Prix Femina

La saison de l'ombre

Par : Léonora Miano
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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-266-24877-8
  • EAN9782266248778
  • Date de parution05/02/2015
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

Au coeur de la brousse subsaharienne, un grand incendie a ravagé les cases du clan Mulongo. Depuis lors, douze hommes manquent à l'appel - les fils aînés pour la plupart. Pendant que les mères cherchent en songe les réponses à leur chagrin, le Conseil interroge les ancêtres, scrute les mystères de l'ombre : que signifie cette disparition ? Pour le salut de la communauté, le chef Mukano et quelques autres décident de partir à leur recherche en territoire bwele, leurs voisins.
Peu d'entre eux atteindront l'océan - par où les " hommes aux pieds de poules " emportent leurs enfants... " La voix de Léonora Miano, l'une des plus fortes de sa génération, devrait résonner de Paris à Douala - et voyager bien au-delà. " Catherine Simon - Le Monde Cet ouvrage a reçu le Prix Femina et le Grand prix du roman métis Prix Femina - 2013 ; Grand prix du roman métis - 2013
Au coeur de la brousse subsaharienne, un grand incendie a ravagé les cases du clan Mulongo. Depuis lors, douze hommes manquent à l'appel - les fils aînés pour la plupart. Pendant que les mères cherchent en songe les réponses à leur chagrin, le Conseil interroge les ancêtres, scrute les mystères de l'ombre : que signifie cette disparition ? Pour le salut de la communauté, le chef Mukano et quelques autres décident de partir à leur recherche en territoire bwele, leurs voisins.
Peu d'entre eux atteindront l'océan - par où les " hommes aux pieds de poules " emportent leurs enfants... " La voix de Léonora Miano, l'une des plus fortes de sa génération, devrait résonner de Paris à Douala - et voyager bien au-delà. " Catherine Simon - Le Monde Cet ouvrage a reçu le Prix Femina et le Grand prix du roman métis Prix Femina - 2013 ; Grand prix du roman métis - 2013

