J'avais lu le précédent polar de cette auteure et je m'étais vraiment ennuyée. C'est pourquoi quand il a fallu choisir le premier livre de la sélection d'octobre à lire, j'ai opté pour celui-ci à cause de l'à-priori négatif que j'avais. Ca démarre très lentement mais à environ la moitié, j'ai commencé à vraiment apprécier. D'abord parce que le duo d'inspecteurs est intéressant, l'un ayant des comptes à régler avec son passé, l'autre étant le nouveau qui finalement est beaucoup plus professionnel car plus objectif. J'ai par contre eu du mal avec l'histoire concernant la soeur
de l'inspecteur qui sert de miroir à l'enquête mais qui, à mon avis, n'est pas réussie. Je n'aime pas le thème de la folie ou de l'obsession d'habitude mais là, je trouve que Tana French le traite magnifiquement. C'est vraiment cette partie du roman qui m'a fait tourner les pages de plus en plus vite. Ajoutons à cela une intéressante critique sociale de ces promoteurs qui construisent pour pas cher et font ainsi rêver, puis déprimer ceux qui aspirent à devenir propriétaire sans en avoir vraiment les moyens et vous comprendrez pourquoi j'ai aimé ce polar. La fin m'a cependant un peu déçue, pas vraiment à cause de l'identité du coupable mais parce que je trouve l'explication un peu mal ficelée.
Une descente aux enfer
Tana French nous emmene au coeur d'une famille irlandaise retrouvée assassinée dans sa propre maison. Les 2 inspecteurs en charge de l'enquête devront fouiller dans leur intimité pour tenter de cerner le coupable. Et les apparences sont souvent trompeuses .... que cachait vraiment cette heureuse famille ?
Beaucoup de longueurs dans cette intrigue, des passages interminables et ininteressants, totalement loufoques et peu crédibles, notamment cette histoire de traque de bête.
Un livre qui traite en toile fond de folie sous différentes formes c qui urait pu relever l'interet du livre mais l'ensemble est peu fouillé.
Bref, une déception même si la lecture n'est pas désagréable. Je pense qu'il ne me restera pas grand chose de cette lecture.