Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
La philosophie d'Epicure.. De Finibus, Livre 1
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- Nombre de pages80
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.055 kg
- Dimensions10,5 cm × 15,0 cm × 0,6 cm
- ISBN2-84205-669-8
- EAN9782842056698
- Date de parution28/08/2002
- CollectionLa petite collection
- ÉditeurMille et une nuits
Résumé
En 45 avant J.-C., de retour à Rome, après les déconvenues politiques et les exils que lui a causés la guerre civile entre César et Pompée, Cicéron se tient à l'écart de la vie publique et consacre ses loisirs forcés à la philosophie. Au soir de sa carrière d'homme politique et d'orateur, il s'interroge sur le bonheur dans son traité De Finibus Bonorum et Malorum. Dans le Livre I, il compile les conceptions développées par Épicure, avant de les discuter. Son étude constitue une somme d'informations sur des écoles dont le détail des doctrines serait aujourd'hui perdu s'il ne les avait rédigées. Car il ne subsiste que trois lettres et quelques fragments de l'œuvre d'Épicure. Cicéron, qui souhaita ardemment que la culture héritée des Grecs, longtemps suspecte à Rome, se diffuse, réussit parfaitement, au-delà de son siècle, à nous transmettre une remarquable synthèse de la philosophie du jardin.
En 45 avant J.-C., de retour à Rome, après les déconvenues politiques et les exils que lui a causés la guerre civile entre César et Pompée, Cicéron se tient à l'écart de la vie publique et consacre ses loisirs forcés à la philosophie. Au soir de sa carrière d'homme politique et d'orateur, il s'interroge sur le bonheur dans son traité De Finibus Bonorum et Malorum. Dans le Livre I, il compile les conceptions développées par Épicure, avant de les discuter. Son étude constitue une somme d'informations sur des écoles dont le détail des doctrines serait aujourd'hui perdu s'il ne les avait rédigées. Car il ne subsiste que trois lettres et quelques fragments de l'œuvre d'Épicure. Cicéron, qui souhaita ardemment que la culture héritée des Grecs, longtemps suspecte à Rome, se diffuse, réussit parfaitement, au-delà de son siècle, à nous transmettre une remarquable synthèse de la philosophie du jardin.