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Afrique
Je n'ai pas tenu : au bout de 50 pages, j'ai abandonné. Le style d'abord : rempli de mots douala, tellement qu'il faut un glossaire en fin d'ouvrage ; des phrases longues et répétitives. L'histoire ensuite : qui s'emberlificote à l'intérieur même du paragraphe, commençant sur un personnage, se terminant sur un autre. Ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi pour lire ce roman. Je suis complètement passée à côté de "la petite musique" de l'auteure.
Je n'ai pas tenu : au bout de 50 pages, j'ai abandonné. Le style d'abord : rempli de mots douala, tellement qu'il faut un glossaire en fin d'ouvrage ; des phrases longues et répétitives. L'histoire ensuite : qui s'emberlificote à l'intérieur même du paragraphe, commençant sur un personnage, se terminant sur un autre. Ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi pour lire ce roman. Je suis complètement passée à côté de "la petite musique" de l'auteure.
Des femmes en quête de vérité
Léonora Miano, franco-camerounaise, nous entraîne au coeur d’un village d’Afrique, au temps non précisé du début de l’esclavagisme. En utilisant des mots africains, en marquant son récit des coutumes des différents peuples, elle parvient à nous immerger dans ce monde ancestral et sauvage, à nous emmener "de pongo à mikondo" ( du nord au sud) en suivant deux femmes, Ebeise et Eyabe, deux figures fortes venues en cet endroit avec la reine Emene . Car si les Mulongo ont aujourd’hui des chefs masculins et une coutume de vie mysogine, ils furent sauver par la reine Emene et les deux anciennes sont encore écoutées et respectées. Les Mulongo sont un peuple pacifique et naïf contrairement à leurs voisins, les Bwele. Leur connaissance du monde s’arrête au peuple voisin. Lorsqu’un incendie ravage le village et fait disparaitre 12 hommes, 10 jeunes initiés et deux ancêtres, Mutimbo et Musinga, l’incompréhension des chefs oblige à punir les mères des jeunes hommes en les mettant en quarantaine dans une maison isolée. Leur peine ne doit pas ternir le village. Eyabe, à l’écoute des mères et des signes divins, sort du territoire, comme la grande reine, pour ramener les disparus et comprendre. Elle découvrira le peuple des marais, les Bebayedi, ils se cachent pour échapper aux hommes de la côte, territoire du bout du monde. Ce sont eux, les Isedu, les côtiers cruels, qui ont commencéà marchander avec les étrangers, "hommes à pieds de poule" venus de l’autre côté de l’Océan. " Les mulongo, comme d’autres, s’étaient trouvés mêlés à quelque chose qui les dépassait." Eyabe part en cette quête de la vérité, avec son peu de connaissance du monde mais une grande clairvoyance, pour sauver les âmes des mères et des fils disparus. Ce roman est un voyage, un réel dépaysement qui se mérite car le style, la langue sont difficiles mais nécessaires à une véritable plongée en apnée au coeur de ce monde envoûtant, archaïque, guidés par des croyances naïves mais tenaces. Je regrette un peu d’avoir lu ce livre en cette période festive et mouvementée de Noël car il faut un esprit disponible pour en apprécier totalement le voyage.
Léonora Miano, franco-camerounaise, nous entraîne au coeur d’un village d’Afrique, au temps non précisé du début de l’esclavagisme. En utilisant des mots africains, en marquant son récit des coutumes des différents peuples, elle parvient à nous immerger dans ce monde ancestral et sauvage, à nous emmener "de pongo à mikondo" ( du nord au sud) en suivant deux femmes, Ebeise et Eyabe, deux figures fortes venues en cet endroit avec la reine Emene . Car si les Mulongo ont aujourd’hui des chefs masculins et une coutume de vie mysogine, ils furent sauver par la reine Emene et les deux anciennes sont encore écoutées et respectées. Les Mulongo sont un peuple pacifique et naïf contrairement à leurs voisins, les Bwele. Leur connaissance du monde s’arrête au peuple voisin. Lorsqu’un incendie ravage le village et fait disparaitre 12 hommes, 10 jeunes initiés et deux ancêtres, Mutimbo et Musinga, l’incompréhension des chefs oblige à punir les mères des jeunes hommes en les mettant en quarantaine dans une maison isolée. Leur peine ne doit pas ternir le village. Eyabe, à l’écoute des mères et des signes divins, sort du territoire, comme la grande reine, pour ramener les disparus et comprendre. Elle découvrira le peuple des marais, les Bebayedi, ils se cachent pour échapper aux hommes de la côte, territoire du bout du monde. Ce sont eux, les Isedu, les côtiers cruels, qui ont commencéà marchander avec les étrangers, "hommes à pieds de poule" venus de l’autre côté de l’Océan. " Les mulongo, comme d’autres, s’étaient trouvés mêlés à quelque chose qui les dépassait." Eyabe part en cette quête de la vérité, avec son peu de connaissance du monde mais une grande clairvoyance, pour sauver les âmes des mères et des fils disparus. Ce roman est un voyage, un réel dépaysement qui se mérite car le style, la langue sont difficiles mais nécessaires à une véritable plongée en apnée au coeur de ce monde envoûtant, archaïque, guidés par des croyances naïves mais tenaces. Je regrette un peu d’avoir lu ce livre en cette période festive et mouvementée de Noël car il faut un esprit disponible pour en apprécier totalement le voyage.
  • Passionnant
  • Afrique
  • traite des noirs
La saison de l'ombre de Leonora Miano
Habituellement, quand on évoque la traite négrière, on se place du côté de ceux qui ont été arrachés à leur terre. Dans cet ouvrage, Leonora Miano se situe sur le sol africain. Elle imagine à travers la vie d'un village, comment sa population a vécu la disparition de ses hommes avec sa culture, ses croyances. Bien sûr, la plupart des Africains ne pouvait pas imaginer les bateaux négriers, eux dont l'univers ne dépassait pas leur village,ou, pour les hommes qui faisaient du commerce, le village voisin. Dans cette vie de communauté, chacun avait son rôle. Les enlèvements mettaient donc gravement en cause son équilibre. Et ces razzias négrières bouleversaient aussi les rapports entre les différents villages. Leonora Miano ne tait rien des comportements de collaboration et de trahison au sein de la population africaine, mais décrit aussi des actes de courage et de résistance, particulièrement de femmes, bravant les interdits pour essayer de comprendre. En refermant ce livre, on envisage cette sombre période de l'histoire sous en autre angle et on mesure un peu plus les bouleversements et les mutations que la traite négrière a engendrés en Afrique. Un livre que je n'oublierai pas de sitôt, même si dans un premier temps, je me suis sentie un peu perdue par la multitude des personnages aux noms aux consonances très proches: Ebeise, Eleke, Eyabe,Ebusi, Ekesi ou Mukano, Mutango, Musima. Mais là n'est pas l'essentiel et l'intérêt du propos mérite largement de dépasser cette difficulté mineure.
Habituellement, quand on évoque la traite négrière, on se place du côté de ceux qui ont été arrachés à leur terre. Dans cet ouvrage, Leonora Miano se situe sur le sol africain. Elle imagine à travers la vie d'un village, comment sa population a vécu la disparition de ses hommes avec sa culture, ses croyances. Bien sûr, la plupart des Africains ne pouvait pas imaginer les bateaux négriers, eux dont l'univers ne dépassait pas leur village,ou, pour les hommes qui faisaient du commerce, le village voisin. Dans cette vie de communauté, chacun avait son rôle. Les enlèvements mettaient donc gravement en cause son équilibre. Et ces razzias négrières bouleversaient aussi les rapports entre les différents villages. Leonora Miano ne tait rien des comportements de collaboration et de trahison au sein de la population africaine, mais décrit aussi des actes de courage et de résistance, particulièrement de femmes, bravant les interdits pour essayer de comprendre. En refermant ce livre, on envisage cette sombre période de l'histoire sous en autre angle et on mesure un peu plus les bouleversements et les mutations que la traite négrière a engendrés en Afrique. Un livre que je n'oublierai pas de sitôt, même si dans un premier temps, je me suis sentie un peu perdue par la multitude des personnages aux noms aux consonances très proches: Ebeise, Eleke, Eyabe,Ebusi, Ekesi ou Mukano, Mutango, Musima. Mais là n'est pas l'essentiel et l'intérêt du propos mérite largement de dépasser cette difficulté mineure.
  • Afrique
Léonora Miano
Née en 1973 au Cameroun, Léonora Miano a quitté son pays natal en 1991 pour venir s’installer en France. Après des études de lettres, elle se lance dans l’écriture, puisant son inspiration dans le continent africain toujours présent dans ses pensées. Elle est l’auteure de plusieurs romans, tous parus chez Stock, parmi lesquels : "L’intérieur de la nuit", paru en 2005, qui a été récompensé par six prix littéraires et a fait son entrée dans les programmes scolaires de seconde au Cameroun à la rentrée 2010/2011. "Contours du jour qui vient", paru l’année suivante a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens. Depuis, "Tels des astres éteints" (2008), "Les aubes écarlates" (2009), "Blues pour Elise"(2010) et "Ces âmes chagrines" (2011) ont enchanté ses lecteurs.
Les aventures de la foufoune
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