Il y a des livres qu'on lit parce qu'on nous dit qu'il faut les lire.
Il y a des livres qu'on lit parce qu'ils se vendent comme des petits pains.
Il y a des livres qu'on lit parce qu'ils ont un goût de fruit. D'autres, parce qu'ils sentent le printemps, l'été, l'automne. D'autres, parce qu'ils sentent l'hiver.
Le livre que voici, que sent-il ? À quel fruit le rattacher ?
Livre de deuil ? De sagesse ? De quête ? Mélangeons ces trois ingrédients et faisons notre gâteau ; s'il est réussi, voilà le résultat : La douceur de nos champs de bataille, livre d'une audace rare, tout en retenue, en précision, en délicatesse.
Il y a des livres qui nous racontent tout dans les menus détails, et on n'a plus rien à chercher ; d'autres font une telle preuve d'économie, que l'on reste sur notre faim.
Yiyun Li s'est posé des questions qu'elle nous offre tels des fruits dans un panier plein ; tout en le tendant vers nous, elle nous dit : « L'indicible est une plaie qui reste ouverte toujours, toujours, toujours, et à jamais. » Puis, en tournant le regard – mais vers où ? –, elle se demande : « Que font les gens quand ils ne peuvent pas accepter une chose qu'ils ne comprennent pas ? »
À lire comme on déguste un fruit rare !
Il y a des livres qu'on lit parce qu'on nous dit qu'il faut les lire.
Il y a des livres qu'on lit parce qu'ils se vendent comme des petits pains.
Il y a des livres qu'on lit parce qu'ils ont un goût de fruit. D'autres, parce qu'ils sentent le printemps, l'été, l'automne. D'autres, parce qu'ils sentent l'hiver.
Le livre que voici, que sent-il ? À quel fruit le rattacher ?
Livre de deuil ? De sagesse ? De quête ? Mélangeons ces trois ingrédients et faisons notre gâteau ; s'il est réussi, voilà le résultat : La douceur de nos champs de bataille, livre d'une audace rare, tout en retenue, en précision, en délicatesse.
Il y a des livres qui nous racontent tout dans les menus détails, et on n'a plus rien à chercher ; d'autres font une telle preuve d'économie, que l'on reste sur notre faim.
Yiyun Li s'est posé des questions qu'elle nous offre tels des fruits dans un panier plein ; tout en le tendant vers nous, elle nous dit : « L'indicible est une plaie qui reste ouverte toujours, toujours, toujours, et à jamais. » Puis, en tournant le regard – mais vers où ? –, elle se demande : « Que font les gens quand ils ne peuvent pas accepter une chose qu'ils ne comprennent pas ? »
À lire comme on déguste un fruit rare !