Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Rares sont les romanciers qui ont peint avec une telle finesse les replis secrets de la psyché féminine. C'était son idéal d'ailleurs : " Être le...
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Résumé
Rares sont les romanciers qui ont peint avec une telle finesse les replis secrets de la psyché féminine. C'était son idéal d'ailleurs : " Être le serviteur de deux idoles, les femmes et la littérature ". Mêler les deux lui paraissant naturel, Singer n'envisageait pas la vie sans vies parallèles. C'est ce qui m'a frappée tout de suite quand j'ai commencé à le lire. Il y a chez le héros singérien une formidable propension à la démultiplication. Ou plutôt à la division. Chaque être est un et indivisible, dit-on ? Pas chez Singer ! Chez Singer, je n'est pas un autre. Je est mille autres. En ce qui me concerne, Singer m'aura fondamentalement apporté la possibilité d'accepter l'idée d'un moi à facettes - ou même d'un moi en miettes - inconnaissable. Comme une part étrangère et imprévisible de nous-mêmes. Et, en même temps, une manière de se réconcilier avec tous ceux que l'on est, de déjouer les malentendus entre soi et soi-même.