult réflexions. Je comprend tous les lecteurs qui crient au chef d’œuvre. J'aurai voulu que l'autrice s’arrête beaucoup plus sur les raisons du fléau qui a engendré un coup d'état, et de la guerre qui a frappé le territoire états-unien. Je ne sais pas encore si je lirai le T2. Je vais cependant commencer la série de ce pas.
Un style difficilement abordable pour ma part mais une histoire se déroulant dans un monde dystopique jamais vu auparavant avec des thèmes qui seront sujet à de moult réflexions. Je comprend tous les lecteurs qui crient au chef d’œuvre. J'aurai voulu que l'autrice s’arrête beaucoup plus sur les raisons du fléau qui a engendré un coup d'état, et de la guerre qui a frappé le territoire états-unien. Je ne sais pas encore si je lirai le T2. Je vais cependant commencer la série de ce pas.
Une servante bien pâle
Franchement, je suis allée de déception en déception au fil des pages de cet ouvrage. Je ne connaissais pas ce livre, je l'ai découvert par la série qui en a été tirée, passée assez récemment à la télévision. Je n'ai pas vu tous les épisodes mais le peu que j'ai vu m'a donner envie de le lire. Cela m'a rappelé les "Lebensborn", période terrible de le seconde guerre mondiale qui était déjà la mise en place d'une société contrôlée, je ne vois pas où est la "nouveauté", ni la mise en avant du féminisme. Je ne comprends pas la comparaison avec 1984 de G. Orwell ?... Mais quelle déception ! ... il ne se passe rien, c'est plat, il faut attendre les 30 dernières pages pour trouver un peu d'action ... non franchement, ce n'était pas pour moi !
Franchement, je suis allée de déception en déception au fil des pages de cet ouvrage. Je ne connaissais pas ce livre, je l'ai découvert par la série qui en a été tirée, passée assez récemment à la télévision. Je n'ai pas vu tous les épisodes mais le peu que j'ai vu m'a donner envie de le lire. Cela m'a rappelé les "Lebensborn", période terrible de le seconde guerre mondiale qui était déjà la mise en place d'une société contrôlée, je ne vois pas où est la "nouveauté", ni la mise en avant du féminisme. Je ne comprends pas la comparaison avec 1984 de G. Orwell ?... Mais quelle déception ! ... il ne se passe rien, c'est plat, il faut attendre les 30 dernières pages pour trouver un peu d'action ... non franchement, ce n'était pas pour moi !
  • déception
  • incompréhension
Glacant
Ecrit en 1984, ce livre est glaçant, parce qu'il se passe peu ou proue de nos jours, et ressemble terriblement à qui se trame actuellement «Quand ils ont massacré le Congrès, on ne s’est pas réveillés, quand ils ont tout mis sur le dos des terroristes et suspendu la Constitution, on ne s’est pas réveillés non plus.» reste à croiser les doigts pour que notre avenir soit plus doux que le leur. Car encore une fois, quand les droits régressent, les femmes patissent le plus. Un système de castes, les épouses (stériles) les marthas ( des "bonnes") et les servantes (fertiles) : mères porteuses, mensuellement violées aux périodes propices du mois, pour pallier à l'énormissime chute de natalité. Tout est régit par la réligion, a travers une interpretation hasardeuse, et arrangée des textes. Glaçant, terrifiant: une perle
Ecrit en 1984, ce livre est glaçant, parce qu'il se passe peu ou proue de nos jours, et ressemble terriblement à qui se trame actuellement «Quand ils ont massacré le Congrès, on ne s’est pas réveillés, quand ils ont tout mis sur le dos des terroristes et suspendu la Constitution, on ne s’est pas réveillés non plus.» reste à croiser les doigts pour que notre avenir soit plus doux que le leur. Car encore une fois, quand les droits régressent, les femmes patissent le plus. Un système de castes, les épouses (stériles) les marthas ( des "bonnes") et les servantes (fertiles) : mères porteuses, mensuellement violées aux périodes propices du mois, pour pallier à l'énormissime chute de natalité. Tout est régit par la réligion, a travers une interpretation hasardeuse, et arrangée des textes. Glaçant, terrifiant: une perle
Les testaments
5/5
4/5
Margaret Atwood
Poche
12,00 €
Le dernier homme
3.7/5
Margaret Atwood
Poche
9,50 €
Quatorze jours
Margaret Atwood, Charlie Jane Anders
Grand Format
23,00 €
The Testaments
Margaret Atwood
Poche
15,40 €